Déformations des prix relatifs et gains de productivité - article ; n°1 ; vol.78, pg 29-39
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Economie et statistique - Année 1976 - Volume 78 - Numéro 1 - Pages 29-39
Distortions of relative prices and productivity gains - The author carries out in this article a systematic examination of the assumption according to which branches whose productivity increases most speedily should not be affected, as the other branches, by rises in prices and vice-versa. With regard to the former, prices should go down, while the contrary should interfere with respect to the latter. Beyond that assumption, changing over productivity gains from high-increasing productivity sectors to low-increasing productivity sectors would be considered as an important moderating factor of medium-term inflationary pressure. This relation is checked at the time by means of three different measurements of productivity. Works carried out especially with regard to 1960-1969 lead to varions results. On the one hand, the connection between relative prices and productivity is not confirmed for every sector and on the other hand, there is not one sector classification only according to the connection observed. It varies, either according to productivity concept which was chosen, or according to the length of the period examined; the precariousness of the results which were obtained reveals especially intersectorial connections'complexity.
Déformations des prix relatifs et gains de productivité - Dans cet article, l'auteur procède à la vérification systématique de l'hypothèse selon laquelle, les branches dont la productivité augmente le plus rapidement, ne devraient pas voir croître leur prix aussi vite que les autres et réciproquement. Pour les premières les prix baisseraient, on observerait l'inverse pour les secondes. Au-delà de cette hypothèse, le transfert des gains de productivité — des secteurs à forte croissance de productivité vers les secteurs à faible croissance de productivité — serait considéré comme un facteur important de modération des tensions inflationnistes à moyen terme. Cette relation est alors vérifiée à l'aide de trois mesures distinctes de la productivité. Les travaux réalisés principalement sur les années 1960-1969 conduisent à un double constat. D'une part la liaison prix relatifs - productivité n'est pas confirmée pour tous les secteurs et d'autre part le classement de ces derniers selon la nature de la liaison observée n'est pas unique. Il varie soit avec le concept de productivité retenu, soit avec la longueur de la période étudiée; la fragilité des résultats obtenus met surtout en évidence la complexité des rapports intersectoriels.
Distorsiónes de los precios relativos y ganancias en materia de productividad - El autor procede en este artículo a la comprobación sistemática de la hipótesis conforme a la cual las ramas cuya productividad se desarrolla con mayor rapidez no deberían estar afectadas por un alza tan rápida de sus precios como lo son las demas ramas y reciprocamente. Respecto a las primeras, un descenso de los precios intervendría, mientras que se observaría la inversa con relación a las segundas. Fuera de esa hipótesis, la transferencia de las ganancias de productividad de los sectores de fuerte incremento de productividad hacia los sectores de escaso incremento de productividad podría considerarse como importante factor moderador de las presiones inflacionistas a medio plazo. Esa relación puede verifîcarse a la sazón mediante tres distintas mediciones de la productividad. Se desprende de los trabajos realizados, en particular con relación al decenio 1960 a 1969, una doble comprobación. Por un lado, la relación precios relativos-productividad no se confirma para todos los sectores y por otro la clasificación de estos según naturaleza de la relación observada no se verifica única. Varia, bien sea según el concepto de productividad elegido, bien sea a razón de la duración del período examinado; la inestabilidad de los resultados conseguidos pone mayormente de manifiesto la complejidad de las relaciones intrasectoriales.
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1976
Nombre de lectures 19
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Monsieur Philippe Templé
Déformations des prix relatifs et gains de productivité
In: Economie et statistique, N°78, Mai 1976. pp. 29-39.
Citer ce document / Cite this document :
Templé Philippe. Déformations des prix relatifs et gains de productivité. In: Economie et statistique, N°78, Mai 1976. pp. 29-39.
doi : 10.3406/estat.1976.2326
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/estat_0336-1454_1976_num_78_1_2326Abstract
Distortions of relative prices and productivity gains - The author carries out in this article a systematic
examination of the assumption according to which branches whose productivity increases most speedily
should not be affected, as the other branches, by rises in prices and vice-versa. With regard to the
former, prices should go down, while the contrary should interfere with respect to the latter. Beyond that
assumption, changing over productivity gains from high-increasing productivity sectors to low-increasing
productivity sectors would be considered as an important moderating factor of medium-term inflationary
pressure. This relation is checked at the time by means of three different measurements of productivity.
Works carried out especially with regard to 1960-1969 lead to varions results. On the one hand, the
connection between relative prices and productivity is not confirmed for every sector and on the other
hand, there is not one sector classification only according to the connection observed. It varies, either
according to productivity concept which was chosen, or according to the length of the period examined;
the precariousness of the results which were obtained reveals especially intersectorial
connections'complexity.
Résumé
Déformations des prix relatifs et gains de productivité - Dans cet article, l'auteur procède à la vérification
systématique de l'hypothèse selon laquelle, les branches dont la productivité augmente le plus
rapidement, ne devraient pas voir croître leur prix aussi vite que les autres et réciproquement. Pour les
premières les prix baisseraient, on observerait l'inverse pour les secondes. Au-delà de cette hypothèse,
le transfert des gains de productivité — des secteurs à forte croissance de productivité vers les secteurs
à faible croissance de — serait considéré comme un facteur important de modération des
tensions inflationnistes à moyen terme. Cette relation est alors vérifiée à l'aide de trois mesures
distinctes de la productivité. Les travaux réalisés principalement sur les années 1960-1969 conduisent à
un double constat. D'une part la liaison prix relatifs - productivité n'est pas confirmée pour tous les
secteurs et d'autre part le classement de ces derniers selon la nature de la liaison observée n'est pas
unique. Il varie soit avec le concept de productivité retenu, soit avec la longueur de la période étudiée;
la fragilité des résultats obtenus met surtout en évidence la complexité des rapports intersectoriels.
Resumen
Distorsiónes de los precios relativos y ganancias en materia de productividad - El autor procede en este
artículo a la comprobación sistemática de la hipótesis conforme a la cual las ramas cuya productividad
se desarrolla con mayor rapidez no deberían estar afectadas por un alza tan rápida de sus precios
como lo son las demas ramas y reciprocamente. Respecto a las primeras, un descenso de los
intervendría, mientras que se observaría la inversa con relación a las segundas. Fuera de esa
hipótesis, la transferencia de las ganancias de productividad de los sectores de fuerte incremento de
productividad hacia los sectores de escaso incremento de productividad podría considerarse como
importante factor moderador de las presiones inflacionistas a medio plazo. Esa relación puede
verifîcarse a la sazón mediante tres distintas mediciones de la productividad. Se desprende de los
trabajos realizados, en particular con relación al decenio 1960 a 1969, una doble comprobación. Por un
lado, la relación precios relativos-productividad no se confirma para todos los sectores y por otro la
clasificación de estos según naturaleza de la relación observada no se verifica única. Varia, bien sea
según el concepto de productividad elegido, bien sea a razón de la duración del período examinado; la
inestabilidad de los resultados conseguidos pone mayormente de manifiesto la complejidad de las
relaciones intrasectoriales..
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Déformations des prix relatifs
et gains de productivité
par Philippe TEMPLE
Y-a-t-iHune liaison étroite entre la déformation des prix. relatifs et les gains de productivité enregistrés
par les secteurs ? Ou encore, les secteurs dont les progrès de productivité sont les plus intenses, sont-
ils ceux qui parviennent le mieux à contenir la croissance de leurs prix? S'il» en était ainsi, la répar
tition des progrès de productivité entre les secteurs constituerait un facteur important de modération
des tensions inflationnistes.
A l'aide de trois mesures distinctes de la productivité, l'auteur procède à un examen systématique de cette
relation. Lafragilité des résultats obtenus met en évidence la complexité des rapports intersectoriels.
Depuis quelques années déjà, l'INSEE analyse ; la? défor concept de productivité retenu, soit avec la longueur de la*
mation des prix relatifs en liaison avec les gains de product période étudiée; tel secteur bénéficiaire peut devenir
ivité par branche K L'hypothèse que l'on cherche à vérifier perdant selon que l'on passe d'un concept de productivité
fait appel à la théorie économique classique;: dans la mesure < du travail à celui de productivité totale.
On examinera dans la première partie la liaison. productoù la structure des coûts est à peu près stable dans chacune
ivité-prix relatifs en prenant en considération des concepts; des branches, celles dont la productivité augmente le plus
rapidement ne devraient : pas , voir - augmenter leurs prix de productivité: différents,, ce qui > permet d'appréhender
aussivite que les autres et réciproquement. Pour les pre qualitativement le sens des transferts. Dans la seconde, on
cherchera à » préciser ■ quantitativement : cette •. relation par mières, les prix relatifs baisseraient, on observerait l'inverse
pour les secondes. Au-delà de cette hypothèse, on verrait l'étude des transferts de surplus.".
dans le transfert des gains de productivité — des secteurs
à forte croissance de productivité vers les secteurs à faible
croissance de productivité — un facteur important de modér
ation des tensions inflationnistes à moyen terme/
Pour tester une telle hypothèse, reprenant les travaux du =
professeur Bienaymé 2, on: a distribué les secteurs selon
quatre situations. Un secteur est classé comme non redis
tributeur de gains • de productivité • quand les prix et la
des Variations et de prix là productivité relatifs comparées productivité y ont augmenté plus vite que dans l'ensemble
des secteurs; au contraire il est qualifié de perdant si ces 1
deux indicateurs y croissent moins vite que dans l'ensemble.
Les secteurs redistributeurs ? sont ceux dont les prix
relatifs baissent et dont la productivité augmente plus vite
que la moyenne. Les secteurs- bénéficiaires sont ceux
II y a plusieurs façons de mesurer la croissance de la dont les prix relatifs augmentent alors que la productivité
productivité. On peut considérer soit la productivité croît moins vite que dans la moyenne des secteurs. Si > la
« partielle » du travail, soit la productivité d'un groupe de relation prix relatifs-productivité était vérifiée, on devrait
facteurs; il s'agit alors de la des facteurs ne trouver que des secteurs redistributeurs ou bénéficiaires.
physiques de production ou productivité totale des facteurs. Remarquons néanmoins qu'un secteur non » redistributeur
ne peut pour autant être qualifié d'inflationniste; tout au
plus pourra-t-on penser que les liaisons entretenues entre ce
secteur et les autres sont de nature inflationniste. 1. A. Chadeau « Inflation et financement des entreprises », Economie et statistique n' 25, juillet-août 1971. Les travaux réalisés principalement sur les années 1960- Documents du CER.C n" 3-4, 8, 11 et 13. 1969 conduisent à un double constat. D'une part la liaison Ph. Temple « Application de la méthode des comptes de surplus aux comptes des entreprises », Economie et statistique n* 29, décembre 1971. prix relatifs-productivité n'est pas confirmée pour tous les « Répartit

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