Sensations lumineuses et chromatiques. L Adaptation. Topographie de la sensibilité. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 627-643
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Sensations lumineuses et chromatiques. L'Adaptation. Topographie de la sensibilité. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 627-643

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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 627-643
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 16
Langue Français
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Extrait

b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'Adaptation.
Topographie de la sensibilité.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 627-643.
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b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'Adaptation. Topographie de la sensibilité. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29.
pp. 627-643.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4869MOTRICITÉ OCULAIRE 627
h) Sensations lumineuses et chromatiques. L'Adaptation. Tapo graphie-
■ ■■■ de la ■■Sensibilité x
797. — LOUISE L/, SLOAN. — The" effect' of intensity öf light,
- state of adaptation of eye, and size of photometric field on the visi-
v " bility curve. A study of ttte Purkinje phenomenon (L'effet de V in
tensité de la lumière, de l'état d'adaptation de l'œil, et de la grandeur
du champ photométrique sûr la courbe de visibilité. Etude du phéno-
' mène de Purkinfe). — Ps. Mon,, XXXVIII, 1 (173), 187 pages.
'; (Dissertation, BrynMawr),. 1928.
"' juxposé historique,' description de la méthode et. énoncé des ré
sultats.
Recherches sur la courbe de visibilité spectrale à un certain nombre
de grandeurs lumineuses (9 à 12). entre 75 b. m, elles environs. du
seuil (0,05 à 0,001 b._ m.) pour. uite dimension foveale et une extra-
fovéale du champ, dans l'adaptation à la lumière et dans l'adaptation
à, l'obscurité, en durée constante d'exposition (2 secondes) ; mesure di-
fecte de l'énergie par thermopile.
Comparaison directe pour égalisation des cïartés „'(photométrie
hétérochrome). Pour le contrôlé de là fixation fovéalè, la méthode
de la tache aveugle a été utilisée (4 points lumineux projetés sur la
tache aveugle doivent rester invisibles pendant la comparaison,,
sinon le résultat est éliminé).
". Les résultats essentiels sont les suivants : le changement de forme
de la courbe de visibilité avec l'intensité se manifeste pour tous les
éclairements utilisés, mais le point de visibilité maxima ne change
plus à partir d'un certain niveau (de 0,2 b. m.), fixé à 557 mjx environ.
Pour les faibles éclairemeuts., la visibilité maxima se déplace vers
les courtes longueurs d'öjodft, dans l'adaptation à l'obscurité,, jusque
vers 500 ni{*. avec un champ circulaire dépassant la fovéa (de 4°49')
et vers 540 m.fA seulement avec un champ fovéal (de" 57') ce qui in
diquerait l'existence, à un taux moindre, mais appréciable, du .ph
énomène de Purkinje dans la fovéa. Dans l'adaptation à la. lumière,
quand, l'intensité décroît, il n'y a pas de changement du point de.
visibilité maxima avec un champ fovéal, et il y aurait déplacement
vers les grandes longueurs d'onde (580 m\i) avec le champ dépassant
la fovéa, soit le renversement du phénomène de Purkinje (constaté
également par élargissement de la courbe de visibilité vers les grands \
par décroissance d'intensité entre 75 et 1 ou 2 b. m.).
,. Il n'y a aucun essai d'élaboration théorique des résultats qui,
pour une part sont en désaccord avec les données fondées sur la su
perposition des deux systèmes des cônes et bâtonnets : la visibilité
maxima à 580 va\x se rencontrerait seulement dans une région où les
cônes sont mélangés aux bâtonnets et non dans la fovéa, et seulement
pour des intensités moyennes, non pour les grandes (ce qui contredit
toute une série, de données expérimentales). Dans la fovéa, le phéno-
■ 1. Yoir aussi les -N»? 775-J&2-J92-J039-il92-il93. 628 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
mène de Purkinje se manifesterait par un déplacement moyen de la
visibilité maxima (de 540 à 557 m^), l'amplitude du déplacement
étant réduite dans les deux sens.
' Mais ces résultats ne peuvent être considérés comme acquis. Si les
conditions physiques paraissent satisfaisantes, les données psycho
physiologiques le sont moins : Aucun renseignement sur le sujet qui
semble avoir été exclusivement l'auteur. Pas de données sur le poids
des mesures et leur variabilité (alors que la photométrie hétérochrome
comporte un haut degré d'incertitude).
La possibilité, déjà signalée, de présence de quelques bâtonnets
dans la fovéa de certains individus, ne permet pas, en particulier,
de donner une importance décisive, contre la conception cohérente
actuelle du phénomène de Purkinje, à la manifestation, chez un indi
vidu d'un certain déplacement du point de visibilité spectrale
maxima en fonction de l'intensité dans la fovéa. H. P.
798. — M. HEINZ et F. LIPPAY. — Ueber die Beziehungen
zwischen der Unterschiedsempfindlichkeit und der Zahl der erregten
Sinnesele mente (Sur les rapports entre la sensibilité différentielle et
le nombre des éléments sensibles excités). — Pf. A., CCXVIII, 1928,
p. 437-447, et Id., CCXIX, 1928, p. 462-466.
La sensibilité aux différences d'éclat dépend de la grandeur de
l'image rétinienne. Les auteurs étudient comment se présente le
phénomène dans la fovea, puis dans la rétine périphérique. Un écran
diffusant est observé à travers 6 diaphragmes dont les surfaces
croissent en progression géométrique. On réalise l'accroissement
juste perceptible d'éclat en augmentant dans une proportion suff
isante la surface libre du diffuseur. Dans la fovea, cette proportion
passe de 21, 7 % à 3,1 % lorsque la surface du champ passe de 1 à
243. A la périphérie l'effet est à peu près 3 fois plus intense.
Les auteurs montrent que les variations subjectives d'éclat en
rapport avec la surface, et — en excitation fovéale — le fait de
pénétrer progressivement dans des régions de sensibilité différent
ielle plus grande, ne peuvent expliquer entièrement le phénomène.
Celui-ci dépend directement pour sa plus grande part d'une sommat
ion spatiale en rapport avec le nombre d'éléments excités. Gomme
on devait s'y attendre la capacité de sommation est plus grande pour
les bâtonnets que pour les cônes. A. F.
799. — J. A. VAN HBUVEN. — Simultaneous contrast under
various conditions [Contraste simultané dans des conditions variées)*
— Br. J. of Ps., XVIII, 4, 1928, p. 405-420.
Dans le même journal, en 1926, l'auteur a décrit l'appareil qu'il
emploie pour étudier le contraste simultané. Il a surtout cherché à
distinguer le véritable simultané, effet subjectif, du phé
nomène physique de l'aberration, qu'il est difficile d'en séparer.
Il donne ici les résultats numériques de ses nombreuses expériences,
obtenus avec des lumières d'intensité et de couleurs variées. La
différence entre les valeurs subjectives et objectives donne la
mesure du contraste simultané proprement dit.
L'étude des valeurs objectives montre que le phénomène de l'irra- MOTRICITÉ OCÜLA1HE 629 VISION.
diation est à son maximum avec la lumière blanche et à son minimum
avec le rouge ; le vert et le bleu sont intermédiaires.
Pour les valeurs subjectives, cette loi ne s'applique pas. Pourtant
ici encore, le rouge a la valeur minima.
En lumière blanche, l'effet de contraste diminue avec l'intensité
de la lumière. Mais les différences observées sont beaucoup moins
grandes pour les valeurs subjectives que pour les valeurs objectives.
Pour les lumières colorées, rouge, bleue, verte, les variations d'in
tensité produisent des effets analogues. G. P.
800. — M. FOCHT. — A theory of simultaneous color-contrast {Une
théorie du contraste simultané des couleurs). — Ps. Rev., XXXV, 1,
1928, p. 87-91.
Pour qu'il y ait effet de contraste entre des couleurs, il faut, se
lon F., qu'une certaine quantité de couleur blanche soit mélangée à
la surface colorée.
C'est ce qui résulterait des expériences de l'auteur, faites avec des
verres colorés.
L'effet de contraste ne pourrait-il s'expliquer alors de la façon
suivante ? De la perception de la couleur blanche réfléchie par la
surface eolorée serait éliminée la du fond, ceci en vertu du
principe de relativité, selon lequel, quand un organe des sens est

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