La deuxième richesse du Ghana cacao
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La deuxième richesse du Ghana cacao

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30
À
son indépendance en 1957, le Ghana était le
plus gros producteur mondial de cacao, ce
qui, conjugué à l'exploitation aurifère, en fai-
sait alors l'une des plus riches nations africaines.
Aujourd'hui, le Ghana est le deuxième producteur
mondial, juste derrière la Côte d'Ivoire. Ces deux pays
produisent à eux seuls 60 % du cacao mondial. Selon
le gouvernement ghanéen, près de la moitié de la pop-
ulation nationale vit d'une manière ou d'une autre de
ce secteur. «On compte environ 700 000 planteurs de
cacao au Ghana. On estime qu'en moyenne, 8 à 10
personnes dépendent de chacun d'eux ce qui fait pas
moins de sept millions de personnes, soit la moitié de
la population», déclare John Newman, président du
Conseil de la commercialisation du chocolat
(Cocobod).
Le cacao, extrait des fèves des cabosses
portées par le Theobroma cacao, a été
importé au Ghana d'Amérique latine.
L'histoire veut que ce soit Tetteh
Quarshie, un forgeron originaire
d'Accra qui s'intéressait à l'agricul-
ture, qui en 1898 ait fait venir des
fèves de ernando Po (Guinée
équatoriale), où il avait vécu
plusieurs années. La culture
prenant rapidement, des
fèves furent envoyées
dans d'autres pays
ouest-africains où
elle démarra égale-
ment. Le Ghana
s'est vite
imposé
comme le
plus grand producteur mondial en se démarquant par
la qualité de sa production. Dans les années 1960,
celle-ci frôlait les 560 000 tonnes.
Au début des années 1980, la conjonction de
plusieurs facteurs défavorables, comme la sécheresse,
les incendies, la négligence des planteurs et leur mau-
vaise gestion, la faisait tomber à 160 000 tonnes.
Depuis la fin de la décennie, la reprise a été constante
pour se stabiliser aujourd'hui à une production de
quelque 400 000 tonnes. Le gouvernement souhaite
arriver à 550 000 tonnes à moyen terme et à 750 000
tonnes à plus longue échéance. Selon M. Newman, le
premier objectif pourrait être atteint relativement rapi-
dement. «Le rendement est assez bas pour le
moment, explique-t-il, puisqu'il tourne autour des 350 à
400 kg à l'hectare. L'amélioration des techniques
agronomiques permettrait de passer à environ
600 kg, comme en Côte d'Ivoire, ce qui pour-
rait amener la production à 500 000 tonnes.
Il faut attribuer les pertes énormes que
nous avons enregistrées aux maladies,
aux insectes nuisibles et, il faut bien
le dire, à une mauvaise gestion des
exploitations. En vieillissant, les
cacaoyers sont plus vulnérables
aux maladies et moins fruc-
tifères. La plantation de
nouveaux arbres est coû-
teuse et il faut attendre
plusieurs années
avant d'obtenir des
fèves commercia-
lisables. De plus,
l'âge moyen
des
ghana
La deuxième richesse du Ghana
Pilier majeur de l'économie du Ghana pendant une bonne partie du XXe siècle, le cacao
représente aujourd'hui un tiers du total de ses exportations et près de 13 % de son PIB.
Après l'or, il s'agit de son principal produit d'exportation.
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