Rôle du Temps et Tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement. Motricité oculaire - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 774-785
13 pages
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Rôle du Temps et Tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement. Motricité oculaire - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 774-785

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L'année psychologique - Année 1930 - Volume 31 - Numéro 1 - Pages 774-785
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1930
Nombre de lectures 17
Langue Français

Extrait

d) Rôle du Temps et Tachistoscopie. Persistance et fusion.
Images consécutives. Impressions de succession et de
mouvement. Motricité oculaire
In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 774-785.
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d) Rôle du Temps et Tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement.
Motricité oculaire. In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 774-785.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1930_num_31_1_30071774 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
la fatigue inégale des muscles assurant la fixation, avee comme consé
quence une inégalité des influx moteurs, qui donnerait l'impression
de mouvement dans la direction conditionnée par le groupe muscu^
laire plus fatigué.
Mais l'explication de G. est difficilement en accord avec le fait de B.
que les mouvements apparents de l'image entoptique (pour lesquels
vaut évidemment l'explication donnée) se montrent indépendants de
ceux du point fixé, indépendance qui impliquerait l'existence de réels
mouvements oculaires. H. P.
1035. — M. DUFOUR. — Illusion d'optique relative au micromètre
oculaire de Krauss. — B. B., CV, 1930, p. 600.
L'auteur ne voit pas d'explication satisfaisante de l'illusion cons
tatée de relief monoculaire : L'observation d'un micromètre formé
de circonférences concentriques avec diamètres inclinés les uns sur
les autres, donne la vision d'un tronc de cône en creux ou en plein avec
alternances.
Nouvel exemple d'interprétation perceptive syncré tique ? H. P.
d) Rôle du Temps et Tachistoseopie. Persistance et fusion.
Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement.
Motricité oculaire l
1036, - M. A. TINKER, D. ROBERTS et H. JACKSON. - Definite
and indefinite preparation in the visual apprehension experiment
(Durée déterminée ou non déterminée de préparation, dans les expé
riences d'appréhension visuelle), — Am. J. of Ps., XLII, 1, 1930,
p. 96-100.
L'habileté à reproduire immédiatement des séries de lettres pré
sentées visuellement au tachistoscope (séries de 7 lettres exposées
pendant l/l0e de seconde) a été étudiée sur 3 sujets : 1° pour des
intervalles constants de 2 secondes séparant le signal d'attention de la
présentation de la série à répéter ; 2° pour des intervalles inattendus
variant de 2 à 32 secondes.
Les moyennes du nombre d'éléments correctement reproduits
dans les deux cas sont très voisines. Contrairement à ce qui se passe
pour les temps de réaction, la constance, pas plus que la durée de pré
paration, ne semble influencer la valeur de la réponse. Il s'ensuit
qu'il n'est pratiquement pas utile d'apporter sur ce point une trop
grande attention a la technique. A. B.-F.
1037. — W. JABLONSKI, — Optische Untersuchungen am Ganz-
îeld (Recherches optiques sur le champ total). — Ps. For., XIII,
2-3, 1930, p. 145-197. s
Nous avons décrit précédemment 2 l'appareil employé dans ces
recherches : il permet d'avoir dans toute l'étendue du champ visuel
un fond uniforme. Avec des temps d'exposition de 20 à 60 secondest
1. Voirîaussi les n°» 433, 496, 848, 850, 920, 922.
2. Année ^aych., XXX, 821. VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 775
on peut obtenir d'un champ coloré homogène des images consécut
ives ; un observateur exercé arrive ensuite à les réaliser dans des
durées plus courtes. Il n'y a pas de période de latence ; la couleur est
moins saturée, mais plus lumineuse ; elle remplit d'abord tout le
champ puis se concentre et s'évanouit insensiblement.
L'image consécutive d'une figure peut être projetée dans le chçimp
total. La durée de l'image croît d'abord avec la grandeur de la figure
jusqu'à un optimum, puis décroît quand la figure continue à grandir.
Cette loi fait comprendre pourquoi le champ total donne les images les
plus faibles et les moins durables.
J. discute longuement toutes les explications de ces phénomènes.
Les unes font intervenir des propriétés ou des réactions locales.
On pourrait penser qu'à mesure que la figure grandit, elle intéresse
des parties de plus en plus périphériques de la rétine.
Or une image consécutive périphérique est plus faible qu'une
image centrale : la durée totale serait une sorte de moyenne des
durées locales. Mais un anneau d'une certaine épaisseur fixé en
son centre donne une aussi bonne image consécutive qu'un cercle
de même surface. — On pourrait encore invoquer l'influence du con
traste liminaire sur les bords de l'image. Mais un contour noir épais
qui sépare une figure colorée du fond diminue le contraste ; or il
favorise la durée de l'image ; d'ailleurs, l'effet du contour est d'autant
plus efficace qu'il est plus près <\u point de fixation. J. conclut que
l'image dépend moins des excitations locales que des réactions géné
rales du champ. P. G.
1038. - S. W. KRAVKOV. — Uebçr den scheinbaren Unterschied
zwischen Sukzessiv- Kontrast und Komplementärfarben {Sur la
différence apparente entre les couleurs de contraste successif et les
couleurs complémentaires). — J. für Ps., XXXVIII, 3-4, 1929,
p. 282-291.
Aucune explication du déplacement de l'image consécutive négat
ive vers le rouge par rapport à la couleur complémentaire n'a satis
fait l'auteur, qui ramène cet écart au fait que l'IC négative est
complémentaire, non de la couleur initiale du stimulus, mais de celle
qui résulte de la fatigue chromatique. Celle-ci est maxima pour le
violet, minima pour le vert. La couleur d'un stimulus constant évo
lue donc vers le vert, et la complémentaire qui détermine l'IC néga
tive est rapprochée du rouge.
L'auteur a demandé à 12 sujets, après 15 secondes d'excitation,
avec de l'indigo de 453 m\i ou avec du jaune de 572 (complémentaires)
la couleur de l'IC négative projetée sur une feuille blanche à côté des
couleurs d'Ostwald. Les sujets, en bon accord, indiquèrent coçan^e
couleur la plus proche de l'IC, respectivement: 586 m^, et pourpre
43 d'Ostwald. ,.v.
Pour retrouver ces résultat^ en partant des concentrations finales,
au moyen des formules de Lasareff, il faut donner au coefficient K
de proportionnalité entre la concentration finale (<;')de& produit» 4e
déçpmposUion dus à une source monoch^omatique et J'énergie. (a)
absorbée par Ja substance photosensible correspondante les valeurs:
— 0,,$ pour te vert -- 0,6 pour Je, rouge -r- 0,05 pour M violet. - 776 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Les déterminations sur 4 sujets, après 15 secondes d'excitation
par 450, 462 ou 571 mix, de la couleur apparente de ces stimuli,
montrent que l'indigo et le jaune se sont rapprochés du vert. Dépla
cements respectifs -f- 20 -|- 12 et -— 13 m^, supérieurs à ceux de
Voeste (3 à 4 m\x) obtenus avec d'autres intensités et une mauvaise
méthode. Ces données, peu variables avec les sujets, montrent la
possibilité des déplacements qu'exigeait l'hypothèse de l'auteur.
Celui-ci détermine enfin expérimentalement, en employant les
données de ses recherches antérieures dans la formule de Lasareff
pour C et les coefficients de brillance de Judd, les valeurs relatives
de K = — C pour les 3 couleurs. Il obtient, pour vert, rouge, violet ;
0,91 — 1 — 0,18. Afin que K redevienne maximum pour le vert, il n'y
a qu'à modifier la convention arbitraire d'égalité des concentrations
initiales et supposer que Co est plus grand pour le vert. G. D.
1039. - RAGNAR GRANIT, T. HOHENTHAL et A. UOTI. -
On the latency of negative after-images in relation to brightness
of stimulus (Sur la latence des images consécutives négatives en rela
tion avec la brillance dustimulus). — Acta ophtalmologica, VIII, 2-3,
1930, p. 137-154.
Les auteurs ont déterminé le temps de latence de l'apparition d'une
image consécutive négative provoquée par une stimulation lumi
neuse (cercle de 22' de diamètre) projetée, soit au centre de la fovea,
soit à une certaine distance de ce point (jusqu'à 5° environ).
Ils ont constaté, avec 4 niveaux de brillance (1,10,100 et 1.000) que
la latence était augmentée quand la luminosité était plus grande (du

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