Vision. Motricité oculaire - compte-rendu ; n°1 ; vol.22, pg 421-444
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Description

L'année psychologique - Année 1920 - Volume 22 - Numéro 1 - Pages 421-444
24 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1920
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

7° Vision. Motricité oculaire
In: L'année psychologique. 1920 vol. 22. pp. 421-444.
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7° Vision. Motricité oculaire. In: L'année psychologique. 1920 vol. 22. pp. 421-444.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1920_num_22_1_4455SENSATION ET PERCEPTION 421
Pour la différence de phase, on connaît depuis longtemps son
influence (Lord Rayleigh. On our perception of sound direction.
Philosoph. Magasine, VIII, 4907, p. 214. — Revue dans Stewart,
Physical Review, 9, 1917, p. 502); et Hartley -en a déjà donné une
démonstration satisfaisante (Phys. Rev., 13, 1919, p. 373). Avec des
fréquences de 100 à 1 200 v. d., l'auteur apporte une démonstration
nouvelle avec des diapasons et un appareil spécial. La comparaison
quantitative des déplacements apparents avec les différences de
phases réelles donne une vérification à moins de 10 p. 100 près. La
localisation est très exacte dans la limite d'un déplacement de 90°.
Pour une différence de phase correspondant à 180° de déplacement,
le déplacement apparent est d'autant moindre que la fréquence
vibratoire est plus élevée, il est réduit à 41° pour 1 024 v. d.
L'influence des différences de phase -cesse de s'excercer (chez
quatre sujets) entre 1 200 et 1 500 v. d.
Lo Surdo, avec un appareil d'interférence et un diapason placé
devant un résonateur médian, en allongeant par un raccord mobile
le tube qui conduit le son à ceux des oreilles, l'autre gardant sa
longueur constante, montre que la source sonore paraît se déplacer
du côté où le tube n'a pas été allongé, d'autant plus que la différence
de longueur croît, jusqu'à ce que cette différence atteigne juste une d'onde; à ce moment on retrouve l'impression d'une
source frontale, dans le plan médian. Ceci démontre bien l'influence
pure de la phase, indépendamment de toute action des différences
d'intensité.
Lorsqu'on part d'une différence des deux chemins égale à une
longueur d'onde, si on allonge encore, on retrouve un dépla
cement apparent du côté opposé, mais si on racourcit un peu, on a
l'impression d'un déplacement inverse, fait paradoxal, puisque le
chemin est toujours plus long du même côté et que, pour un tel
allongement, quand on l'obtenait progressivement, le son paraissait
correctement déplacé du côté opposé. Il y a là intervention de
facteurs psychologiques, et de l'éducation perceptive.
L'auteur n'a pas fait de déterminations quantitatives, ni précisé
la limite d'action de la phase (qu'il fixe d'après Stewart à 600 v. d.
alors que c'est le double qu'a obtenu cet auteur).
H. P.
7° Vision. Motricité oculaire.
HENRI PIÉRON. — Des principes physiologiques qui doivent
présider à toute étude de la lumière. — Quelques données
physiologiques d'introduction à l'étude de l'éclairage. — Revue
générale des Sciences, 31, 19 el 20, 1920, p. 620-633 et p. 656-666;
32, 13, 1921, p. 390-399.
Études de mise au point, qui ne peuvent être résumées, et
destinées surtout aux physiciens et aux ingénieurs, pour leur
rappeler que la « lumière » n'est pas un phénomène physique, mais 422' ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
un phénomène psychophysiologique engendré par certaines caté
gories de radiations, et que, dès lors, il n'y a pas de mesure
physique d'un tel processus. Toute étude de la lumière doit tenir
compte des lois psychophysiologiques de réalisation du processus
sous l'influence des radiations agissantes, et en particulier l'étude
pratique de l'éclairage. H est donné un exposé, avee analyse
justificative, de ces lois, extrêmement complexes.
, H. P.
LEONARD THOMPSON TROLAND. — The « All or None » law in
visual response (La loi du tout ou rien dans la réponse visuelle).
— Journal of the optical society of America, IV, 3, 1920, p. 161-
186.
L'auteur a cherché le moyen de concilier la loi du tout ou rien,
démontrée pour l'excitation du muscle, et qui lui paraît plausible
pour l'audition, avec les faits établis de la réception visuelle; il
reconnaît toutes lés difficultés rencontrées, mais expose une donnée
de fait qui serait en faveur de eette loi.
Il a repris l'étude de 1' « arc bleu » découvert par Purkinje en
1825, retrouvé par Zeeman, Getz, Hubbard, etc., dénommé ainsi par
Ladd Franklin, phénomène entoptique qui consiste, lorsqu'une
tache de lumière rouge sur fond noir tombe aux environs de la
macula, dans la vision de deux bandes arquées, faiblement violacées,
convergeant vers la tcTche aveugle.
En rapprochant les données histologiques sur la distribution des
fibres nerveuses de la position des bandes en fonction de la forme
et de la région du champ rétinien éclairé (ce qui est examiné plus
en détail dans une autre publication) il apparaît avec évidence, dit
l'auteur, que cet effet est attribuable à une influence des Ohres
nerveuses excitées sur les fibres adjacentes, probablement par suite
de leur variation négative produisant un courant électrique exci
tateur. Et, de fait, l'excitation électrique de l'œil donne une
impression rouge jaunâtre obscure bientôt suivie effectivement d'un
violet blanchâtre, comme dans le phénomène entoptique de l'arc
bleu.
L'auteur a mesuré, par dès procédés ingénieux, avec beaucoup
de patience, la clarté, la « brillance » (brightness) apparente des
bandes bleues en fonction de celle du stimulus excitateur (compris
entre 642 et 6801^). Voici, pour une intensité du stimulus exprimée
en photons (unité physiologique définie antérieurement par l'auteur),
la clarté apparente exprimée en dix millièmes de photon, soit avec
un ordre croissant des intensités excitatrices, soit avec un ordre
décroissant :
5'
Stimulus. ..... . . ... 10 20 40 80 160 320 640
Brillance l Ordre croissant. . V9,81 9,65 9,63 10,28 9,64 9,32 9,72 11,25
apparente. ( décroissant. 9,32 9,19 9,26 9,21 9,32 ,9,9a 10,38 12,61
Cette constance de l'intensité relevant de la stimulation secondaire, ET PERCEPTION 423 SENSATION
malgré la variation considérable de celle de la stimulation primaire,
serait en faveur de la loi du tout ou rien, les fibres isolément
excitées par la variation négative répondant de façon uniforme
parce que leur nombre ne change pas.
Mais le nombre même devrait croître-par diffusion plus grande
d'un excitant plus intense dans l'hypothèse même de l'auteur* Sa
donnée n'est pas concluante.
H. P.
ROCHON-DU VIGNE AUD. —La vision eU'œil de l'homme au point de
vue de lanatomie et de la physiologie comparées. — Bull, et
mémoires de la Soc. d'Anthropologie, 1920. — La vision et l'œil des
oiseaux. — B. Biol., 4921, LlV, 2, p. 109-167. — La situation des
foveae simples et doubles dans la rétine des oiseaux et le problème
de leurs relations fonctionnelles. — Annales d'oculistique, 1920,
t. 157, n° H.
Naturaliste, anthropologiste, ophtalmologiste, Rochon-Duvigneaud
fournit d'importantes contributions à la connaisance de la structure
oculaire, et les met en rapport avec les données et les problèmes de.
fonctionnement. Les études sont riches et suggestives.
Il si lue l'œil de l'homme parmi les différents types rencontrés chez
les vertébrés: œil adapté à la vision diurne (à petite cornée), avec
acuité centrale excellente (fovea) pour petites et grandes distances
(appareil accommodateur), le même que celui des grands singes-
Chez les oiseaux l'œil a un type tout différent suivant qu'il s^agit
d'une espèce nocturne ou dune espèce diurne.
L'appareil optique est très perfectionné, avec pupille ay^nt une
grande marge de variation, emmétropie parfaite, axe de l'œil allongé,
permettant des images proportionnellement plus grandes (ce qui
donne à certains oiseaux, de ce fait, une acuité plus grande que
"celle de l'homme), fovea centrale chez les diurnes, très riche en
cônes (plus riche et plus étendue que celle de l'homme) et doublée,
chez lesrapaces, d'une seconde fovea, latérale, formant avec l'autre

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