Mystra (Prologue - Non corrigé)
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Description

Il s'agit du prologue d'un livre que j'ai écrit il y a quatre ans.
Si quelqu'un souhaite m'apporter ses conseils tant pour la mise en page, que pour le style ou pour certaines fautes, je suis prenant ! :-)

Informations

Publié par
Publié le 02 août 2012
Nombre de lectures 108
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

Prologue
Il était tard et la nuit était sombre, des nuages couvraient les rayons de la lune. Seregon attendait au coin d'une ruelle, la main sur le manche de son couteau. Depuis plusieurs minutes, il était suivi mais il avait attendu le moment propice pour se dissimuler. A présent, il était accroupi dans la pénombre, immobile comme une statue. Malgré lui, son souffle était irrégulier. Quand il entendit les pas se rapprocher, sa respiration se fit de plus en plus saccadée. Au bout de quelques instants, un jeune homme arriva au coin de la rue. Seregon lâcha un profond soupir et sortit de l'ombre, sans se soucier du bruit qu'il faisait. Imbécile ! siffla le Mystrien. La prochaine fois que tu me suis, dis le moi. Malgré la pénombre, Seregon remarqua l'air ébahi d'Idorh et se détendit. Comment ça ? fit Idorh, feignant l'innocence. Je ne te suivais pas! Je sais reconnaître quelqu’un qui me suit, il ne tente pas d'être discret. D'ailleurs pour la discrétion, c'était loupé... Non mais... Enfin tu connais Tyla, elle s'inquiète pour toi... Je peux très bien me défendre seul. Si ça avait été quelqu'un d'autre que toi, je lui aurais déjà tranché la gorge. Un peu plus loin, le bruit du verre qui casse arrêta net la discussion. Un homme venait de tomber d'une fenêtre. Les deux compagnons se regardèrent l'espace d'un instant avant de se diriger en courant vers le corps inerte. Seregon se pencha pour examiner le corps, l'homme était mort. Attention ! lui cria Idorh. Au moment où Seregon levait la tête, une énorme jarre s'écrasa sur lui. Sa vue se troubla puis ce fut le noir complet. Une dizaine de personnes fut là avant même qu'Idorh ne comprenne ce qui s'était passé. Une femme d'une quarantaine d'années lui flanqua la main en plein visage. Qu'est-ce que vous attendez ? Trouvez le salop qui a fait ça ! Idorh regardait son compagnon d'un air hébété. Tout s'était passé si vite qu'il n'avait pas eu le temps de vérifier si son ami était encore en vie. A la hauteur à laquelle la jarre était tombée, elle pouvait très bien lui avoir brisé le crâne. Allez ! cria la femme. Idorh secoua la tête et reprit ses esprits. Il enfonça la porte de la maison à force de puissants coups d'épaule. Elle était résistante mais pas assez pour qu'un homme de sa corpulence ne puisse pas la faire céder. Quand l'accès fut libre, il espéra brièvement qu'il ne lui arriverait rien. La pièce dans laquelle il arriva était plongée dans le noir. Seule la lueur des torches dans la rue l'éclairait. Très maladroitement, Idorh heurta la première marche d'un escalier. Le front dégoulinant de sueur, il sortit son épée du fourreau. Il entama aussi silencieusement que possible l'ascension de l'escalier. Une fois en haut, il s'arrêta un bref instant sur la dernière marche. Si l'agresseur l'attendait, il était forcément dans cette pièce. Après avoir repris sa respiration, il entra en trombe dans l'endroit où il pensait trouver son adversaire. Il n'y avait personne. Quelqu'un est passé par ici ? demanda Idorh alors qu'il était penché par la fenêtre. Personne ne lui répondit. Bon... A part cet homme ? fit-il en désignant le cadavre. Le sang de Idorh se figea, quelqu'un marchait calmement derrière lui. Prêt à tenter un coup d'estoc, il fit demi-tour mais arrêta son geste de justesse. Un enfant le regardait, le regard vide. Qu'est-ce que tu fais là ? demanda le jeune homme.
Il remarqua que les habits de l'enfant étaient semblables à ceux de l'homme mort et en déduisit qu'il s'agissait de son apprenti. T'es pas très bavard on dirait... (il lui tendit la main). Aller, viens avec moi tu seras plus en sécurité. Cette première approche ne fut pas un succès. Idorh rengaina alors son épée et tendit de nouveau la main. Cette fois l'enfant la prit et tous les deux descendirent calmement les escaliers. Une fois à l'extérieur, Seregon les rejoignit. Il saignait abondamment d'une large plaie sur le haut du crâne. Faites attention à ce que ça ne s'infecte pas et appliquez la solution que je vous ai donnée ! lança un homme, visiblement un apothicaire. Comment ça va ? demanda Idorh. Comme quelqu'un qui a reçu une amphore sur la tête... Le guerrier semblait peu assuré sur ses jambes mais entama le retour jusque sa villa.
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