Sensations cutanées et sous-cutanées. Sensations internes et algiques. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 548-562
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Sensations cutanées et sous-cutanées. Sensations internes et algiques. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 548-562

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Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 548-562
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 14
Langue Français
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Extrait

3° Sensations cutanées et sous-cutanées. Sensations internes
et algiques.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 548-562.
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3° Sensations cutanées et sous-cutanées. Sensations internes et algiques. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 548-
562.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6364548 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
diminuer l'erreur négative ou même de la rendre positive, c'est-à-dire-
d'allonger la durée subjective de l'excitation étalon. Ainsi, pour la
comparaison des points lumineux à une distance de 4 mètres sans que
le sujet sache de quel côté apparaîtront les excitations, l'erreur cons
tante a été égale à — 1,42 (moyenne de 5 sujets). L'intensité des exci
tations étant augmentée (points lumineux à 60 centimètres du sujet)
l'erreur constante devint égale à -f- 2,41. Cependant, en maintenant
la faible intensité (4 mètres) on obtint déjà une erreur constante
positive (-4- 0,46) en indiquant d'avance au sujet la direction dans
laquelle il fallait s'attendre à voir apparaître les points lumineux ; la
présentation préalable d'un point de fixation eut pour conséquence
une erreur constante de + 2,38. Lorsque la consigne recommandait
de faire particulièrement attention à Pexcitation0étalon on a trouvé
pour des excitations intenses (60'centimètres), une erreur constante
négative : — 1,68 ; alors qu'une consigne contraire a fait obtenir une
erreur positive (+ 1,15) même pour les excitations faibles (à 4 mètres).
Les expériences auditives ont donné des résultats analogues.
D. W.
KURT LEWIN. — Ein verbesserter Zeitsinnapparat (Un appareil
amélioré de mesure du sens du temps). — Ps. For., VII, 3, 1926,
p. 273-275.
L'appareil se compose d'une roue horizontale dont l'axe prolongé
porte deux leviers qui peuvent être fixés dans diverses positions.
Dans le mouvement de la roue, ils rencontrent des bornes mobiles
sur un cercle gradué : l'un des leviers en entrant en contact avec les
bornes ferme le circuit, l'autre l'ouvre. On peut faire varier les posi
tions des bornes sur le cercle, ainsi que l'angle des deux leviers, de
manière à réaliser toute sorte de combinaisons de durée et de rythme
d'un groupe complexe d'excitations. De nouvelles possibilités sont
offertes par deux autres leviers porteurs de bornes, qui peuvent être
rapidement déplacés soit isolément, soit solidairement, de manière
à intercaler dans l'intervalle d'expériences consécutives de nouvelles
excitations un rapport de temps déterminé avec celles-ci.
P. G.
3° Sensations cutanées et sous-cutanées internes et algiques
DAVID KATZ. — Der Aufbau der Tastwelt (La constitution du monde
tactile). — In-8° de 270 p. (Ergänzungsband de la Zeitschrift für
Psychologie), Leipzig, Barth, 1925. Prix : 9 mark.
Il y a un monde tactile extrêmement riche et dont l'importance
apparaît chez les aveugles avec une évidence toute particulière ; or
les données élémentaires, les qualités sensorielles paraissent très
pauvres.
C'est que, comme le montre K., il se constitue pour le tact, ainsi que
pour les sens supérieurs, des complexus perceptifs, des « formes »-
(Gestalten) caractéristiques, et la mémoire garde l'image d'une indi- CUTANEES ET SOUS-CUTANEES 549 SENSATIONS
•vidualité tactile constante (par la présence de Gedächtnistastungen,
dit K., qui modèle celles-ci sur les «Gedächtnisfarben» de Hering.
Ce mouvement a une influence « configura trice particulière », il est
« gestaltend », et l'auteur a consacré d'intéressantes recherches aux
mouvements d'exploration tactile des doigts, les enregistrant, ainsi
•que les déformations des surfaces palpatrices qu'ils entraînent.
Le rôle des sensations thermiques, de la sécrétion sudorale est objet
d'examen également.
Et une étude soigneuse est faite de la perception des surfaces, per
ception directe ou perception avec milieux interposés divers, et aussi
de la perception spatiale volumineuse (en particulier de l'épaisseur
d'après les données tactiles, non kinesthésiques).
Dans le monde tactile, dont K. suit la formation en gardant la
préoccupation constante de ses analogies avec le monde visuel, le
sens vibratoire joue un rôle dont on n'a pas toujours reconnu l'im
portance. L'auteur lui consacre une grande partie de son étude. Il
est d'ailleurs convaincu qu'il comporte une individualité sensorielle
distincte, tout comme les sens de la pression, du chaud, du froid et
de la douleur cutanée. C'est une opinion qui ne me paraît nullement
justifiée, mais qui, pour l'étude des perceptions tactiles est d'impor
tance tout à fait secondaire. Qu'il s'agisse d'une modalité des autres
sensations cutanées ou d'une qualité autonome, le rôle des impressions
vibratoires, dont Helen Keller a montré tout l'usage qu'on pouvait
faire, n'en est aucunement changé. Et les études de l'auteur sont à
cet égard fort utiles et intéressantes.
K. examine, en fin de son travail les rapports des « formes » tactiles
avec les données visuelles et kinesthésiques. Puis, se lançant dans
les considérations générales, il affirme le primat du tact, montre
l'influence notable des images verbales sur le vocabulaire et la
pensée et envisage le rôle du tact dans les problèmes pratiques de
la pédagogie et de la psychotechnique.
A qui serait tenté de considérer le tact comme un sens inférieur,
l'ouvrage de K. donnerait à réfléchir. H. P.
E. KONONOVA. — L'astéréognosie. — Enc, XXI, 7, 1926, p. 525-
533.
L'astéréognosie n'est pas la simple résultante des troubles qui
peuvent affecter les différentes sensibilités périphériques. Elle peut
être complète, l'atteinte de ces n'étant que très légère,
en tous cas les combinaisons de l'une avec les autres sont très va
riables. Le sens stéréognostique appartient au système d'association,
les sensibilités périphériques au système de projection. Les sensibilités
élémentaires paraissent avoir leurs centres dans les circonvolutions
pariétales, le sens dans les circonvolutions centrales
et plus précisément dans le tiers moyen de la pariétale ascendante.
H. W.
FR.-W. FRÖHLICH. — Ueber die Empfindungszeit des Tastsinnes
(Sur le temps de latence de la sensation tactile). — Z. für B., LXXXV,
4, 1926, p. 376-378.
F. emploie la méthode de simultanéité apparente entre une stimu- 550 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
lation électrique cutanée et la position visuellement appréciée d'un
mobile pour déterminer le temps de latence de la sensation de tact.
Pas de détails techniques sur la méthode, ni de résultats numér
iques, mais seulement des conclusions générales. Comme pour les
sensations lumineuses ou sonores, il y a dépendance du temps de
latence vis-à-vis de l'intensité (entre 0 sec. 035 et 0 sec. 160). Le st
imulus étant bref, il y a lieu d'attendre, dit F., avec des stimuli plus
prolongés, un temps de latence plus grand, comme pour la vision et
l'ouïe, d'après les résultats de Vogelsang et Monje de 1926. (C'est en
effet un résultat qui découle avec évidence de l'analyse systématique
du temps de latence sensorielle que je poursuis depuis 1912 et dont
F. continue à ne pas tenir compte !)
Le temps de latence est donné comme inversement proportionnel
au logarithme de l'intensité (type de formule qui est inadmissible,
comme je l'ai montré, car le temps de latence comporte une part irr
éductible sur laquelle du stimulus est sans action).
Des différences individuelles se montrent : Vogelsang a des temps
de latence double de ceux de F. et de Monje, aussi bien au point de
vue tactile que visuel ou auditif. H. P.
F. KIËSOW. — Nochmals zur Frage der Gültigkeit des Weberschen
Gesetzes im Gebiete der Tastempfindungen (Encore au sujet de la
validité delà loi de Weber dans le domaine des sensations tactiles). —
A. f. ges. Ps., LVI1, 3-4, 1926, p. 395-400.
Résumé de nouvelles recherches en collaboration avec Gatti, à
l'aide d'un nouvel esthésiomètre, d'ailleurs

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