A3P1etP4-cours-batiments octobre2006
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Les cours et bâtiments de ferme ■ Des nuances géographiques Données Les bâtiments, les aires de stockage et de circulation empiètent sur les abords des Les moyennes communales des sols en bâtiments et cours varient assez nettement d’une région sièges des exploitations professionnelles. à l’autre. ¼ des communes a une moyenne inférieure à 4000 m2, ¼ a une moyenne supérieure à 7 500 m2. 50 communes ont une moyenne supérieure à 1 hectare. Les nuances géographiques sont principalement le reflet des caractéristiques de l’agriculture présente. ■ 1,5 % de la surface des fermes pour les On constate de fortes emprises des cours et ■ 4 500 hectares de cours et bâtiments bâtiments et cours bâtiments dans le Saint-Lois, le nord du Coutançais, agricoles en 2000 dans le périmètre du parc des marais du Cotentin et du Les exploitations professionnelles consacrent en Les exploitants agricoles manchois ont déclaré Bessin, dans le nord-ouest du Cotentin à l’exclusion de moyenne, en 2000, 5 900 m2 au sol des bâtiments et cours. La 4 500 hectares d’emprise, pour les cours et bâtiments de la Hague. surface comprend les cours d’exploitation, les bâtiments Les zones légumières, le Mortainais le nord-est ferme. Cette surface globale n’a pas évolué depuis trente d’élevage ou d’engraissement, les aires de stockage des ans. Par contre, avec la réduction du nombre d’exploitations, du Cotentin, le haut Bocage Normand présentent des ...

Informations

Publié par
Nombre de lectures 31
Langue Français

Extrait

Données
Numéro 70
Octobre 2006
2,50 €
Directeur de la publication : Yves GEFFROY
Composition : Service statistique D.D.A.F. 50
Impression D.D.A.F. 50
Dépôt légal : à parution
ISSN : 1263-2228
Agreste Manche Données N° 70
– Octobre 2006
D.D.A.F. de la Manche
Service Départemental de Statistique Agricole
Cité administrative - Bât B - BP 60355 - 50015 S
AINT
-L
O
C
EDEX
Tél. : 02 33.77.52.40
Email :
sdsa.ddaf50@agriculture.gouv.fr
Internet
:
http://ddaf.manche.agriculture.gouv.fr
http://draf.basse-normandie.agriculture.gouv.fr
Méthodologie et définitions
Les données utilisées dans le présent document sont issues des recensements agricoles de 1979, 1988 et 2000.
L’exploitation agricole professionnelle satisfait à deux critères : sa dimension économique est supérieure à 8 unités de
dimension européenne (UDE), soit l’équivalent de 12 hectares de blé, ou 10 vaches, ou 38 truies.., elle doit aussi utiliser au
minimum l’équivalent de 75 % du travail fourni par une personne occupée à plein temps pendant une année.
La superficie utilisée « sol des bâtiments et cours » comprend toutes les superficies bâties de l’exploitation et leurs
dépendances : la ou les cours de l’exploitation ; les bâtiments d’élevage ou d’engraissement ; les aires de stockage pour
l’ensilage, le maïs, la pailles, le fumier, les engrais, le matériel
agricole… ; les aires d’exercice ou de circulation pour les
animaux ; …
4 500 hectares de cours et bâtiments
agricoles en 2000
Les exploitants agricoles manchois ont déclaré
4 500 hectares d’emprise, pour les cours et bâtiments de
ferme. Cette surface globale n’a pas évolué depuis trente
ans. Par contre, avec la réduction du nombre d’exploitations,
l’emprise moyenne s’est grandement modifiée : elle passe
de 2 025 m2 en 1970, à 5 900 m2 en 2000, par exploitation.
1,5 % de la surface des fermes pour les
bâtiments et cours
Les
exploitations
professionnelles
consacrent
en
moyenne, en 2000, 5 900 m2 au sol des bâtiments et cours. La
surface comprend les cours d’exploitation, les bâtiments
d’élevage ou d’engraissement, les aires de stockage des
ensilages, de paille, fumiers, lisiers, engrais et matériels
agricoles, les aires d’exercice ou de circulation des animaux.
En 30 ans cette surface a triplé, elle représente 1,5 % de la
SAU, contre 1 % en 1988 et 0,5 % en 1970, et ce malgré
l’accroissement de la SAU moyenne.
Une évolution différenciée par type
d’exploitation
Les exploitations non professionnelles, de taille
modeste et peu évolutive dans le temps, présentent des
surfaces, en cours et bâtiments, quasi-constantes depuis 30
ans. On note une très légère augmentation, 1 170 m2 en
1970, 1 400 m2 en 2000. A l’âge de la retraite, l’agriculteur
professionnel bascule dans l’agriculture de complément, il
garde une partie des bâtiments qui se sont étoffés au cours
de sa carrière.
Les exploitations professionnelles présentent une
évolution tout autre. Les profonds bouleversements sur les
dimensions des surfaces agricoles, la taille des troupeaux, la
diversification et la montée en puissance de la mécanisation,
ont considérablement accru les surfaces consacrées aux
bâtiments, aires d’exercice et d’évolution des matériels.
Des nuances géographiques
Les
moyennes
communales
des
sols
en
bâtiments et cours varient assez nettement d’une région
à l’autre. ¼ des communes a une moyenne inférieure à
4000 m2, ¼ a une moyenne supérieure à 7 500 m2. 50
communes ont une moyenne supérieure à 1 hectare.
Les nuances géographiques sont principalement
le
reflet des caractéristiques de l’agriculture présente.
On constate de fortes emprises des cours et
bâtiments dans le
Saint-Lois, le nord du Coutançais,
dans le périmètre du parc des marais du Cotentin et du
Bessin, dans le nord-ouest du Cotentin à l’exclusion de
la Hague.
Les zones légumières, le Mortainais le nord-est
du Cotentin, le haut Bocage Normand présentent des
moyennes d’occupation des bâtiments et cours plus
réduites.
Dans le détail les explications sont multiples,
toutefois il ressort que les besoins en cours et bâtiments
sont moins affirmés dans les pays avec des cheptels
laitiers ou/et des troupeaux bovins viande modestes et
de petites références laitières. Il en est de même dans
les zones légumières.
A contrario les pays qui présentent de grandes
exploitations, de gros troupeaux laitiers, de gros
troupeaux
bovins
viande,
des
ateliers
veaux
de
boucherie, des élevages de porcs ou de volailles, et qui
parfois
cumulent
les
élevages
sur
une
même
exploitation,
développent
d’importantes
superficies
moyennes pour les cours et bâtiments.
Les cours et bâtiments de ferme
Les bâtiments, les aires de stockage et de circulation empiètent sur les abords des
sièges des exploitations professionnelles.
EVOLUTION DE LA TAILLE MOYENNE DES
EXPLOITATIONS PROFESSIONNELLES
20
30
40
50
60
70
80
90
100
110
1975
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
individuel
GAEC
EARL
ensemble
hectares
Bâtiments d’élevage modernes finement
intégrés au bâti ancien et au bocage en place
Agreste Manche Données N° 70 – Octobre 2006 -
2
Agreste Manche Données N° 70 – Octobre 2006 -
5
L’élevage est gros consommateur
d’espace
L’orientation économique des exploitations conditionne
en partie les surfaces au sol des bâtiments et cours. Dans la
Manche, on constate que ces surfaces moyennes sont
nettement plus importantes dans les exploitations cumulant
plusieurs
élevages,
dont
les
herbivores.
Ces
élevages
nécessitent en moyenne autour de un hectare par exploitation
concernée, en 2000. Les 140 exploitations à orientation
granivores, où les porcins ou/et volailles représentent plus de
2/3 de la marge brut standard, utilisent en moyenne 7 250 m2
de cours et bâtiments.
Dans les fermes tournées vers les
productions « bovins lait » et « bovins lait-viande », qui
concernent plus de 6 000 exploitations manchoises, soit 78 %
du total, la superficie des bâtiments et cours est de 6 000 m2
en moyenne. Les orientations les moins gourmandes d’espace
sont les cultures légumières ( 2 500 m2), l’horticulture, les
grandes cultures, les bovins-viande.
L’importance
du
cheptel
nuance
très
nettement
l’importance de la surface en cours et bâtiments. En 2000,
7 370
exploitations
professionnelles
détenaient
813 000 « UGB » (tous aliments). Le besoin d’espace pour les
cours et bâtiments est corrélé à la taille des cheptels. Dans les
petites structures, de moins de 50 UGB, l’espace est de moins
de 3 000 m2. Au-delà de 50 UGB ( 80 % des élevages), la
consommation d’espace pour la conduite de l’élevage dépasse
4 600 m2. Entre 100 et 200 UGB, ce qui concerne 1/3 des
unités, la surface « cours et bâtiments » est de plus 7 500 m2.
Au-delà de 200 UGB, soit
pour 10 % des professionnelles,
l’emprise au sol dépasse l’hectare. Pour les très grosses
exploitations d’élevage, on revient à des emprises plus
modestes, parce qu’il s’agit d’élevages sans doute extensifs
avec peu d’hébergement en étable ?
Les cours et bâtiments sont plus grands dans les départements d’élevage laitiers et
hors-sol
La moyenne française de la superficie des cours et bâtiments est de 4 750 m2. La Vendée est la plus gourmande
d’espace, avec plus de 9 000 m2 par exploitation professionnelle. La Corse du Sud la moins consommatrice, avec seulement
265 m2. Tous les grands départements d’élevage laitier ou d’élevage intensif sont en tête. Les départements viticoles ou de
cultures fruitières sont en bas du classement. La Manche occupe le 25
ème
rang.
Un exemple en centre Manche
L’évolution d’une exploitation, caractéristique du centre Manche ( 60 vaches laitières, 200 bovins) est assez
symptomatique de
la consommation d’espace des unités d’élevage manchois et surtout de l’évolution intervenue
depuis une trentaine d’années.
L’exploitation prise en exemple, opère entre 1960 et 2005, des agrandissements successifs de sa SAU, une
croissance importante du parc de matériels, une augmentation du troupeau laitier et des bovins viande et enfin la
construction de nouveaux bâtiments d’élevage et d’engraissement et de stockage, avec mise aux normes dans les
années 90. La superficie au sol des cours et bâtiments est multipliée par plus de 5 en 40 ans.
En 1960 l’emprise n’excédait pas les 2 000 m2. Avec la construction de la première stabulation libre vers 1960
puis d’une extension vers 1970, l’implantation de silos d’herbe et de maïs dès la fin des années 60, la superficie au
siège s’est étalée
sur plus de 6 000 m2 en milieu des années 80. Enfin les derniers aménagements :
nouvelle
stabulation libre, nouvelle salle de traite, création d’un atelier taurillons et enfin la mise aux normes du dispositif, avec
notamment une importante fosse à lisier, ont finalement nécessité l’immobilisation d’un hectare autour du siège.
Un mitage des nouvelles constructions
Depuis une dizaine d’années se dessine un nouveau phénomène qui va de pair avec la progression des GAEC,
avec la croissance de la taille des bâtiments et avec les exigences réglementaires de distances aux habitations. Il s’agit
d’une dissociation de la maison d’habitation et des nouveaux bâtiments. Les grands bâtiments d’élevage hors-sol ou
bovins sont de plus en plus souvent implantés à l’écart du siège initial ou du hameau de localisation de la ferme
d’origine. Ce phénomène imprime sa marque dans les paysages manchois. Le choix de l’implantation et des matériaux
utilisés est déterminant pour créer de nouveaux paysages en harmonie avec le bocage en place. La longueur des
étables et hangars de stockage actuels peut atteindre ou dépasser les 100 mètres.
Bâtiments et annexes
d’exploitations
désolidarisés de
l’habitation du chef
(centre Manche)
sièges
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