Le financement des sociétés industrielles et commerciales au cours des dix dernières années - article ; n°1 ; vol.99, pg 3-14
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Economie et statistique - Année 1978 - Volume 99 - Numéro 1 - Pages 3-14
Financiamiento de las empresas industriales y comerciales en el transcurso del pasado decenio - La tasa de autofinanciamiento merma entre 1968 y 1976 a pesar del descenso de la inversion registrada a partir de 1974. Esta evolución es el resultado de una transformación progresiva de la repartición del valor anadido. El incremento de la cuota salarial, o con mayor precision de las cuotas de Seguridad social que habla sido compensado entre 1967 y 1970 por un alivio de la presión fiscal se lleva a cabo en lo sucesivo en perjuicio de los beneficios. A mas, la porción de las cargas de interés duplica, poco mas o menos, entre 1967 y 1976 (de un 4 % a un 7,5 % del valor anadido). En efecto, la merma del autofinanciamiento tiene por compensaciôn el acudir de manera acrecentada a las organizaciones crediticias. Los empréstitos empresariales pasan de 4 mil millones en 1968 a 27 mil millones en 1975; de modo paradógico decrecen con relaciôn al capital bruto. En efecto, la inflación alivia las deudas empresariales mediante devalorización de los pasivos mientras que su capital se valoriza a coste de repuesto y no a coste historico. Este modo de financiamiento inflacionista mantiene la solvabilidad empresarial a pesar de lo mediocre que resultan sus beneficios.
The Financing of Industrial and Commercial Companies during the Last Ten Years - The rate of company internal financing diminished between 1968 and 1976, in spite of the upward growth of investment marked since 1974. This evolution is the result of a progressive transformation of the factor shares. The growth of the salary portion, or more specifically, the social security contributions, which were compensated for from 1967 to 1970 by a reduction of tax withholdings, was done afterwards to the detriment of profits : more, the portion representing the interest charges almost doubled from 1967 to 1976 (from 4% to 7.5 % of the added value). The reduction of internal financing has resulted in a larger recourse to credit lending institutions. Business loans passed 4 billion F in 1968, and had reached 27 billion F in 1975. Paradoxically, the borrowings have actually diminished in relation to the gross capital. In effect, inflation lightens the debt of companies by devaluing the liabilities when their capital is evaluated at the cost of replacement and not at its actual cost when it was bought : This inflationist means maintains the solvability of companies, in spite of the rather average earnings of those same companies.
Le taux d'autofinancement diminue entre 1968 et 1976, en dépit même du fléchissement de l'investissement observé à partir de 1974. Cette évolution résulte d'une transformation progressive du partage de la valeur ajoutée. L'accroissement de la part salariale, ou plus exactement des cotisations sociales, qui avait été compensé de 1967 à 1970 par un allégement des prélèvements fiscaux, se fait par la suite au détriment des profits. De plus, la part des charges d'intérêt double presque entre 1967 et 1976 (de 4 % à 7,5 % de la valeur ajoutée). En effet la réduction de l'autofinancement a pour contrepartie un recours accru aux institutions de crédit. Les emprunts des entreprises passent de 4 milliards en 1968 à 27 milliards en 1975; paradoxalement, ils diminuent par rapport au capital brut. En effet l'inflation allège la dette des entreprises par dévalorisation des passifs alors que leur capital est évalué au coût de remplacement et non au coût historique. Ce mode de financement inflationniste maintient la solvabilité des entreprises malgré la médiocrité de leurs profits.
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1978
Nombre de lectures 27
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Monsieur Paul Dubois
Le financement des sociétés industrielles et commerciales au
cours des dix dernières années
In: Economie et statistique, N°99, Avril 1978. pp. 3-14.
Citer ce document / Cite this document :
Dubois Paul. Le financement des sociétés industrielles et commerciales au cours des dix dernières années. In: Economie et
statistique, N°99, Avril 1978. pp. 3-14.
doi : 10.3406/estat.1978.3066
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/estat_0336-1454_1978_num_99_1_3066Resumen
Financiamiento de las empresas industriales y comerciales en el transcurso del pasado decenio - La
tasa de autofinanciamiento merma entre 1968 y 1976 a pesar del descenso de la inversion registrada a
partir de 1974. Esta evolución es el resultado de una transformación progresiva de la repartición del
valor anadido. El incremento de la cuota salarial, o con mayor precision de las cuotas de Seguridad
social que habla sido compensado entre 1967 y 1970 por un alivio de la presión fiscal se lleva a cabo
en lo sucesivo en perjuicio de los beneficios. A mas, la porción de las cargas de interés duplica, poco
mas o menos, entre 1967 y 1976 (de un 4 % a un 7,5 % del valor anadido). En efecto, la merma del
autofinanciamiento tiene por compensaciôn el acudir de manera acrecentada a las organizaciones
crediticias. Los empréstitos empresariales pasan de 4 mil millones en 1968 a 27 mil millones en 1975;
de modo paradógico decrecen con relaciôn al capital bruto. En efecto, la inflación alivia las deudas
empresariales mediante devalorización de los pasivos mientras que su capital se valoriza a coste de
repuesto y no a coste historico. Este modo de financiamiento inflacionista mantiene la solvabilidad
empresarial a pesar de lo mediocre que resultan sus beneficios.
Abstract
The Financing of Industrial and Commercial Companies during the Last Ten Years - The rate of
company internal financing diminished between 1968 and 1976, in spite of the upward growth of
investment marked since 1974. This evolution is the result of a progressive transformation of the factor
shares. The growth of the salary portion, or more specifically, the social security contributions, which
were compensated for from 1967 to 1970 by a reduction of tax withholdings, was done afterwards to the
detriment of profits : more, the portion representing the interest charges almost doubled from 1967 to
1976 (from 4% to 7.5 % of the added value). The reduction of internal financing has resulted in a larger
recourse to credit lending institutions. Business loans passed 4 billion F in 1968, and had reached 27
billion F in 1975. Paradoxically, the borrowings have actually diminished in relation to the gross capital.
In effect, inflation lightens the debt of companies by devaluing the liabilities when their capital is
evaluated at the cost of replacement and not at its actual cost when it was bought : This inflationist
means maintains the solvability of companies, in spite of the rather average earnings of those same
companies.
Résumé
Le taux d'autofinancement diminue entre 1968 et 1976, en dépit même du fléchissement de
l'investissement observé à partir de 1974. Cette évolution résulte d'une transformation progressive du
partage de la valeur ajoutée. L'accroissement de la part salariale, ou plus exactement des cotisations
sociales, qui avait été compensé de 1967 à 1970 par un allégement des prélèvements fiscaux, se fait
par la suite au détriment des profits. De plus, la part des charges d'intérêt double presque entre 1967 et
1976 (de 4 % à 7,5 % de la valeur ajoutée). En effet la réduction de l'autofinancement a pour
contrepartie un recours accru aux institutions de crédit. Les emprunts des entreprises passent de 4
milliards en 1968 à 27 milliards en 1975; paradoxalement, ils diminuent par rapport au capital brut. En
effet l'inflation allège la dette des entreprises par dévalorisation des passifs alors que leur capital est
évalué au coût de remplacement et non au coût historique. Ce mode de financement inflationniste
maintient la solvabilité des entreprises malgré la médiocrité de leurs profits.PRODUCTION
Le financement
des sociétés industrielles
et commerciales au cours
des dix dernières années
par Paul Dubois*
Dresser le bilan du financement des sociétés au cours de à l'exclusion des grandes entreprises nationales ainsi que des
la dernière décennie n'est pas chose aisée. D'un côté, en entreprises individuelles.
effet, on constate une forte baisse du taux d'autofinan L'analyse s'appuiera d'une façon privilégiée sur les données cement liée à une diminution de la part des profits dans de la comptabilité nationale et sur les « données BIC » la valeur ajoutée, et concurremment une importance (encadré p. 4). Aussi importe-t-il de préciser les différences grandissante des emprunts. Mais de l'autre, l'inflation de concept et d'évaluation qui existent entre ces deux allège l'endettement des entreprises : une hausse des prix sources, du moins les plus importantes d'entre elles au de 10 % l'an environ diminue la valeur réelle de leurs regard de l'objet de notre étude. dettes de près de 100 milliards, soit plus que l'autof
Les comptes financiers des « sociétés et quasi-sociétés » en inancement brut de l'ensemble des sociétés.
comptabilité nationale ne prennent pas en compte le crédit
interentreprises, plus précisément le crédit entre firmes
résidentes.
En second lieu, les comptes des entreprises sont redressés
en comptabilité nationale pour évasion fiscale, pour tr
avaux de gros entretien non passés en immobilisations dans L'investissement des entreprises commande, on le sait, les comptabilités d'entreprises et pour classement en impôts l'emploi, la compétitivité et la croissance. C'est dire toute liés à la production de toutes les taxes spécifiques. l'attention qui doit être portée aux facteurs qui commandent
En troisième lieu les variations de stocks sont mesurées la réalisation des équipements. Au premier rang de ces
hors appréciation sur stocks dans les comptes globaux par facteurs figurent sans doute le degré d'utilisation des capac
secteurs institutionnels utilisés pour cette étude (en revanche, ités de production, les perspectives de la demande et les
dans les comptes des entreprises par secteurs d'activité espoirs de gain qui leur sont liés, ainsi que les exigences
les variations de stocks sont mesurées y compris cette apprécde modernisation liées à la compétition économique. Mais
iation) (encadré p. 4). l'abondance des ressources financières, leur nature et leur
coût conditionnent aussi l'investissement. L'analyse des Enfin, dernière différence importante pour notre pro
conditions du financement des entreprises revêt ainsi une pos x, le capital fixe est évalué en comptabilité nationale
grande importance pour définir une stratégie de la crois
sance.
Le constat qui suit, d'ordre macroéconomique, portera * Paul Dubois dirige le département « Entreprises » de l'INSEE.
successivement sur l'évolution des ressources propres des 1. Les évaluations des comptes diffèrent également de la entreprises, puis sur celle de leurs extérieures au statistique des BIC en raison des arbitrages entre les diverses cours des dix années 1967 à 1976. Cette évolution sera sources opérées lors de l'élaboration des comptes. Mais ces
cependant située, chaque fois que possible, dans une période différences ne présentent pas un systématisme analogue à celui
plus longue. L'étude portera en général sur les seules sociétés, des sources de divergence que nous avons explicitées.
3
1. SOURCES STATISTIQUES SUR LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES
Trois ensembles de données permettent d'étudier le financement des sont soumises aux bénéfices réels, et ceci, individuellement, pour
entreprises : les de la comptabilité nationale, les comptab environ 500 000 entreprises.
ilités d'entreprises, les statistiques établies par les institutions de Les sociétés industrielles et commerciales qui sont soumises à l'impôt crédit. sur les BIC étaient au nombre de près de 300 000 en 1973 et représen
• Les données de la comptabilité nationale ne constituent pas une taient près de 80 % de la valeur ajoutée des entreprises (hors agri
source primaire d'information. Elles résultent de la synthèse, et de la culture et grandes entreprises nationales). Elles ne comprennent pas
transcription dans les cadres des comptes nationaux, des données qui toutes les sociétés et quasi-sociét&#

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