proposition d implication des ONG dans le développement régional
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ACTUELLEMENT EN TUNISIE, LE NOMBRE DES ONG AUGMENTE ET ON VEUT LES IMLIQUER DANS LES EFFORTS EN MATIERE DE DEVLOPPEMENT, MAIS PRATIQUEMNT LES DECIDEURS ET LES ONG N'ONT ENCORE TROUVE SUFFISAMENT DE PROPOSITION PRATIQUE POUR PARTCIPER FAVORABLEMENT DANS UN DEVELOPPEMENT EQUITABLE DURABLE, EN CONSEQUENCE J'AI PROPOSE UN PROGRAMME PRATIQUE EMANANT DE LA REALITE ET D'UNE EXPERIENCE DE 23 ANS DANS LE DEVELOPPEMENT ARGICOLE ET RURAL.
CORDIALEMENT HICHEM

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Publié le 10 février 2012
Nombre de lectures 201
Langue Français

Extrait

PROPOSITION D’IMPLICATION DES ONG (S)
DANS LE DEVELOPPEMENT SOCIOECONOMIQUE
A L’ECHELLE REGIONALE
 Malgré les efforts déployés et les résultats enregistrés au niveau développement socioéconomique dans le pays, on remarque qu’il y’a encore beaucoup des insuffisances et des problèmes majeurs qui entravent la croissance socioéconomiques, que les deux secteurs étatique et privé ne sont pas en mesure d’apporter des solutions rationnelles et participative et ce pour des raisons techniques, insuffisance de moyens humains et financiers et l’ampleur des tâches à réaliser dans un apes de temps très limité. Ce qui nous fait penser à la nécessité d’impliquer les ONG (S) qui peuvent jouer un rôle déterminant en matière d’appui et d’accompagnement de la population et des différents acteurs pour assurer un développement socioéconomique durable ( agricole, rural urbain et périurbain), à condition qu’elles bénéficient, de moyens et d’encadrement et d’un cadre juridique permettant de consolider les attributions de ces ONG (S) dans le développement.
 Il est temps de responsabiliser ces ONG en leurs permettant progressivement de contribuer positivement à la résolution participative des problèmes de terrain d’ordre social, économique, environnemental, culturel, sportif…
On rappelle que ces ONG(S) sont appelées à aider l’administration à mieux gérer les conflits d’intérêts, à bien répartir les richesses et les services étatiques et privées, tout en 1
prenant en considération la capacité financière du pays et des différents partenaires de développement dans la réalisation des programmes de développement. Cela passe obligatoirement par une mise en place d’un nouvel ordre de priorité selon des indicateurs arrêtés en commun accord avec la population et ce au niveau de chaque secteur (imada).
Ces nouveaux partenaires au développement sont appelés aussi à mettre en place un dispositif continu de concertation et d’appui conseil en faveur des populations cibles et des différents partenaires. Ce qui va rassurer la population et lui permet de prendre en mains le développement de leurs localités et ce en collaboration avec l’administration et les structures socioprofessionnelles.
Comment peut-on impliquer réellement les ONG(S) dans leS problèmes de développement ?
A titre d’exemple, on sait que le secteur agricole souffre de la modeste ou la faible exploitation d’une partie des périmètres irrigués, à cause des problèmes fonciers, de surendettement, de manque d’organisations dynamiques des agriculteurs, des contraintes de commercialisation, la faible intégration des jeunes dans le secteur agricole, malgré le vieillissement d’un important pourcentage des agriculteurs possédant des parcelles irriguées, ce genre de problème exige l’implication d’autres partenaires et de nouvelles approches pour les résoudre, et relancer l’exploitation des périmètres irriguées qui peuvent générer de très nombreux postes d’emplois et créer une dynamique à l’échelle rural et je croix que les ONG(S) peuvent jouer de tel rôle . 2
 La dégradation des ressources naturelles (sol, eau et végétation et animaux) engendrée parfois par une gestion inadéquate et la surexploitation et ce pour des raisons de pauvreté, de manque d’émancipation, des insuffisances des programmes de développement et de préservation de ces ressources naturelles. Cette contrainte environnementale et économique peut être solutionnée progressivement par des ONG(s) locales, qui assureront une sensibilisation des usagers, leurs implication dans les travaux de mise ne valeur et de gestion, en encourageant les jeunes à créer des tacherons pour réaliser les petits travaux dans le milieu rural…
 Pour la promotion de la femme rurale, cette composante se heurte à des problèmes de différents niveaux ; culturel, social, économique, environnemental… Ce qui explique la précarité des situations de vie chez la majorité des femmes rurales surtout au Nord ouest du pays (les 11 délégations du gouvernorat de Siliana). Les ONG(s) locales auront beaucoup de travail sur ce genre, qui jusqu’à date n’a pas trouvé des ONG(s) qui vont entamer des travaux de terrain permettant d’améliorer durablement les conditions de vie de la femme rurale à l’instar des autres régions du pays.
 Il est certain qu’il ya des résultats avantageux réalisés mais qui sont modestes et non durable, pourtant les ONG(S) locales peuvent appuyer la femme à jouer pleinement son rôle social, économique et environnemental, en essayant d’organiser ces femmes, les aider à accéder aux crédits pour monter leurs propres entreprises, les aidant à partager les
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charges de production, à vendre ensemble, à défendre leurs intérêts.
On peut confier à des ONG(s) la composante de la promotion de la femme rurale par l’appui à la création de micros entreprises et d’encadrement pour assurer la rentabilité de ces micros entreprises.
Les actions peuvent intéresser aussi l’organisation de la femme rurale pour consolider les rôles que joue ce genre dans le développement socioéconomique local régional et national.
 Le chômage et l’exode constituent des phénomènes très inquiétants surtout au Nord Ouest (en particulier dans le milieu rural des 11 délégations du gouvernorat de Siliana) et que les solutions prises n’ont pas été en mesure d’atténuer la régression de ces taux ce qui démontrent bien que la pauvreté et les conditions de vie demeurent difficiles dans la majorité des 86 secteurs du gouvernorat de Siliana.
Ces conditions de vie plus ou moins défavorables s’expliquent en partie par la non desserte en eau potable, l’enclavement, les taux élevés de chômage qui dépassent les 50% dans beaucoup de secteurs, l’exode des jeunes filles et hommes (diplômés ou non) dépasse dans quelques secteurs (imada) les 40%, l’insuffisance des opportunités de travail dans le milieu rural chez les jeunes pourtant il y’a des terres domaniales gérées par l’état, pourtant on pourra les redistribuer à titre de location tout en prenant en considération les enseignements tirés par les anciennes expériences, pour cette action les ONG locales 4
peuvent aider les décideurs à bien cibler le choix des locataires afin de garantir une valorisation durable (ce cas existe à Hinchir Romène à Lagsaab, Laarousa, à Ain forna, …).
Il est certain que l’administration ne peut pas toute seule faire face à ces problèmes de terrain aussi complexes, par conséquent il est temps d’impliquer pratiquement les ONG(S) locales à participer positivement dans la conception, la résolution de ces problèmes et la responsabilisation des habitants.
Cette implication dépend de l’expérience de l’ONG dans le développement, de ses prorogatifs, et de ses moyens. En cas de besoin on pourra bien les former les encadrer au fur et à mesure
 On fait on peut charger des ONG(s) locales à améliorer l’exploitation des périmètres irrigués qui sont de plus en plus abandonnés, d’autres ONG(s) peuvent contribuer favorablement à résoudre les problèmes fonciers et de morcellement qui ne cessent de compromettre irréversiblement ces ressources en sol (patrimoine national).
 Il est certain que les ONG sont en mesure d’identifier mieux les raisons qui expliquent la faible intégration des jeunes dans l’agriculture et l’abondant des terres même aux niveaux des périmètres irrigués. En conséquence on peut les charger de ce type d’étude
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Ces ONG(S) peuvent aider les Groupements de Développement Agricole (GDA(S)) à mieux gérer les ressources en eau potable et en eau d’irrigation, sachant que la majorité des membres des GDA(S) n’ont pas d’expérience en la matière et ne peuvent pas résoudre les conflits d’intérêt.
Ces ONG(s) sont en mesure de mieux organiser les producteurs afin de mettre les ébauches les plus solides dans le développement des filières les plus stratégiques et mettre fin aux problèmes qui entravent la filière lait bovin.
Comme on peut charger d’autres ONG à réaliser des études participatives (plans de développement participatifs) aux niveaux de quelques secteurs, ensuite on les implique dans à la mise en œuvre des actions proposées et dans le suivi évaluation des réalisations et ce pour les initier dans la conception et la mise en œuvre des programmes de développement, sans que ça peut faire croire à quelques uns que ces structures associatifs vont de faire le ‘contrôle’.
Comme on peut confier à des ONG(s) de construire des petits ouvrages et locaux comme les citernes pluviales, des dispensaires, des maisons de jeunes, des ouvrages en gabion, des petits cassis, des travaux de plantation forestières et pastorales, ce qui peut créer des journées de travail dans le milieu rural et impliquer les tacherons locaux.
Ces ONG(S) détenus par des jeunes diplômés, motivées ont besoin d’un appui en matière de savoir faire, et des moyens humains, matériel et financiers.
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 Il est indispensable de considérer ces ONG(s) comme des partenaires à part complet, elles assurent leurs rôles et assument leurs responsabilités et ne remplacent en rien les bureaux d’étude ni les entreprises, ni l’administration no plus, vu qu’ils doivent se compléter dans le bien du pays, aider les décideurs et les acteurs de développement à mieux concevoir les programmes et projets de développement et bien cibler les populations, les zones, le temps opportun et appuyer, tout en visant la valorisation durable des réalisations.
A titre d’exemple
Dans le gouvernorat de Siliana on dispose actuellement de 42 (études participatives) plans de développement participatifs (PDP) réalisés par des bureaux d’étude et une ONG locale et avec la supervision de la sous direction de planification et de programmation et ce dans le cadre du projet PDAI.II relatif au CRDA de Siliana Ministère de l’Agriculture, et 12 (études ) plans de développement participatifs (PDP) sont en cours ; actuellement on a 42 études prêtes dont on n’a pu réaliser qu’une partie des actions programmées dans 27 secteurs (imadas) uniquement à cause de l’insuffisance des ressources financières, Encore on a 27 PDP prêts sans financement en conséquence ( la totalité des actions prévues n’ont pas encore démarré), on propose de confier des crédits qui seront mobilisés par les services techniques compétents en collaboration entre ONG (S) et les autres partenaires au développement dans le gouvernorat de Siliana pour la réalisation des actions inscrites dans ces derniers 27 PDP et ce en collaboration avec les partenaires étatiques et privées.
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Il faut savoir que la gestion doit respecter la réglementation en tunisienne en vigueur et les ONG (S) participeront à l’élaboration des programmes annuels et au suivi évaluation ainsi qu’à la sensibilisation et l’appui conseil aux profits, des agriculteurs, des éleveurs des jeunes hommes et femmes diplômés ou non ainsi qu’aux différentes strates sociales.
Pour les 32 secteurs non encore étudiés du gouvernorat de Siliana on propose de confier une partie des études participatives (PDP) aux ONG(s) locales et une autre aux bureaux d’étude pour élaborer des plans de développement participatifs (PDP) qui seront immédiatement et progressivement réalisés selon la même approche ci dessus expliquée.
Il est certain que l’élaboration de ces plans de développement participatif sera effectuée en parfaite collaboration entre administration et ONG et institutions privés, Cette étude participative constitue une assise favorable de concertation avec la population cible pour relancer et enrichir progressivement le développement social, économique et environnemental et permet de tisser une nouvelle charte ou concertation de développement basée sur une confiance mutuelle. Chaque PDP constitue un outil de planification, de programmation et de suivi évaluation aux niveau de chaque secteur.
 Parmi les rôles les plus pertinents que vont jouer les ONG (s) ; on peut proposer ce qui suit : l’information, la sensibilisation, la concertation, la coordination et l’émancipation ainsi que la responsabilisation de la population 8
cible et ce pour faciliter les études, les programmes et accélérer les réalisations et la valorisation durables des réalisations. Il faut savoir que les techniciens de l’administration n’ont pas souvent ni les moyens ni le temps pour faire ces tâches
Les ONG impliquées doivent être de vrais partenaires bénéficiant de crédibilités aux près de la population et des différents établissements étatiques et privées (banques, ONG, assurances, bureau d’étude, entrepreneurs, prestataire de service…)
Les moyens à mettre à la disposition des ONG(s)
Chaque ONG est appelée à recruter aux mois trois à quatre techniciens et administrateurs et un ouvrier/ouvrière, en plus des bénévoles.
Chaque ONG aura comme ressource financière une somme à valoir qui varie de 0.5% à 5% selon l’ampleur des activités ( un plafond est à prévoir en cas de nécessité).
Hichem Ben Mohamed LAKHDHAR
Hichem_lakhdhar@yahoo.fr
Hichem.lakhdhar@gmail.com
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