Sensations lumineuses et chromatiques. L adaptation. Topographie de la sensibilité - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 469-479
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Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 469-479

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Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 469-479
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation.
Topographie de la sensibilité
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 469-479.
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b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité. In: L'année psychologique. 1925 vol. 26.
pp. 469-479.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6278SEÎSSAT10N ET PERCEPTION 469
est peu étendu, souvent même fortement resserré concentriquement,
tandis que pour le blanc, il est en général presque normal. Ces alté
rations fonctionnelles sont dues, pour Hayashi, exclusivement aux
lésions des couches externes de la rétine. Le pigment de l'épithélium
pigmentaire de la rétine des Pigeons privés de cristallin, et adaptés
à l'obscurité, présente une situation toujours plus profonde que celle
des normaux. C'est à cette profonde des pigments qu'est due
l'action directement nocive, sur l'oeil privé de cristallin, des rayons
lumineux à courte longueur d'onde. P. B.
b) Sensations lumineuses et Chromatiques
V adaptation. Topographie de la Sensibilité
E. ENGELKING et F. POOS. — Ueber die Bedeutung des Stereo-
Phänomens fur die isochrome und heterochrome Hellig keits ver
gleichung (Sur la signification du« ste'réophénomène », pour la com
paraison de clarté et hétérochrome). — Ar. für O., CXIV,
1924, p. 340-379.
Le « stéréophénomène » de Pulfrich consiste en une impression
de relief, de différence de profondeur engendrée par la vision d'un
mobile avec une de clarté dans les images des deux yeux :
un pendule oscillant décrit un cercle apparent quand un verre noirci
est placé devant un des yeux. Le phénomène est dû à l'inégalité des
temps de latence des sensations de chaque œil, corrélative des diffé
rences de clarté, et Pulfrich a mis au point, sur cette base, une mé
thode générale de photométrie, et en particulier de photométrie
hétérochrome.
Deux élèves de Von Kries ont, dans ce travail, étudié de façon
approfondie le phénomène de Pulfrich et mis au point sa valeur
réelle.
Ils ont mesuré l'action quantitative, sur l'effet stéréoscopique, de
la vitesse du pendule, cet effet allant d'une profondeur de lmm,5
(pour une demi-période de 65 sec) à une de 57 millimètres (pour une
demi période de 0,30 sec) : La profondeur décroît très vite au début
quand la durée de période s'allonge, puis de plus en plus lentement
(elle est de 35 millimètres pour 1 sec, de 6mm5 pour 8 sec, 3mm5 pour
16,5 sec).
Voici la relation obtenue entre Passombrissement d'un œil et la
profondeur de l'effet, pour une vitesse constante du pendule (40 pé
riodes à la minute), chez les deux auteurs comme sujets, en indi
quant le taux de lumière transmis à l'œil assombri pour 100 trans
mis à l'autre œil :
Profondeur (en mm) 10 20 30 40 50 60
!*«<.*— - - u l:t \i 25 m,} S;;::::
le Ji. calcul 50 centimètres indique que de la distance différence et 38 des périodes temps (amplitude de latence de des 13,7cm). sensa
tions des deux yeux atteint 2,3 a pour un effet de 5 millimètres, 4,9 470 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
pour un effet de 10 millimètres. En comparant les effets après adap
tation à la clarté ou à l'obscurité, toutes choses égales d'ailleurs, on
trouve que la différence des temps de latence est plus grande dans
l'adaptation à l'obscurité (24,9 a au lieu de 10,6 <r, pour un rapport
des éclairements de 100 à 6,9).
Si on a une différence de temps de 10,6 a quand le rapport des
clartés est de 16 à 1 environ, la différence passe à 6,8 s pour un rap
port de 4 à 1.
La plus petite différence dans les temps de latence des sensations
qui puisse être perçue — sous la forme de l'effet stéréoscopique
minimum, correspondant à 1 millimètres de profondeur apparente —
est de 0,4 à 0,5 <j, d'environ un demi-millième de seconde.
Au point de vue de la photometric hétérochromatique, les auteurs
se sont demandé si deux clartés jugées égales comme ayant un même
effet, comme « stereogleich » sont égales par une des autres méthodes
(par exemple celle du champ le plus petit). En comparant avec un
œil assombri par un coin réglable, l'autre œil voyant à travers un
écran rouge ou bleu, on obtient la clarté pour l'œil assombri qui
donne un effet stéréoscopique donné ; les résultats montrent une re
lation linéaire parallèle avec l'écran rouge et avec l'écran bleu.
Mais que se passe-t-il quand on a une adaptation préalable à l'obs
curité ou à une assez forte clarté ? Voici les pourcentages de lumière
transmis à l'œil obscure donnant la « stéréoégalité » dans les deux
états pour la lumière rouge et pour la bleue :
Rouge-gris Bleu-gris
Clarté Obscurité Clarté Obscurité
2,5 33 3,6 7,6
2,1 31 3,8 8,2
Ainsi un rouge qui est égal à un gris très sombre dans l'adapta
tion à la clarté l'est à un gris très clair dans l'adaptation à l'obscur
ité, tandis que le bleu sera égalisé à un gris plus clair dans le premier
cas, plus sombre dans le second. Il y a là un phénomène de Purkinje
inverse : Le rouge est plus éclairci que le bleu par l'adaptation à
l'obscurité.
Si l'on compare à la méthode du champ minimal (a) la méthode
de Pulfrich (b), on trouve un désaccord notable, d'après les pour
centages de lumière transmis à l'œil observé dans chaque cas :
E P
a b < ■i 6
Ronge 8,7 3 8 ,7 ,4 3, 4,
Bleu 6,8 1 6 ,8 ,0 9, 10,
Le gris égal au rouge dans la comparaison des clartés subjectives
est plus clair que le gris égal d'après l'effet stéréoscopique, et inver
sement le gris égal au bleu est plus sombre.
C'est que. dans la méthode de Pulfrich, la comparaison des clartés st.\s.i.i.o.N tï l'i.nuiii'rioN 471
repose sur la seule différence des temps de latence, qui n'est fonction
des seules différences de clarté que toutes choses égales d'ailleurs.
Avec des écrans colorés, des adaptations différentes de l'œil, le temps
de latence est affecté dans la mesure, selon Engelking et Poos qui
voient là une confirmation de la dualité rétinienne soutenue par leur
maître Von Kries, où interviennent davantage les cônes ou les
bâtonnets : Les cônes ont des temps de latence de sensation plus
courts que les bâtonnets ; le rouge, et l'adaptation à la clarté, mettent
en jeu les cônes ; le bleu et l'adaptation à l'obscurité tendent à mettre
en jeu surtout les bâtonnets.
Mais, à cet égard, les auteurs n'établissent pas que les différences
ne se retrouveraient pas dans la région fovéale, dépourvue de bâ
tonnets ; et l'on peut penser que les différences tiennent à une rapi
dité inégale des processus chromatiques dans les cônes, qui par leur
fonction spatiale doivent intervenir de façon prédominante dans
l'effet de relief, ou du moins y tiennent une très grande place.
Et le travail des auteurs vérifie la lenteur plus grande de la percep
tion du bleu que de celle du rouge, à clarté égale, déjà mise en évi
dence par toute une série d'expériences concordantes. H. P.
H.-N. BRADBROOKE et H.-E..ROAF. — An examination of the
sensitivity to different regions of the spectrum of individuals
with hypochromatic vision (Examen de la sensibilité lumineuse,
dans différentes régions du spectre, chez des individus ayant une
vision hypochromatique). — Q. J. of Ph. XV, 3 et 4, 1925, p. 447-
450.
Recherche entreprise dans l'intention de déterminer si l'hypo-
chromatisme est nécessairement accompagné d'une diminution de
sensibilité lumineuse pour certaines longueurs d'onde. Il s'agirait
plutôt d'un affaiblissement du pouvoir de discrimination, dans les
régions du spectre où l'individu se montre différent du normal.
A. F.
FRANKLIN O. SMITH. — An experimental study on retinal sen
sitivity and discrimination for purple under different degrees of
intensity of stimulation (Etude expérimentale de la sensibilité et du
pouvoir de pou

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