Théories et Conceptions générales. - compte-rendu ; n°1 ; vol.43, pg 328-343
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Description

L'année psychologique - Année 1942 - Volume 43 - Numéro 1 - Pages 328-343
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1942
Nombre de lectures 16
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

2° Théories et Conceptions générales.
In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 328-343.
Citer ce document / Cite this document :
2° Théories et Conceptions générales. In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 328-343.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1942_num_43_1_7884328 analyses bibliographiques
2° Théories et conceptions générales
5. — A. G. A. BALZ. — Concerning the Subject-matter of Psychology
(L'objet de la psychologie). — Ps. Rev., XLVII, 4, 1940, p. 332-337.
L'A. réclame la reprise de la collaboration entre la psychologie
et la philosophie, mais sous des formes nouvelles. G. P.
6. — RAMIRO BUJAS. — Le problème de la psychologie comme
science de l'esprit (en serbe). — Napretka, LXXXIV, 1943.
Extrait, 12 pages.
L'auteur explique ce qu'est et ce que veut la psychologie en tant
que science de l'esprit. Le mouvement pour la comme
science de l'esprit a son origine dans la philosophie idéaliste all
emande ; il est né pour satisfaire certains intérêts des sciences cultur
elles. Ce mouvement n'a pas réussi à créer une psychologie nouvelle
fondée suv la méthode de compréhension par suite des défauts de
cette méthode et à cause de l'opposition non justifiée envers la psy
chologie scientifique. Les interprétations des manifestations singul
ières pour les buts des sciences culturelles ne peuvent constituer
une science psychologique qui doit avoir un caractère général.
L'A. est d'accord avec A. Gemelli, que la cause principale de cette
opposition contre la psychologie scientifique est la méconnaissance
de la psychologie de la part de certains philosophes. L'A. conclut
qu'il existe seulement une psychologie et que la division de la
psychologie en science de nature et en science culturelle ou d'esprit
n'est pas justifiée. Étant donné que pendant un demi-siècle la psycho- '
logie en tant que seience de l'esprit n'a pas réussi à démontrer
par des faits sa validité, elle est restée à l'état de conception philoso
phique comme un épisode dans la philosophie allemande.
A. P.
7. — L. VAN DER HORST. — Stand en toekomst der heden-
daagSChe psychologie (État et avenir de la psychologie contempor
aine). — Tijd. v. Phil., II, 4, 1940, p. 596-620.
L'A. estime que l'état actuel de la psychologie reflète la crise
culturelle qui sévit en Europe occidentale. Il passe en revue les
principales doctrines qui ont contribué à ruiner ou, au contraire,
à renouveler à certains égards la conception naturaliste, atomistique
et quantitative de la psychologie qui régnait vers 1890. Il insiste
notamment sur le rôle du personnalisme, de la Gestalt, de la phéno
ménologie de Jaspers, du behaviorisme et de la doctrine de Heidegger.
Ce sont les divergences de conceptions et de méthodes qui expliquent
la crise actuelle de la psychologie et l'incertitude de son avenir.
R. P.
8. — A. FAUVILLE. — Psychologie scientifique et psychologie
philosophique. — Tijd. v. Phil., II, 4, 1940, p. 621-630.
Comparant trois traités de psychologie scientifique publiés
successivement en l'espace de vingt ans (ceux de Titchener, Watson
et Murchison), F. y trouve un exemple frappant d'une évolution assez
générale qui témoigne d'un intérêt décroissant pour les discussions ET CONCEPTIONS GÉNÉRALES 329' THÉORIES
théoriques sur l'objet et la méthode de la psychologie, et même pour
toute discussion d'allure philosophique sur les systèmes. L'intérêt
pour les techniques, qui se développent rapidement (comme le
montre l'exemple de la psychologie de l'enfant), remplace celui
qu'on manifestait précédemment pour la méthode.
F. se réjouit de cette évolution. Pour lui, les discussions théoriques
sont vaines, parce qu'il n'existe en psychologie aucun système scienti
fique général acceptable et qu'actuellement du moins, il n'en peut
exister (cf. Ann. Ps., 1939, p. 238, n° 45). La principale raison de
cette difficulté d'une systématisation générale en psychologie doit
être cherchée dans la complexité de la nature humaine, et cette
complexité prend sa signification profonde par sa confrontation avec
les théories philosophiques. Si la psychologie scientifique et la psychol
ogie philosophique s'élaborent indépendamment l'une de l'autre,
les résultats généraux de la première sont éclairés par les grandes
thèses de la seconde et rendus ainsi plus satisfaisants pour l'esprit.
A l'appui de sa thèse, F. cite une série d'exemples empruntés à
la Psychologie de la Forme, à la méthode des tests, aux recherches
expérimentales sur l'apprentissage, à l'idée de maturation, enfin
aux études sur les enfants délinquants et sur la formation des habi
tudes morales. R. P.
9. — E. DE GREE FF. — Philosophes et psychologues. — Tijd. v.
Phil., Ill, 3, 1941, p. 567-586.
L'A. constate qu'il existe un conflit entre les philosophes spi-
ritualistes et, les psychologues, les premiers accusant les seconds de
manquer d'envergure, les seconds reprochant aux premiers de se
perdre dans la spéculation. Que faut-il penser de ce conflit ? Pour
sa part, l'A. estime qu'il y a des torts des deux côtés, et il s'efforce
de le démontrer. Il pense d'ailleurs que l'opposition, pour radicale
qu'elle puisse paraître, n'est pas irréductible. Si la réconciliation est
difficile à opérer dans le domaine de la pensée écrite, elle est possible
par un contact direct. Et l'A. de rappeler les journées d'études de
Fontainebleau, organisées par les Études Carmélitaines, où se
rencontraient des « hommes de bonne volonté ». Mais la condition
préalable de cette réconciliation, c'est « une certaine inquiétude
philosophique chez le psychologue, une certaine information scienti
fique chez le philosophe ». R. P.
10. — G. DE MONTPELLIER. — La psychologie comme science
empirique. — Tijd. v. Phil., II, 1, 1940, p. 152-160.
Le problème de la distinction entre les sciences physiques et
naturelles et la psychologie empirique a fait l'objet de nombreuses
discussions. L'A. rappelle brièvement, en soulignant leurs insuffi
sances, les solutions proposées par Wundt, pour qui la psychologie
est la science de l'expérience immédiate, et par Mach, Avenarius,
Külpe et Titchener, pour qui la notion de sujet est le pivot de la
distinction. A ces deux théories voisines, qui se ramènent à une
conception subjective de la psychologie, s'oppose la conception
objective du behaviorisme : la psychologie n'est pas une science à
part, elle rentre dans la catégorie des sciences physiques et naturelles, 330 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
<iont elle doit adopter les méthodes ; son objet est la conduite,
abstraite et indépendante de toute perspective subjective. Le beha-
viorisme intégral se heurte à deux pierres d'achoppement : la notion
de signification symbolique et celle d'excitants internes (tendances,
■désirs, efforts, etc.), qui ne peuvent être définis en termes unique
ment physiques ou physiologiques.
Entre ces deux conceptions de la psychologie (subjective et
objective), l'opposition est radicale. Cependant, l'A. pense qu'il est
nécessaire de tenter un effort de conciliation, mais sans espoir
<1' aboutir à une réduction pure et simple de l'un des points de vue
à l'autre. En effet, si la psychologie apparaît ainsi comme « vouée
à la contradiction », c'est parce que « le dualisme de point de vue et
de méthode qu'elle manifeste, résulte nécessairement et d'une
manière immédiate du dualisme de processus et de principes d'être
qui définit l'homme ». Son sort est lié en définitive, selon l'A., à celui
du problème de l'union de l'âme et du corps. R. P.
11. — AG. GEMELLI. — Biologia e PsiCOlogia (Biologie et Psychol
ogie). — Riv. di Filosofia neoscolastica, XXXIV, 6, 1942, et
Gontributi del Laboratorio di Psicologia, XII, 1944, p. 87-107.
G. tient à montrer qu'il existe une continuité entre les sciences
biologiques et les sciences psychologiques, qui restent toutefois dis
tinctes à ses yeux comme ayant leurs méthodes propres, leurs objets
propres, leur finalité propre.
Fidèle aux conceptions de Thomas d'Aquin, en opposition au
cartésianisme, il i

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