Sensations et Perceptions - compte-rendu ; n°2 ; vol.34, pg 722-837
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Description

L'année psychologique - Année 1933 - Volume 34 - Numéro 2 - Pages 722-837
116 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1933
Nombre de lectures 29
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

V. Sensations et Perceptions
In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 722-837.
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V. Sensations et Perceptions. In: L'année psychologique. 1933 vol. 34, n°2. pp. 722-837.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1933_num_34_2_29927ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 722
Entre la durée totale du sommeil et l'âge chronologique, la corréla
tion brute est négative ; mais après élimination de l'influence de l'âge
mental, elle devient égale à + 0,39 ± 0,11. Par contre, le coefficient
de corrélation avec l'âge mental reste négatif, même après élimination
de l'influence de chronologique : — 0,71 ± 0,06. L'agitation
pendant le sommeil et le temps mis à s'endormir sont liés par les
coefficients de + 0,52 ± 0,09 pour le jour, de + 0,66 ± 0,07 pour
la nuit. A. B.-F.
1029. — M. M. REYNOLDS et H. MALLAY. — The sleep of young:
children (Le sommeil des jeunes enfants). — J. of genet. Ps.r
XLIII, 2, 1933, p. 322-351.
Un groupe de 34 enfants a été observé systématiquement, pendant
les périodes de repos, par les surveillantes d'une école maternelle..
La durée moyenne du sommeil pendant 24 heures a été de 12 h. 30 m.
à 2 ans, de 11 h. 23 m. à 3 ans, de 10 h. 57 m. à 4 ans. Les fluctuations
quotidiennes sont importantes, mais les quantités moyennes de som
meil pour la semaine entière sont assez constantes.
Des modifications dans les conditions de milieu ont pu entraîner
quelques changements du rythme et de la quantité de sommeil,
mais d'une façon générale l'auteur pense que la durée totale du
sommeil est conditionnée par l'état physiologique de l'enfant au
point de ne pouvoir être que faiblement réglée par de nouvelles
habitudes. A. B.-F.
1030. — K. T. OMWAKE et M. LORANZ. — Study of ability to
wake at a specified time (Étude de la capacité de se réveiller à une
heure déterminée). — J. of appl. Ps., XVII, 4, 1933, p. 468-474.
Sur une vingtaine d'étudiantes, il est apparu que les sujets qui
croient pouvoir se réveiller à une heure voulue y réussissent effectiv
ement mieux que pelles qui ont conscience de ne pouvoir le faire ; chez
les premières, dans 50 % des cas le réveil a eu lieu à un moment qui
ne s'écartait pas de plus d'une demi-heure de l'heure fixée. Parmi les
autres, 10 % seulement y réussissaient. On se réveille plus facilement
à l'heure voulue après 4 h. 30 du matin qu'au début de la nuit.-
D. W.
V. — Sensations et perceptions
1° Généralités
a) Lois de la sensation et de la perception. Synesthésies
Illusions et sens spatial1
1031. — E. ZINNER. — Ueber die Darstellung der Reizempfin
dungskurve ( Sw la représentation de la courbe qui relie la sensation
au stimulus). — Z. für Sin., LXIV, 3, 1933, p. 175-176.
Z. a proposé une formule trigonométrique pour exprimer, plus
exactement que parla relation fechnérienne, la relation de l'intensité
de la sensation avec celle du stimulus, et il a montré — étant astro-
1. V. aussi les n°" 9, 148-164 et 1167. .
ET PERCEPTIONS. GENERALITES 723 SENSATIONS
»orne — la validité de sa formule pour les appréciations de luminos
ités stellaires (cf. An. Ps., XXXI, n° 865).
D'après cette formule c'est la tangente à la sensation qui est pro
portionnelle au logarithme du stimulus.
Ayant pris connaissance des études de Hecht; proposant des fo
rmules de signification photochimique, à constantes différentes pour
tes bâtonnets et pour les cônes, d'après les résultats classiques de
Brodhun dont la marge énorme va de 1 à 50 millions (alors que ses
déterminations sur 8 grandeurs stellaires étaient comprises entre
1 et 1.500) il a, d'une part critiqué l'interpolation de Hecht qu'il ne
trouve pas satisfaisante, et repris d'autre part sa formule générale,
dont il trouve qu'elle peut encore s'appliquer.
Appelant N les -clartés (en réalité les logarithmes du stimulus
lumineux) et E les niveaux de sensation (avec un Eo = 140 pour
un N<, = 3,55), il reprend sous cette forme sa formule
BtgC(E0 — E) = N0-N
Avec les valeurs suivantes des constantes,
B = 1,676 C = 0,506
la comparaison des valeurs observées de Brodhun N et des valeurs
calculées (recherchant, à l'opposé de ce qu'on fait d'habitude, le
niveau de stimulus pour un niveau donné de sensation), pour une
série de niveaux pris dans là marge totale des mesures, donne les
résultats ci-dessous.
E N observé N, calculé E N observé N calculé
5,75 ' 242,9 5,74 49,3 1,75 1,82
227,3 5,25 5,18 33,2 1,25 1,24
206,5 4,75 4,67 21,3 0,75 0,64
180,2 4,25 4,17 12,5 0,25 0,04
150,8. 3,75 3,71 7,1 9,75 9,55
3,9 121,4 3,25 3,27 9,25 9,21
95,1 2,75 2,85 2 8,75 8,99
70,1 2,25 2,36 0,8 8,25 8,83
Les écarts sont, tout de même assez grands et d'autre part, la
formule, rappelons-le est purement empirique.
On ne peut vraiment pas dire qu'elle soit satisfaisante.
H. P.
1032. — W. FRÖHLICH. — Kann die Empfindungszeit gleich Null
werden (Le temps de sensation peut-il devenir nul ?). — Ps.,
Forsch., XVII, 1933, p. 343-349.
Suite d'une polémique sur le temps de sensation mesuré par la
méthode de Fröhlich. Il ressort d'une expérience de Metzger que
cette interprétation conduirait à l'idée absurde que ce temps pourrait
s'annuler. F. rejette cette conclusion ; mais le désaccord porte sur les,
faits eux-mêmes, comme le montre une courte note de Metzger,
P. G. 724 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
1033. — V. v. WEIZSÄCKER. — Was lehrt die neuere Pathologie
der Sinnesorgane für die Physiologie der Sinnesleistungen ?
(Qu'enseigne la nouvelle pathologie des organes des sens à la physiolo
gie des processus sensoriels ?). — Z. für Sin., LXIV, 1-2, 1933,
p. 79-91.
Ayant fait de nombreuses recherches neuropathologiques en
employant des méthodes précises d'exploration sensorielle, l'auteur
croit pouvoir en dégager des indications théoriques générales : On ne
peut plus admettre les conceptions simplistes des fonctions sensorielles
conçues comme basées sur des processus élémentaires, en disposition
géométrique stable ; les processus sont complexes, en interaction,
avec des variabilités, des suppléances, des transformations que la
pathologie exagère mais qui existent déjà à l'état normal. W. va
jusqu'à admettre une certaine non-spécificité fonctionnelle.
H. P.
1034. — Y. RENQVIST. — Das Messen in der Sinnesphysiologie
im Lichte der Wissenschaftslogik (La mesure en physiologie des
sens à la lumière de la logique des sciences). — Forschungen und
Fortschritte, IX, 25, 1933, p. 367-368. — Ueber die begriffliche
Bestimmung der Sinnesinhalte (das Messen in der Sinnesphysiolog
ie) und Über das Webersche Gesetz ( Sur la détermination concept
uelle des contenus sensoriels — la mesure en physiologie des sens —
etsurlaloi de Weber). — Erkenntnis 111,4-6, 1933, p. 348-366.
Dans la revue de Carnap et Reichenbach, R. expose des vues qui
s'inspirent des conceptions logistiques de Carnap.
La recherche des concepts fondamentaux de la physiologie des
sens, des concepts de stimuli, représente un stade à un niveau plus
profond que celle des fondements des concepts physiques ; mais les
mêmes règles générales s'appliquent, et en particulier la mesure
représente un double aspect, de détermination topologique et de
détermination métrique. (Cf. An. Ps., XXXIII, n° 886.)
Dans une détermination de seuil absolu, on procède topologique-
ment, en rapprochant des grandeurs physiques égales de perceptions
égales (recherche d'une grandeur physique dont la valeur sera cons
tante quand lui correspondra une sensation de valeur constante, ici
la sensation liminaire).
En revanche dans la détermination des seuils différentiels on
procède métriquement, car il n'y a plus coïncidence seulement d'un
point, mais de plusieurs, correspondance d'échelles ; on ordonne deux
séries de grandeurs entre lesquelles existera une certaine relation
définie : on fait correspondre à des différences définies de la grandeur
physique du stimulus des différences égales de niveau de sensation.
La loi de Weber exprime la relation des échelles dans le cas où il y a
homogénéité, ce qui est le cas le plus simple.
A ce propos R. revient

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