Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement. Motricité oculaire. La lecture. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 541-556
17 pages
Français

Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement. Motricité oculaire. La lecture. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 541-556

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Description

L'année psychologique - Année 1944 - Volume 45 - Numéro 1 - Pages 541-556
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1944
Nombre de lectures 24
Langue Français
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Extrait

d) Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion.
Images consécutives. Impressions de succession et de
mouvement. Motricité oculaire. La lecture.
In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 541-556.
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d) Rôle du temps et tachistoscopie. Persistance et fusion. Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement.
Motricité oculaire. La lecture. In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 541-556.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1944_num_45_1_8233VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 541
d'un stéréoscope permettant la rotation indépendante de chacune
des images, l'auteur démontre que l'effet stéréoscopique s'atténue
à mesure qu'on s'éloigne de l'orientation horizontale et disparaît
avant d'atteindre la verticale. Dans le cas de l'effet de Pulfrich,
l'-i mpression.de profondeur persiste même en présentation verticale,
mais fortement atténuée et atypique. Parfois, le sujet arrive à faire
passer l'image dans un plan imaginaire situé à volonté avant ou der
rière le plan réel, parfois l'image s'établit par elle-même dans un de
ces deux plans, indépendamment de sa volonté.
L'auteur conclut à l'existence de deux mécanismes différents dans
le cas de disparation binoculaire et celui de l'effet de Pulfrich. Il
tire de la prédominance de l'effet stéréoscopique dans le plan horizont
al des conclusions téléologiques sur l'utilité de la vision spatiale
dans l'horizontale et sur son inutilité dans le plan vertical avant
l'invention de l'aviation. Il semble préférable de tenir compte du
fait que- nos yeux sont orientés dans un plan horizontal, ce qui fait
que toute disparation binoculaire que nous pouvons rencontrer dans
la nature se fait nécessairement dans ce plan, et que toute expérience
acquise au sujet de l'étendue de l'espace en profondeur se rattache
nécessairement à ce type de disparation. J. S.
d) Rôle du temps et tachistos copie. Persistance et fusion
Images consécutives. Impressions de succession et de mouvement
Motricité oculaire. La lecture
1080. — S. YUDKIN. — The effect of the duration of stimulus on
threshold measurements in the dark adapted eye (L'effet de la
durée de stimulation sur les mesures de seuil dans Vœil adapté à
Vobscurité). — Br. J. of O., XXVII, 1944, p. 611-617.
L'auteur a testé à trois reprises 5 groupes composés de 60 à
115 individus, et a utilisé des éclats de 200 msec, et une série crois
sante de 5 durées entre 20 msec, et 1 sec.
Le seuil moyen se trouve abaissé — mais non proportionnelle
ment — quand la durée augmente, jusqu'à 0,5 sec.
La variabilité des individus est la moins grande pour une durée
de 0,2 sec, mais les classements établis avec toutes les durées restent
sensiblement les mêmes. H. P.
1081. — L. N. GASSOVSKY et N. A. NIKOLSKAYA. — The effect
of the time of exposure on the value of stereoscopic threshold
(L'effet du temps d'exposition sur la valeur du seuil stéréosco
pique). — Problems of Physiological Optics, II, 1944, p. 73-77
(en russe, avec résumé en anglais).
Le seuil n'est guère modifié par une réduction de la durée d'expos
ition jusqu'aux environs d'une seconde.
En dessous, le seuil s'élève rapidement quand la réduction
approche de 5 centièmes de seconde. Le seuil moyen de 205 personnes
est de 7 à 30* pour un temps de 2 secondes, et atteint 20 à 200" pour
un temps de 26 centièmes. H. P.
1082. — J. I. NIVEN et R. H. BROWN. — Visual resolution as a
function of intensity and exposure time in the human fovea (La .
ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES '*". 542
résolution visuelle comme fonction de V intensité et du temps d? expos
ition, dans la fovea humaine). — J. of Opt. Soc, XXXIV, 1944,,
p. 738-743. .
■ Une raie de luminance B, horizontale ou verticale, apparaît au
centre d'un disque noir entouré d'un anneau de 0,03 nit» maintenant
la fixation et l'état d'adaptation. On mesure, sur l'œil g. des 2 A.,
le seuil de B pour 10 largeurs de la raie (0,1 à 5') et 7 durées (4 à
189 ms).
Pour chaque durée, le log des largeurs décroît linéairement en
fonction du log des seuils correspondants. La pente générale est
calculée d'après la formule théorique de Hecht et Mintz (1939),
appliquée aux moyennes générales, et on obtient 7 parallèles sati
sfaisantes pour les 7 durées t. Elles fournissent une droite unique pour
(log a) x t en fonction de log B (avec a = largeur des raies en ran
d'arc), confirmant l'idée de Hecht que la distinction d'une ligne
lumineuse est une forme de la discrimination d'intensité, la durée
devenant un facteur de l'équation (cf. (A B/B) t de Graham et Kemp,
1938) :a!= 0,0670 [1 + 1/(0,00906 Bj-Yt?.
La durée critique dépasserait donc ici 189 ms, — à caus^ de la
petitesse de l'aire stimulée. G. D.
1083. — SAMUEL RENSHAW. — The visual perception and repro
duction of forms by tachistoscopic methods (La visuelle
et la reproduction des formes par la méthode tachistoscopique) . —
J. of Ps., XX, 1945, p. 217-232.
L'auteur relate les expériences faites avec le plus grand des
calculateurs prodiges : Salo Finkelstein. Ces expériences tendaient à
améliorer, par l'entraînement au tachistoscope, des records de vitesse
de perception déténus par Les résultats obtenus sont
surprenants, le temps d'exposition utile a pu être réduit d'un tiers et
même dans certains cas de moitié. Ces mêmes expériences d'entraîn
ement ont été répétées par des étudiants universitaires et ont permis à
ceux-ci d'égaler et même de dépasser certains records de Finkelstein.
S. R. résume les données de ces expériences, très utiles à l'aviation r
a) L'habileté, en s'approchant de la virtuosité, fait rétrocéder-
le facteur "sensoriel; le procédé de la perception devient essentiell
ement moteur ;
b) Dans la méthode tachistoscopique il s'agit essentiellement
d'une organisation perceptive du champ visuel et de son groupement ;
l'amélioration est due à une constante restructuration de ce champ ;
c) L'amélioration de la perception par l'entraînement au tachis
toscope paraît être illimitée ;
d) L'entraînement au tachistoscope avec des chiffres montre une
amélioration marquée dans la compréhension et la vitesse de la lec
ture, mesurables par des tests standards. On constate un élargiss
ement du champ visuel dans tous les méridiens et une diminution de
la myopie.
Il ne semble pas impossible à l'auteur que l'habileté de la projec
tion binoculaire quand elle s'approche de la virtuosité soit la même
fonction que celle appelée par Jaensch et d'autres, l'éidétisme.
.M. K. S. MOTRICITÉ OCULAIRE VISION.
m
TH. LIANG et H. PIÉRON. — De l'influence spécifique
des éclairements monochromatiques sur le retard de la sensation
visuelle. — C. R., CCXXI, 1945, p. 56-58.
Dans l'emploi de la méthode chronostéréoscopique (phénomène
«le Pulfrich), la mesure des retards de sensation visuelle en éclair
ements monochromatiques a permis de constater que les couleurs
fondamentales, à égalité de brillance, influençaient spécifiquement
ces retards. Les différences entre lumière bleue (la plus lente) et
lumière rouge (la plus rapide) augmentent avec la valeur du retard
quand la brillance diminue. (Le mémoire relatif à ces recherches a été
publié dans le tome 43-44 de L'Année psychologique.) H. P.
1085. — V. G. SAMSONÖVA. — Temps de discrimination en dépen-,
dance de la grandeur visuelle et de la brillance du champ central
et du rapport entre brillance de champ périphérique et
dans des conditions d'adaptation à la lumière. — Problems of
Physiological Optics, II, 1944, p. 54-7-2 (en russe, avec résumé
anglais).
La vitesse de perception visuelle pour une valeur donnée de
contraste croît rapidement avec la brillance pour un champ uniformev
la croissance continuant jusqu'à un plafond d'autant moins élevé que
le contraste est plus grand (100 lux sur fond blanc pour contraste
de 0,96, 400 pour 0,24).
La vitesse croît avec l'étendue du champ central,

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