Sexe. Milieu. Race. Famille - compte-rendu ; n°1 ; vol.30, pg 422-435
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Description

L'année psychologique - Année 1929 - Volume 30 - Numéro 1 - Pages 422-435
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1929
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Sexe. Milieu. Race. Famille
In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 422-435.
Citer ce document / Cite this document :
b) Sexe. Milieu. Race. Famille. In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 422-435.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1929_num_30_1_4949422 . ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
totales d'apprentissage se trouvent liés entre eux par de fortes
corrélations positives allant de 0,88 à 0,98. Les corrélations avec
l'âge mental sont également élevées (environ 0,70). Elles sont plus
faibles avec l'âge chronologique. A.* B.-F.
423. — ENRIQUE MOUCHET. — La perceptibilidad tactil del
ciego (La perceptivité tactile de V aveugle). — Prensa Medica argen-
tina, décembre 1929. Extrait, 10 pages.
En repérant des points bien définis sur la pulpe des doigts, et en
recherchant l'acuité discriminative avec le compas haphiesthésimé
trique de Mercante et Calcagno (qui permet d'exercer des pressions
constantes et de lire les écarts sur un cadran avec agrandissement par
le jeu d'une aiguille à molette), l'auteur a constaté, parla comparaison
de douze aveugles (entre 13 et 22 ans) et de douze voyants (entre
11 et 68 ans), que la finesse de discrimination spatiale n'était aucu
nement supérieure chez les aveugles (l'écart minimum étant chez les
uns ou les autres de 0 mm. 9), et qu'il n'y avait même pas de diff
érence chez les aveugles entre le doigt « liseur » et les autres.
Toutefois, si l'on compare l'acuité des divers points repérés, on
constate que, chez les voyants, il y a, sur la pulpe de l'index droit, une
hétérogénéité dans la distribution d'acuité et qu'en un des points la
capacité discriminative est nettement supérieure, tandis que, chez
les aveugles, les différences sont beaucoup moindres, l'acuité étant à
peu près égale en tous les points. H. P.
423. — F. TILNEY. — A comparative sensory analysis of Helen
Keller and Laura Bridgman. I. Meohanisms underlying the senso-
rium. II. Its bearing on the-further development of the human brain
{Analyse sensorielle comparative de H. K. et L. B. I. Mécanismes
conditionnant le sensorium. II. Rapport avec le développement
ultérieur du cerveau humain.) — -Ar. of Neurology and Psychiatry,
XXI, 1929, p. 1227-1236 et 1237-1269.
L'auteur discute diverses théories de la sensibilité (de Head, de
Parsons, de Ariens Kappers, de Boring entre autres). La sensibilité a
bien une double valeur, discriminative et affective, dont l'une cor
respond à la direction, l'autre à la protection.
Entre les deux cas examinés des deux célèbres déficientes
sensorielles, les différences paraissent uniquement dues à l'entraîn
ement éducatif. Les résultats obtenus dans le développement général
sont de nature à établir, aux yeux de T., que le cerveau n'a pas
atteint le plein développement de ses capacités, et doit être considéré
comme étant encore à un stade précoce d'évolution. H. P.
b) Sexe. Milieu. Race. Famille l
g4. — Ç. CHAMPY. — Psycho-physiologie des âges et des spxes.
— R. ph., CVII1, 1929, p. 5-47. •
Ce travail, qui forme un chapitre de l?i nouvelle édition du Traité
1. Voir aussi les n« 510, 561, 970, 1157, 1186, 1266, 1292. DIFFERENTIELLE 428 PSYCHOLOGIE
de Psychologie du Dr G. Dumas, a pour but d'examiner les bases
physiologiques des variations psychologiques qui caractérisent les
âges et les sexes. Le développement psychique a pour base matérielle
non seulement le neuro-sensoriel, mais aussi le déve
loppement somatique tout entier. La croissance résulte de la multi
plication des cellules et de la différenciation de chaque cellule en
particulier. Celle-ci, qui accroît la complexité de l'organisme, est
surtout capitale dans le développement des organes neuro-sensoriels.
Tous les éléments nerveux tirent leur origine de Pépithélium externe,
de sorte que, dans la phylogénie, les cellules ont été sensorielles
avant d'être des éléments d'association. Le processus essentiel du
développement du système nerveux est l'accroissement de la taille
des cellules et de leur complication, l'augmentation du nombre et
de la longueur de leurs prolongements dendritiques, qui crée de nouv
elles possibilités d'association.
La croissance du système nerveux, comme du corps dans son en
semble, soit être déterminée à la fois par des causes innées héréditaires
et par des causes éducatives et occasionnelles, mais surtout par les
secondes, parce que toutes les potentialités héréditaires ne sont pas
fonctionnelles. L'éducation ne crée pas de connexions nouvelles, elle
met simplement en service des connexions préexistantes et probable»
ment les développe aux dépens d'autres, qui restent latentes ou
s'atrophient. Certains caractères acquis, et en particulier le déve
loppement maximum de certaines potentialités, semblent suscept
ibles de devenir héréditaires, quoique seulement après une longue
suite de générations. L'adaptation serait inexplicable sans l'hérédité
des caractères acquis.
La croissance n'est pas un phénomène contiau et progressif ;
elle présente des périodes de retard ou d'accélération qui peuvent
être dues soit au milieu, surtout à des influences nutritives (en parti
culier pour le système nerveux, l'absence de vitamines B et de phos
phore), soit à des facteurs internes, les hormones ou plus précisément
harmozones, notamment la thyroxine. Les glandes endocrines qui
ont sur le développement l'action la plus remarquable sont les
glandes sexuelles. Le déterminisme du sexe, comme d'ailleurs tous
les déterminismes évolutifs, est beaucoup moins rigoureux chez les
Vertébrés que chez les Arthropodes. On peut obtenir expérimentale
ment dans des espèces favorables l'inversion complète des caractères
sexuels et l'hermaphrodisme. Les modifications sexuelles produites
par les hormones portent non seulement sur les caractères externes,
mais aussi sjir les centres nerveux et leurs réactions. On constate des
comportements caractéristiques aux diverses périodes de la vie
sexuelle chez des Vertébrés à système nerveux encore très simple
(Poissons, Batraciens), et à plus forte raison chez les Oiseaux et les
Mammifères.
Le mode d'action des hormones du testicule sur les caractères
sexuels obéit à la loi du tout ou rien. On rencontre dans toute la série
animale une dysharmonie de croissance caractérisée par \ê fait que le
variant sexuel croît avec la taille, mais plus vite qu'elle. Le résidu
est dû à l'action de l'hormone génitale. Les phénomènes de puberté
et les caractères sexuels temporaires s'expliquent par le polyhormo- 424 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
nisme. De nombreux phénomènes, soit de développement, soit
neuro-psychiques, sont communs aux deux sexes. Chez la femelle,
l'ovaire présente des organes à évolution alternante (follicule de
Graaf et corps jaune). Les centres supérieurs semblent ne jouer qu'un
rôle effacé dans le psychisme sexuel.
La vieillesse paraît être spéciale aux Vertébrés supérieurs. Chez
les Oiseaux et les Mammifères, la sénilité se marque par des signes
perceptibles (variations de pigmentation, asthénie). Elle peut être
due partiellement à des auto-intoxications ; mais les causes les mieux
établies consistent dans une transformation progressive et fatale
de certains éléments histologiques, notamment des cellules nerveuses,
en vertu de l'influence trophique des neurones sensitifs. L'atrophie
ou l'altération des glandes génitales semble être un effet et non une
cause de la vieillesse. G. -H. L.
425. _ c. C. MILES et L. M. TERMAN. — Sex difference in the
association of ideas (Difference entre sexes dans l'association des
idées). — Am. J. of Ps., XLI, 2, 1929.
Importante mise au point des nombreux travaux sur l'associa
tion des idées, étudiée par la méthode classique des listes de mots,
principalement en ce qui concerne les différences d'un sexe à l'autre.
En rapprochant et comparant les résultats acquis par tous les expé
rimentateurs, quelques lignes générales se dessinent.
Suivant le point de vue envisagé, il a été constaté, c

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