Sensations cutanées et sous-cutanées. Sensations internes et algiques - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 534-547
15 pages
Français

Sensations cutanées et sous-cutanées. Sensations internes et algiques - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 534-547

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
15 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 534-547
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 16
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

3° Sensations cutanées et sous-cutanées. Sensations internes
et algiques
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 534-547.
Citer ce document / Cite this document :
3° Sensations cutanées et sous-cutanées. Sensations internes et algiques. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 534-
547.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6463S34 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
suite par le sujet. Chaque fois le sujet doit dire le temps qu'elle lui
paraît avoir duré.
b) Epreuve du parcours : trajet de quelques minutes dans un
endroit qui ne soit pas trop familier au malade et dont il doit apprécier
la durée.
Un grand nombre d'aliénés, sous-estiment, comme font les nor
maux, la durée réelle. Sous-estimation excessive dans certains déficits
intellectuels. Surestimation inconstante dans les états d'excitation
motrice accusée et dans les états cataleptiques. Aucune relation entre
les thèmes délirants qui portent sur le temps et ces troubles d'appré
ciation élémentaire. H. W.
3° Sensations cutanées et sous-cutanées internes et algiques
588. — F. ALLEN et P.-A. MACDONALD. — The sensations of
temperature, pain and pressure (Les sensations de température, de
douleur et de pression). — Q. J. of Ph., XVIII, 4, 1927, p. 321-332.
La méthode des excitations intermittentes dont A. a fait un si
grand usage jusqu'ici va-t-elle pouvoir être appliquée à l'étude des
sensations de température et de douleur ? Toutes les tentatives
pour utiliser les stimuli normaux ayant échoué, l'auteur fait appel à
l'excitant électrique (courant continu interrompu) capable de
provoquer des sensations de froid, de douleur, et même de pression
dans certaines conditions. Dans les trois cas les résultats sont de
même allure. On ne peut ici parler de seuil de fusion, les grandes fr
équences n'étant accompagnées d'aucune sensation ; il y a seulement
un seuil d'apparition de la sensation, et si D est alors la durée d'une
onde de courant, on a :
D = k log I + c.
Avec la marge des intensités étudiées, les valeurs de D vont de
1 à 8 <r pour le froid, de 2 à 12 <r pour la douleur. Les droites repré
sentatives sont à une ou deux branches.
On peut se demander, en présence de conditions d'excitation aussi
éloignées des conditions normales, s'il est bien légitime de faire de
ces résultats une loi fondamentale du fonctionnement des appareils
sensoriels cutanés. * A. F.
589. — LUDOLPH FISCHER et JULIUS GRUNDIG. —Vergleich
von normal und tangential zur Hautoberfläche gerichteten Reizen in
ihrer Wirkung auf den Drucksinn (Comparaison de stimuli en di
rection normale ou tangentielle vis-à-vis de la surface cutanée, dans
leur action sur le sens tactile de pression). — Z. für B., LXXXVI,
1927, p. 508-515.
Avec un petit disque collé à la peau, une traction est exercée
grâce à un fil et un crochet, soit perpendiculairement à la surface
cutanée, soit parallèlement à celle-ci. CUTANEES ET SOUS-CUTANEES 535 SENSATIONS
Le rapport des seuils pour les deux modes de stimulation est de
2,2 avec une surface de 1,77 cm2 (r = 7,5 mm.), de 1,95 avec surface
de 0,8 cm* (r = 5 mm.), de 1,3 avec surface de 0,21 cm2 (r = 2,5 mm.),
de 1,2 avec surface de 0,07 cm2 (r = 1,5 mm.), le centre étant juste
placé sur un point sensible.
Les seuils tangentiels sont inférieurs, d'autant plus que la surface
est plus grande (et le nombre de points intéressés élevé).
Les auteurs attribuent l'efficacité supérieure du stimulus tangertiel
à son extension plus grande ; de fait, quand la peau est plus mobile,
son efficacité relative grandit. Sur la peau du genou fléchi ou étendu,
on trouve,\ quand la tension est plus grande même valeur des seuils
avec les deux formes de stimulation (1320 gr.), et seuil tangentiel
plus bas (400 gr. au lieu de 700), avec état relâché de la peau (rapport
de 1,75); facilitant la déformation et son extension. H. P.
590. — M. VON FREY et H. STRUGHOLD. — Ist der Drucksinn
einheitlich oder zweispaltig ? (Le sens de pression est-il unique ou
double ?)— Z. für B., LXXXVI, 2, 1927, p. 181-186. — M. VON
FREY, J. GRUNDIG et H. —Zur Frage der tiefen
Drucksinns (Sur la question du sens de pression profond). — Ibid.,
p. 227-230. — GOLDSCHEIDER. — Zur Frage der tiefen
Druckempfindungen (La question des sensations de pression pro
fondes), Klinische Wochenschrift, 1927, N° 20.
Von Frey continue à discuter avec Goldscheider et ses élèves la
question de l'existence d'un sens tactile profond distinct du sens
superficiel de la peau.
En pratiquant une anesthésie superficielle (qui ne s'étendrait pas
en profondeur, à l'inverse de ce que pense Gpldscheider) par intro
duction électroly tique, les seuils sont d'autant plus élevés que la
surface anesthésiée est plus grande (de 0 gr. 1 à 10 gr. pour 3, 8 cm2,
à 50 pour 13 cm2 et à 100 gr. pour 64 cm2), aussi bien pour la pression
que la traction ; c'est que l'excitation est due d'après les au
teurs, non à l'intervention d'un sens de pression profond qu'ils
n'admettent pas, mais à la propagation de l'excitation aux régions
voisines non anesthésiées. Alors que Cohen (Deutsche Zeitschrift für
Nervenheilkunde, 1926, t. XGIII, p. 245) a trouyé que l'injection
sous-cutanée ou intramusculaire de novocaïne entraînait une éléva
tion (au double ou au quadruple) du seuil d'excitation mécanique
de la peau déjà anesthésiée par iontophorèse, V. F., G. et S. n'ont
trouvé aucune différence et se montrent en désaccord complet avec
Cohen, non plus sur l'interprétation, mais sur le fait lui-même.
Go. discute, point par point, les arguments de Von Frey contre
l'existence d'un sens profond. H. P.
591. — M. VON FREY, L. FISCHER et J. GRUNDIG. — Beoba
chtungen über die Schwellen des Drucksinns bei bewegtem Reiz
(Observations sur les seuils du sens de pression pour un stimulus en
mouvement). — Z. für B., LXXXVI, 5, 1927, p. 503-507.
Une aiguille terminée par une bille de verre inclinée de 45° sur la
peau, tenue par un couteau suspendu entre deux vis est déplacée
par un dispositif mécanique, à des vitesses variables: Les recherches. S§l5 ANALYSES BiBLIOGRÂPHiQUÈS
sur S sujets, ont montré que le stimulus était d'autant plus1 efficace
que lé poids et la vitesse étaient plus grands. Avec 5 mgr., la sensa
tion est exceptionnelle, même à la vitesse maxima de 2,5 cm. par
seconde. Avec iO mgi1., l'excitation peut être déjà perçue à ia vitesse
minima 0,25 mm. par seconde, elle l'est assez régulièrement pour
15 cm. de parcours à là vitesse de 2,5 mm. (impression de contact
légèrement teintée dé chatouillement), sans qu'il y ait de différence
bien notable avec ià stimulation locale par des poils ; l'impression de
mouvement exige dés stimuli assez intenses et rapides. H. P^
SÖÖ. — W.-Ö. HÜLiN. — Äri experimental study of apparent tactual
movement (Etüde expérimentale de la perception tactile de mou
vement apparent). — j. of exp. Ps.,.X, 4, 1927, p. 293-320.
Après avoir étudié le mouvement apparent visible produit par
l'excitation successive de deux points de la rétine, on a recherché des
phénomènes analogues dans le domaine des autres sens : Benussi en
à décrit pour ia perception tactile. — H. emploie un appareil ana
logue ; deux contacts sont produits par la chute de deux pointes
mousses sur' l'âvant-bras ; l'appareil permet de régler la distance des
deux points touchés et là durée de l'intervalle. Les contacts durent
uniformément 150 à ; l'intervalle est tantôt positif, tantôt négatif
(c'ëst-à-dirë que le premier contact dure encore quand le second
s'établit) ; quelquefois lés deux excitations sont simultanées. Les
observateurs ont sous les yeux un tableau représentant par des
schémas lés différentes apparences qu'ils peuvent constater : deux
points simultanés distants ou confondus, deux points successifs
distants öu cöntigüs, mouvement toi al ou partiel (début ou fin
dé mouvement), rëctilignë ou courbé. Ils y ont d'eux-mêmes ajouté
une autre variété, le interne.
Le travail consiste eh une statistique de ces diverses apparences,
ciont on cherche là fr

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents