Sensations lumineuses et chromatiques. L adaptation. Topographie de la sensibilité. - compte-rendu ; n°1 ; vol.41, pg 541-560
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Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité. - compte-rendu ; n°1 ; vol.41, pg 541-560

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Description

L'année psychologique - Année 1940 - Volume 41 - Numéro 1 - Pages 541-560
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1940
Nombre de lectures 77
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation.
Topographie de la sensibilité.
In: L'année psychologique. 1940 vol. 41-42. pp. 541-560.
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b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité. In: L'année psychologique. 1940 vol. 41-
42. pp. 541-560.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1940_num_41_1_8560VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 541
Le scotome est positif (tache noire) dans les lésions chorio-
rétiniennes, et négatif (simple lacune) dans l'atteinte du faisceau
maculaire-et des voies en avant du chiasma, avec une forme de cécité
uniquement chromatique parfois dans l'arachnoïdite (ou en tout cas
extension plus grande du scotome chromatique). H. P.
b) Sensations lumineuses et chromatiques
L'adaptation. Topographie de la sensibilité
746. — H. KÖNIG et H. LÛT H Y. — Neuere Untersuchungen über
die Hellempfindlichkeit des menschlichen Auges (Nouvelles recher
ches sur la sensibilité à la clarté de Vœil humain). — Helvetica
Physica Acta, XI, 1941,^. 145-14"6.
La Commission internationale de l'éclairage. n'a pas voulu modif
ier, en 1939, les valeurs de visibilité spectrale antérieurement adopt
ées. Les auteurs indiquent les principaux résultais des recherches
de contrôle entreprises par Jaggi.
La densité lumineuse (Leuchtdichte) dépend dès valeurs de visi
bilité spectrale, qui varient avec la brillance, augmentant de 30 %
dans le rouge pour un sujet normal quand on passe de 50 à 500 asb.
Les données de la photométrie dé papilloteraient de Jaggi ont
indiqué des écarts atteignant, pour la valeur moyenne, 20 % dans
le bleu, 10 % dans le rouge, 5 % dans le jaune et l'orangé, par rap
port aux valeurs-étalons de la Commfesion internationale,
H. P.
747. — J. van ESSEN. — Étude psychophysiologique sur l'obscurité.
— Ar. néerl. de Ph., XXIV, 1940, p. 488-554.
La visibilité de l'obscurité apparaît à l'auteur comme une réalité
psychique, dépendant d'une stimulation interne de l'organe visuel.
Il y a, dans l'obscurité, un noir lumineux, une clarté obscure et
des nuages lumineux, la lumière propre de la rétine étant engendrée
par la circulation sanguine ganglionnaire, avivée par des clignements
de l'œil, et le « gris central » constitue en quelque sorte une image
endogène du cerveau.
L'obscurité photiquè maintiendrait un espace visuel et jouerait
un rôle dans l'incitation à l'activité.
Les « organes de l'obscurité », yeux photogènes des poissons de
profondeur, assurant un éclairage de la rétine, serviraient avant tout
à maintenir l'activité motrice (une compensation par d'autres sens
devant intervenir chez les animaux cavernicoles). .
Le « tapis », dans les yeux d'animaux à mœurs crépusculaires,
ferait de ceux-ci des organes d'obscurité photiquè, l'illumination
intraoculaire .étant obtenue aux dépens de la capacité discriminative.
La fonction phototonique serait primitive, et l'histoire phylogé-
nétique de l'œil des vertébrés témoignerait d'une lutte incessante pour
adapter l'organe à une nouvelle fonction de vision
H. P.
748. — O. GŒBEL. — Weissempfindung. Erregung der Netzhaut
auch durch Longitudinalstrahlen ? (Sensation de blanc. Excitation .
'

'
■ ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 542
de la. rétine aussi par des rayons longitudinaux ? ). — Ar. für O.r
CXLI.I, 4, 1940, p. 491-494.
Hypothèses physique (la lumière peut comporter aussi des
ondes longitudinales) et physiologiques.: les bâtonnets seraient les-
organes récepteurs de ces ondes et produiraient la sensation du lu
isant (lumière inconstante, « inquiète »... ; cette attribution repose sur
des observations sommaires) et, à côté des cônes sensibles seulement
aux couleurs, des « cônes blancs » répondraient à toute lumière. ■-.;'■ ■•■ - ,; ■■ D. - G.
749. — H. PIÉRON. — La loi d'Abney et la surévaluation chromat
ique dés brillances. — C. R., CCXII, 1941, p. 284^286.
Résumé des résultats de recherches exposées dans un mémoire de
Y Année Psychologique (t. '40,. p. 52-83). H. P.
750. — P. J. BOUMA. — Der Zusammenhang zwischen den Be
griffen Leuchtdichte, Helligkeit, Dunkelleuchtdichte, usw (La
connexion entre les concepts de densité /lumineuse, clarté, densité
lumineuse à Vobscurité, etc.). — Physica, VIII, 1941, p. 413-424,
La « Leuchtdichte » est proportionnelle à l'intégrale des sommes
d'énergie rayonnée par unité ^lé longueur d'onde en un steradian,
chaque seconde, affectées de leur coefficient de visibilité, celui'ci étant
différent dans l'adaptation à la liynière, et dans l'adaptation à
l'obscurité (où intervient la (( Dunkelleuchtdichte ». H. P. .
751. — C. E. FERREE et G. RAND. — A convenient and practical
means for studying light and color minima in any part of the
retina, (Un moyen adapté et commode pour déterminer les seuils de
lumière et de couleur en quelque partie que ce soit de la rétine).
J. of éxp. Ps.,. XXVI, 1940, p. 28-52.
Des deux principales méthodes employées en médecine pour
mesurer la sensibilité de la rétine à la lumière blanche ou colorée,
méthode des seuils absolus et différentiels, méthode campimétrique
des limites, la première, faute d'un moyen convenable pour présenter
en n'importe quel point du champ rétinien un stimulus dont l'inten
sité puisse être variée, s'en/ tient ordinairement à la mesure de la
sensibilité en vision centrale, la seconde s'occupe bien de la sensibilité
périphérique mais elle ne permet pas. à l'expérimentateur de faire
,1a détermination là où il le veut. Il faut combiner les deux méthodes
pour unir leurs avantages et éliminer leurs inconvénients. A cet effet,
dans le çampimètre ordinaire qui porte leur nom, les A. ont adjoint
à la lampe un appareil spécial qui permet de varier l'intensité de
l'illumination sur l'arc du campimètre d'une manière continue de .
zéro à la pleine lumière sans altérer la couleur ou la composition de-
la lumière, ni la grandeur, forme et position de l'aire illuminée.
Cette adjonction fournit -le moyen de déterminer facilement et
convenablement les seuils de lumière et de couleur en quelque point
que ce soit du champ rétinien et elle permet à la méthode des limites-
d'employer des stimuli d'intensités différentes en gradation continue :
ce que les A. prouvent en se livrant à une détermination préliminaire
de minima, qui montre l'existence, du centre à la périphérie du champ .
MOTRICITÉ OCULAIRE 543 VISION.
rétinien, de gradients de sensibilité à la lumière blanche et à la lumière
colorée, ainsi que de variations de ces gradients, variations qui
peuvent être dues, entre autres causes, à des troubles pathologiques.
, A. T.
752. — A. KÜHL. — Die Abhängigkeit der Unterschiedsschwelle
von der Objektgrösse und Umfeldleuchtdichte (La dépendance
des seuils différentiels vis-à-vis 'de la grandeur des objets et de la
brillance du champ). — Z. für Instr., LX, 1940, p. 293-304.
Relation d'expériences faites par deux collaborateurs, Shen-Nan
Lu et Fortmiller pour vérifier des assertions fondées sur des extrapol
ations dans un travail antérieur (Theorie der Lichsinns, Z. für
Instr., LVIII, 1938, p. 469). «
La limite de visibilité de petits objets sombres (orifices sur fond
noir pratiquement absolu) passe de 39,8" aux plus faibles brillances
à 25,2" pour la brillance optima du fond (0,0355 stb.), avec remontée
a 28" des brillances plus fortes. La valeur de Schober (1938),
de 27" au minimum à la brillance de 0,046 stb. est en bon accord.
Pour les diverses surfaces sont données les courbes, d'allure
analogue, reliant le logarithme du seuil différentiel au logarithme dé
la brillance, avec un optimum, mais les différences des paramètres
ne permettent pas d'opérer un simple transfert des courbes, la loi
de changement de clarté d'un objet avec la brillance du fond dépen
dant de la grandeur de l'objet.
K. se disait en accord avec Schönwald (1939) qui protest

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