Vision. - compte-rendu ; n°1 ; vol.19, pg 407-423
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Description

L'année psychologique - Année 1912 - Volume 19 - Numéro 1 - Pages 407-423
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1912
Nombre de lectures 13
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

M. D.
Henri Piéron
G. L. Duprat
6° Vision.
In: L'année psychologique. 1912 vol. 19. pp. 407-423.
Citer ce document / Cite this document :
D. M., Piéron Henri, Duprat G. L. 6° Vision. In: L'année psychologique. 1912 vol. 19. pp. 407-423.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1912_num_19_1_7317VISION 407
E. WAETZMANN. — Ueber die « Ausdehnung » der Tonempfin
dungen (Sur « V extension » des sensations sonores). — Folia neuro-
biologica, VI, 1, 1912, p. 24-26.
Lehmann, dans les Folia de 1910 (II, p. 116), avait proposé une
modification à la théorie de l'audition de Helmholtz : avec
membrane de caoutchouc, il avait constaté qu'à égalité de largeur
et de tension, les lignes nodales déterminées par les sons à une
certaine hauteur, dans la largeur de la membrane, se trouvaient
écartées d'autant plus que le son était plus bas. Par analogie, il
admit que les différences de hauteur de son étaient basées sur
1' « extension », sur la différence de grandeur des zones excitées,
ou du nombre des fibres excitées.
En réalité, cela peut expliquer que les sons graves paraissent plus
pleins et plus larges, mais l'auteur ne pense pas que la spécificité
des sons puisse s'expliquer autrement que par les résonnateurs
d'Helmholtz; et d'ailleurs, anatomiquement, on ne pourait assimiler
la membrane basilaire aux membranes artificielles de Lehmann.
H. P.
6° Vision.
GEORGE F. BURCH. — Physiological Optics (Optique physiologique).
— Oxford, Clarendon Press, 1912.
Les psychologues liront avec intérêt les chapitres où l'auteur
parle de l'estimation par l'œil des relations d'espace, des sensations
visuelles, des sensations colorées et des lumières à éclat rapidement
variable. On trouve, dans ce petit livre, un grand nombre d'expé
riences d'optique physiologique faciles à répéter, et qui ne sont
généralement décrites que dans des ouvrages beaucoup plus import
ants. M. D.
W. LOHMANN. — Die Störungen der Sehfunktionen (Les troubles des
fonctions visuelles). — In-8, Leipzig, Vogel, 1912.
Dans certains chapitres de son livre le Dr W. Lohmann touche
des questions susceptibles d'intéresser le psychologue.
Dans le premier chapitre, on trouve un schéma en couleurs qui
fait comprendre d'une manière intuitive le rôle physique, physio
logique ou psychologique des diverses parties de l'appareil visuel
(œil proprement dit, voies optiques, écorce cérébrale). M. Lohmann
consacre quelques pages aux facteurs psychiques qui interviennent,
et au rôle que joue la vision.
Le chapitre II traite de la cécité, et des aveugles-nés guéris par
une opération. M. Lohmann étudie aussi comment l'enfant apprend
à voir et touche en passant au problème si discuté de la vision des
couleurs chez les anciens. 408 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Le chapitre IX a pour titre : L'audition colorée et les sensations
optiques concomitantes (Begleitempfindungen). M. Lohmann dis
tingue l'audition colorée et l'individuation colorée (Sokolov). Il
parle ensuite de l'audition colorée telle qu'elle apparaît dans la
littérature des différents peuples.
Le chapitre X traite de la vision binoculaire et des troubles qu'elle
peut présenter. Se rattachant à la théorie de Hering sur les él
éments disparates des rétines, M. Lohmann voit dans la sensation de
relief un acte psychique qui s'explique par le phénomène connu
sous le nom d'antagonisme des champs visuels. Dans certaines ci
rconstances, les images monoculaires peuvent disparaître ou être
perçues séparément et successivement. D'ailleurs, nous n'avons pas
conscience de cette activité psychique, d'où résulte la perception
du relief. L'appareil lui-même (rétines, voies optiques et écorce
cérébrale) est inné, mais il faut que chaque individu apprenne par
lui-même à voir avec ses deux yeux : le piano est donné à l'avance
avec ses cordes et son clavier, mais non la mélodie qu'il permet
d'obtenir.
Enfin, deux chapitres sont consacrés aux perturbations apportées
au sens visuel par des lésions des voies optiques et des centres
optiques, aux images de mémoire (Gedächtnisbilder), aux percep
tions optiques concomitantes et aux hallucinations.
M. D.
VICTOR HENRI et J. LARGUIER DES BANGELS. — Photochimie
de la Rétine. — J. de Ph., XIII, 6, 1911, p. 841-856.
Les auteurs, que leur connaissance simultanée de la psychophys
iologie et de la physico-chimie biologique avait préparés à cette
tâche, ont entrepris de rendre compte des processus qui permettent
la transformation d'une excitation lumineuse en une sensation
visuelle, ou du moins en un influx sensoriel. Les progrès de la
photochimie permettent d'obtenir à cet égard plus de précision que
G. E. Müller dans sa belle tentative de 1896-1897.
L'étude complète envisagera : le minimum d'énergie nécessaire à
la production des sensations lumineuses; le rôle du pourpre rét
inien; les réactions électriques rétiniennes; la vision des couleurs;
la fusion des impressions et les images consécutives avec l'esquisse
d'une théorie générale.
Dans ce mémoire sont traités les deux premiers points.
I. — Le seuil de clarté, beaucoup plus faible avec le bleu et le jaune
dans les régions périphériques de la rétine que dans la région cen
trale, a une valeur absolue de 3.10- 7 ergs par centimètre carré
pour le vert d'après les résultats de Langley, de 4,4. 10 ~7 ergs la lumière d'une lampe Hefner d'après les résultats de Grijns
et Noyons, et la plus grande sensibilité des plaques photographiques
les plus sensibles correspond (pour la lumière bleue, la plus efficace)
à un seuil d'énergie qui est 3000 ou 2 300 fois grandi VISION 409
C'est pour le vert que la sensibilité rétinienne est maxima, avec
décroissance du côté du violet, et plus rapidemeut du côté du
rouge.
Enfin on sait qu'il y a, avec des excitations très brèves, une
durée pour laquelle l'énergie nécessaire à l'induction d'une sensa
tion passe par un minimum (aux environs de 3 jj, d'après Grijns et
Noyons).
Il en est de même pour l'excitation des nerfs, et de même
encore, bien qu'on ait longtemps cru à une décroissance continue
du minimum d'énergie avec la durée, pour les réactions photochi
miques.
Les auteurs amorcent une théorie, qu'ils développeront ultérieus
Fement, en faisant dériver la courbe des minima d'énergie, pour la
vision, d'une combinaison des courbes valables pour l'excitation
des nerfs et pour les réactions photochimiques.
II. — En ce qui concerne l'action du pourpre rétinien, on sait
que la fovea, qui a une sensibilité moindre au bleu et au jaune et
plus grande au rouge que les régions périphériques de la rétine, ne
possède que des cônes et point de bâtonnets dans lesquels réside
le pourpre rétinien; on sait que ce pourpre est décomposé par la
lumière et blanchit, se régénère à l'obscurité (en 10 à 20 minutes)
et se trouve en quantité maxima dans la rétine adaptée à l'obscur
ité, dont la sensibilité n'est justement pas augmentée dans la fovea,
mais seulement, et dans une proportion considérable, pour les
radiations autres que le rouge, dans les régions périphériques,
pourvues de bâtonnets et de pourpre.
Or la distribution suivant les longueurs d'onde du coefficient
d'absorption du pourpre, des quantités d'énergie produisant quant
itativement un même blanchiment du pourpre, et des quantités
d'énergie minima provoquant une sensation visuelle d'après les
résultats de König, de Pflüger et la double série de résultats de Scha-
ternikoff, suit une courbe presque identique, ce qui montre que
« pour qu'il y ait sensation, il faut faire tomber sur l'œil une quant
ité de rayons telle que le pourpre absorbe toujours la même
quantité d'énergie », cela du moins entre l'orangé (k — 600 [*[*,) et
le bleu (X=440 pp). Cette seule zone spectrale agissant dans la
vision crépusculaire, les chiffres donnés pour le minimum absolu
d'énergie totale du rayonnement de la lampe Hefner

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