Les structures de bilan des sociétés françaises - article ; n°1 ; vol.19, pg 3-16
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Economie et statistique - Année 1971 - Volume 19 - Numéro 1 - Pages 3-16
Depuis 1967, les documents. fournis à, la Direction générale des Impôts par les entreprises industrielles et commerciales ont permis d'établir des statistiques comptables. L'étude a été réalisée à partir des comptes d'exploitation, de pertes et profits et des bilans traités sous forme de comptes-type; elle s'est limitée aux sociétés, soit près de 200 000 unités. La structure des bilans des sociétés est analysée après classement en quelques grandes rubriques des postes du bilan : 4 rubriques à l'actif et 3 rubriques au passif.
On a rapproché la structure de l'actif du rapport de chacun de ses éléments à la valeur ajoutée. La structure du passif est analysée d'une part en regard de l'actif en utilisant la notion de fonds de roulement, d'autre part en elle-même afin' d'étudier le niveau d'endettement. Si on classe les sociétés selon leur dimension (5 tranches de chiffre d'affaires) on observe une déformation sensible de la structure du bilan suivant la taille, due au fait que certains éléments du bilan sont directement liés au niveau du chiffre d'affaires alors que d'autres traduisent l'augmentation de l'intensité capitalistique avec la taille. Le rôle d'intermédiaire financier des plus grandes firmes apparaît nettement.
Dans un second temps, quand on répartit les sociétés par secteurs de la Comptabilité nationale, la structure des bilans ne reflète pas souvent la nature de l'activité; on constate alors une mauvaise répartition des capitaux permanents face à l'actif immobilisé. L'endettement des sociétés varie considérablement d'un secteur à l'autre; les différences entre degré d'endettement et capacité de remboursement s'expliquent souvent par le niveau de la rentabilité des capitaux.
The structure of company balance sheets by Jean-Paul LE ROY and Catherine KELLER
Since 1967, the documents supplied to the Directorate-General of Taxation by industrial and commercial enterprises have made it possible to compile accouting statistics. The study has been made on the basis of operating accounts, profit and loss accounts, and balance sheets, treated in the form of standard accounts; it has been confined to companies, that is to say, to about 200,000 units.
The structure of company balance sheets is analysed after the balance sheet items have been classified under a few main headings; four headings for assets and three headings for liabilities. The structure of assets has been compared with the ratio of each component of assets to value added. The structure of liabilities is analysed, first, in relation to assets, by applying the concept of working capital, and, secondly, in itself, in order to study the level of indebtedness. If companies are ranked by size (five turnover brackets) there in found to be an appreciable variation in the pattern of the balance sheet according to size, owing to the fact that some balance sheet items are directly linked with the level of turnover, while others reflect the increase in capital-intensity with increasing size. The role of the biggest firms as financial intermediaries comes out very clearly.
In a second phase, when the companies are classified by National Accounts sectors, the structure of the balance sheets often fails to reflect the nature of the activity; there is found to be a faulty distribution of permanent capital in relation to fixed assets. The indebtedness of companies varies considerably from one sector to another; the differences between the degree of indebtedness and the capacity to repay are often explained by the level of return on capital.
Estructura de los balances de las sociedades por Jean-Paul LEROY y Catherine KELLER
Desde 1967, los documentes suministrados a la Direcciôn general de Impuestos por las empresas industrials y comerciales y comerciales han permitido elaborar estadísticas contables. El estudio ha sido realizado a partir de cuentas de explotación, de pérdidas y ganancias y de los balances tratados en forma de cuentastipo; ha sido limitado a las sociedades, o sea unas 200 000 unidades.
La estructura de los balances de las sociedades esta analizada tras clasificación con unas cuantas rúbricas esenciales de los renglones del balance : 4 rúbricas para el activo y 3 para el pasivo. Se ha confrontado la estructura del activo con la relación a cada uno de sus elementos al valor anadido. La estructura del pasivo esta analizada, por una parte, en función del activo por medio de la noción de fondos de gastos corrientes, y por otra parte, en si misma con el objeto de examinar el nivel de endeudamiento.
Si se clasifican las sociedades conforme a su tamano (5 groupos de giro), se observa una desformación apreciable de la estructura del balance según su tamano, debido al hecho de que ciertos elementos del balance están ligados directamente con el nivel del giro mientras que otros traducen el aumento de la intensidad capitalistica en relación con el tamano. El papel de intermediario financiero desempenado por las grandes empresas aparece claramente. En una segunda etapa, al repartir las sociedades por renglones de la Contabilidad nacional, la estructura de los balances no suele reflejar a menudo la naturaleza de la actividad; compruebase entonces una mala repartición de capitales permanentes frente al activo inmovilizado. El endeudamiento de las sociedades varia considerablemente de un sector a otro; las diferencias entre grado de endeudamiento y capacidad de reembolso se pueden explicar a menudo por el nivel de la rentabilidad de los capitales.
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1971
Nombre de lectures 15
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

J Le Roy
C Keller
Les structures de bilan des sociétés françaises
In: Economie et statistique, N°19, Janvier 1971. pp. 3-16.
Citer ce document / Cite this document :
Le Roy J, Keller C. Les structures de bilan des sociétés françaises. In: Economie et statistique, N°19, Janvier 1971. pp. 3-16.
doi : 10.3406/estat.1971.2027
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/estat_0336-1454_1971_num_19_1_2027Résumé
Depuis 1967, les documents. fournis à, la Direction générale des Impôts par les entreprises industrielles
et commerciales ont permis d'établir des statistiques comptables. L'étude a été réalisée à partir des
comptes d'exploitation, de pertes et profits et des bilans traités sous forme de comptes-type; elle s'est
limitée aux sociétés, soit près de 200 000 unités. La structure des bilans des sociétés est analysée
après classement en quelques grandes rubriques des postes du bilan : 4 rubriques à l'actif et 3
rubriques au passif.
On a rapproché la structure de l'actif du rapport de chacun de ses éléments à la valeur ajoutée. La
structure du passif est analysée d'une part en regard de l'actif en utilisant la notion de fonds de
roulement, d'autre part en elle-même afin' d'étudier le niveau d'endettement. Si on classe les sociétés
selon leur dimension (5 tranches de chiffre d'affaires) on observe une déformation sensible de la
structure du bilan suivant la taille, due au fait que certains éléments du bilan sont directement liés au
niveau du chiffre d'affaires alors que d'autres traduisent l'augmentation de l'intensité capitalistique avec
la taille. Le rôle d'intermédiaire financier des plus grandes firmes apparaît nettement.
Dans un second temps, quand on répartit les sociétés par secteurs de la Comptabilité nationale, la
structure des bilans ne reflète pas souvent la nature de l'activité; on constate alors une mauvaise
répartition des capitaux permanents face à l'actif immobilisé. L'endettement des sociétés varie
considérablement d'un secteur à l'autre; les différences entre degré d'endettement et capacité de
remboursement s'expliquent souvent par le niveau de la rentabilité des capitaux.
Abstract
The structure of company balance sheets by Jean-Paul LE ROY and Catherine KELLER
Since 1967, the documents supplied to the Directorate-General of Taxation by industrial and
commercial enterprises have made it possible to compile accouting statistics. The study has been made
on the basis of operating accounts, profit and loss accounts, and balance sheets, treated in the form of
standard accounts; it has been confined to companies, that is to say, to about 200,000 units.
The structure of company balance sheets is analysed after the balance sheet items have been
classified under a few main headings; four headings for assets and three headings for liabilities. The
structure of assets has been compared with the ratio of each component of assets to value added. The of liabilities is analysed, first, in relation to assets, by applying the concept of working capital,
and, secondly, in itself, in order to study the level of indebtedness. If companies are ranked by size (five
turnover brackets) there in found to be an appreciable variation in the pattern of the balance sheet
according to size, owing to the fact that some balance sheet items are directly linked with the level of
turnover, while others reflect the increase in capital-intensity with increasing size. The role of the biggest
firms as financial intermediaries comes out very clearly.
In a second phase, when the companies are classified by National Accounts sectors, the structure of
the balance sheets often fails to reflect the nature of the activity; there is found to be a faulty distribution
of permanent capital in relation to fixed assets. The indebtedness of companies varies considerably
from one sector to another; the differences between the degree of indebtedness and the capacity to
repay are often explained by the level of return on capital.
Resumen
Estructura de los balances de las sociedades por Jean-Paul LEROY y Catherine KELLER
Desde 1967, los documentes suministrados a la Direcciôn general de Impuestos por las empresas
industrials y comerciales y comerciales han permitido elaborar estadísticas contables. El estudio ha
sido realizado a partir de cuentas de explotación, de pérdidas y ganancias y de los balances tratados
en forma de cuentastipo; ha sido limitado a las sociedades, o sea unas 200 000 unidades.
La estructura de los balances de las sociedades esta analizada tras clasificación con unas cuantas
rúbricas esenciales de los renglones del balance : 4 rúbricas para el activo y 3 para el pasivo. Se ha
confrontado la estructura del activo con la relación a cada uno de sus elementos al valor anadido. La
estructura del pasivo esta analizada, por una parte, en función del activo por medio de la noción de
fondos de gastos corrientes, y por otra parte, en si misma con el objeto de examinar el nivel de
endeudamiento.
Si se clasifican las sociedades conforme a su tamano (5 groupos de giro), se observa unadesformación apreciable de la estructura del balance según su tamano, debido al hecho de que ciertos
elementos del balance están ligados directamente con el nivel del giro mientras que otros traducen el
aumento de la intensidad capitalistica en relación con el tamano. El papel de intermediario financiero
desempenado por las grandes empresas aparece claramente. En una segunda etapa, al repartir las
sociedades por renglones de la Contabilidad nacional, la estructura de los balances no suele reflejar a
menudo la naturaleza de la actividad; compruebase entonces una mala repartición de capitales
permanentes frente al activo inmovilizado. El endeudamiento de las sociedades varia
considerablemente de un sector a otro; las diferencias entre grado de endeudamiento y capacidad de
reembolso se pueden explicar a menudo por el nivel de la rentabilidad de los capitales.,
Les structures de bilan
des sociétés françaises
par Jean-Paul LE ROY et Catherine KELLER
Les débats sur la politique industrielle, engagés notamment à l'occasion de la préparation du VIe Plan,
ont montré toute l'importance que revêtait pour le développement industriel l'adaptation des circuits
financiers. La réalisation des équipements productifs jugés nécessaires exige en effet que les ressources
financières obtenues grâce à l'épargne soient orientées vers les secteurs investisseurs. Mais on ne peut
raisonner seulement en terme de flux : il faut tenir compte de l'endettement actuel des entreprises
de telle sorte que les opérations qui auront lieu dans les années qui viennent ne conduisent pas à des
bilans déséquilibrés : il faut éviter que le poids des dettes soit tel pour les firmes qu'il remette en
cause la réalisation des investissements prévus.
Il est donc nécessaire de porter son attention sur les bilans actuels des entreprises françaises. Depuis
peu une information complète est disponible sur ce point, grâce au rassemblement, par la direction
générale des Impôts, des bilans qui lui sont remis chaque année par les entreprises industrielles et
commerciales soumises au régime du bénéfice réel..
Dans l'étude des bilans des sociétés effectuée par sentatives de l'activité du secteur, et le secteur du logement
constitué exclusivement de sociétés immobilières et de l'I.N.S.E.E. à partir de ces documents, on s'est surtout
attaché à montrer les grandes différences existant entre les gérance d'immeubles, dont les modes de financement sont
secteurs et entre les tailles d'entreprises : d'une catégorie très particuliers.
Un système de comptes et un ensemble de ratios destinés à l'autre, le niveau d'endettement, la couverture des actifs
par des capitaux permanents, l'importance relative du court à permettre l'analyse économique et financière des entre
prises ont été publiés dans le n° 11 d'Economie et statistique. terme varient dans de grandes proportions.
Les comptes disponibles à l'heure actuelle portent sur Ces comptes inspirés des concepts et de la structure des
la seule année 1967 : les données de 1968 n'ont pu encore comptes nationaux, mais susceptibles d'être remplis dire
être suffisamment exploitées, toute statistique nouvelle ctement à partir des documents comptables établis par les
nécessitant en effet une longue période de rodage. Nous entreprises, préfigurent les «systèmes intermédiaires »
ne disposons donc, à côté des comptes d'exploitation et des futurs comptes nationaux.
de pertes et profits, que des él

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