Stabilité du taux d'investissement du commerce entre 1966 et 1972 - article ; n°1 ; vol.79, pg 49-58

Jacques Saindon

Description

Economie et statistique - Année 1976 - Volume 79 - Numéro 1 - Pages 49-58
Stabilité du taux d'investissement du commerce.- entre 1966 et 1972 par Jacques SAINDON A l'occasion de la réunion de la commission des comptes commerciaux de la Nation de novembre > 1975, l'évolution des investissements du commerce a été examinée. En premier lieu on observe, entre 1966 et 1972/ une déformation sensible de la structure des investissements. La part relative* des dépenses de machines ou matériel et surtout de constructions neuves augmente au détriment des autres achats, de fonds de commerce et de véhicules par exemple. La seconde conclusion, peut-être la plus neuve, est une quasi-stabilité du taux d'investissement du commerce par rapport au chiffre d'affaires réalisé. En ce qui concerne le financement des investissements du commerce, on constate que les crédits bancaires se développent aux dépens de l'autofinancement. Les crédits accordés par les organismes financiers spécialisés (crédit national, crédit hôtelier, crédit coopératif, sociétés • de caution . mutuelle) s'accroissent régulièrement chaque année, mais leur part est passée de plus de 70% en 1966 à 41 % seulement en 1974. Le crédit-bail connaît un succès croissant : en 1974, il représente 39 % des crédits recensés par le ministère du Commerce. De manière générale, les crédits bancaires constituent la quasi-totalité des crédits accordés aux entreprises commerciales tandis que s'amenuise la spart des prêts notariaux ou familiaux autrefois très utilisés dans le petit commerce.
Stability of trade investment rate between 1966 and 1972 - On the occasion of the meeting held by Commission des Comptes commerciaux de la Nation, in November 1975, trade investments evolution was examined. First of all, between 1962 and, 1972, an obvious alteration of investments structure was noticeable. The relative portion of machinery or equipment expenditure, and above all of new premisses, increased to the prejudice of other purchases, such as businesses and vehicles for instance. The second conclusion which can be drawn and which is perhaps quite new, is that trade investment rate is practically steady with regard to actual turnover. With respect to trade investment's financing, it can be established that bank credits are developing at the expense of self-financing. Credits granted .by specialized finance houses (e.g.. national credit, hotel credit, cooperative credit, mutual security houses) increases punctually every year but their proportion which exceeded 70% in 1966 was only 41 % in 1974. Lend- lease turns out an increasing success : it represented in 1974, 39 % of the credits enumerated by Board of Trade. Generally speaking, bank credits constitute practically the total amount of credits granted to commercial undertakings, while the proportion of notarial or family loans, which were formerly largely in practice among shopkeepers, decline nowadays.
Estabilidad del coeficiente de inversión del comercio entre 1966 y 1972 - Se examinó, con motivo de la junta de la Comisión de las cuentas comerciales nacionales en noviembre de 1975, el desarrollo de la inversion comercial. En primer lugar es factible observar, entre 1966 y 1972, una sensible desformación de la estructura de la inversion. La proporción relativa de gastos de maquinaria o equipamiento, y más aun de edificios nuevos se va incrementando en perjuicio de las demás adquisiciones, tal como casas de comercio o vehículos. La segunda conclusion que es factible sacar, y quizás la más novedosa, es la estabilidad del coeficiente de inversion comercial con relación al giro realizado. Por lo que se refiere al financiamiento de la inversion comercial, puede notarse que los créditos bancarios se ván desarrollando a costa del auto- financiamiento. Los créditos otorgados por las entidades de financiación especializadas, tal como crédito nacional, credito hotelero, crédito cooperative entidades de finanza mutual, va aumentando con regularidad cada ano si bien su proporción que superaba el 70 % en 1966 no alcanzó más que el 41 % en 1974. El crédito-arrendamiento experimentó un exito creciente ya que représentó en 1974 el 39 % de los créditos censados por el Ministerio de Comercio. Por lo general, los créditos bancarios constituyen casi el total de los créditos consentidos a las empresas comerciales, mientras que la proporciôn de los prestamos notariales o familiares, que solïan ser muy corrientes antafio entre pequenos comerciantes, va mermando hoy dia.
10 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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• Publié par: ECONOMIE_ET_STATISTIQUE0
• Publié le: 01 janvier 1976
• Nombre de lectures: 30
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Monsieur Jacques Saindon
Stabilité du taux d'investissement du commerce entre 1966 et
1972
In: Economie et statistique, N°79, Juin 1976. pp. 49-58.
Citer ce document / Cite this document :
Saindon Jacques. Stabilité du taux d'investissement du commerce entre 1966 et 1972. In: Economie et statistique, N°79, Juin
1976. pp. 49-58.
doi : 10.3406/estat.1976.2343
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/estat_0336-1454_1976_num_79_1_2343Résumé
Stabilité du taux d'investissement du commerce.- entre 1966 et 1972 par Jacques SAINDON A
l'occasion de la réunion de la commission des comptes commerciaux de la Nation de novembre > 1975,
l'évolution des investissements du commerce a été examinée. En premier lieu on observe, entre 1966
et 1972/ une déformation sensible de la structure des investissements. La part relative* des dépenses
de machines ou matériel et surtout de constructions neuves augmente au détriment des autres achats,
de fonds de commerce et de véhicules par exemple. La seconde conclusion, peut-être la plus neuve,
est une quasi-stabilité du taux d'investissement du commerce par rapport au chiffre d'affaires réalisé. En
ce qui concerne le financement des investissements du commerce, on constate que les crédits
bancaires se développent aux dépens de l'autofinancement. Les crédits accordés par les organismes
financiers spécialisés (crédit national, crédit hôtelier, crédit coopératif, sociétés • de caution . mutuelle)
s'accroissent régulièrement chaque année, mais leur part est passée de plus de 70% en 1966 à 41 %
seulement en 1974." Le crédit-bail connaît un succès croissant : en 1974, il représente 39 % des crédits
recensés par le ministère du Commerce. De manière générale, les crédits bancaires constituent la
quasi-totalité des crédits accordés aux entreprises commerciales tandis que s'amenuise la spart des
prêts notariaux ou familiaux autrefois très utilisés dans le petit commerce.
Abstract
Stability of trade investment rate between 1966 and 1972 - On the occasion of the meeting held by
Commission des Comptes commerciaux de la Nation, in November 1975, trade investments evolution
was examined. First of all, between 1962 and, 1972, an obvious alteration of investments structure was
noticeable. The relative portion of machinery or equipment expenditure, and above all of new
premisses, increased to the prejudice of other purchases, such as businesses and vehicles for instance.
The second conclusion which can be drawn and which is perhaps quite new, is that trade investment
rate is practically steady with regard to actual turnover. With respect to trade investment's financing, it
can be established that bank credits are developing at the expense of self-financing. Credits granted .by
specialized finance houses (e.g.. national credit, hotel credit, cooperative credit, mutual security houses)
increases punctually every year but their proportion which exceeded 70% in 1966 was only 41 % in
1974. Lend- lease turns out an increasing success : it represented in 1974, 39 % of the credits
enumerated by Board of Trade. Generally speaking, bank credits constitute practically the total amount
of credits granted to commercial undertakings, while the proportion of notarial or family loans, which
were formerly largely in practice among shopkeepers, decline nowadays.
Resumen
Estabilidad del coeficiente de inversión del comercio entre 1966 y 1972 - Se examinó, con motivo de la
junta de la Comisión de las cuentas comerciales nacionales en noviembre de 1975, el desarrollo de la
inversion comercial. En primer lugar es factible observar, entre 1966 y 1972, una sensible desformación
de la estructura de la inversion. La proporción relativa de gastos de maquinaria o equipamiento, y más
aun de edificios nuevos se va incrementando en perjuicio de las demás adquisiciones, tal como casas
de comercio o vehículos. La segunda conclusion que es factible sacar, y quizás la más novedosa, es la
estabilidad del coeficiente de inversion comercial con relación al giro realizado. Por lo que se refiere al
financiamiento de la inversion comercial, puede notarse que los créditos bancarios se ván
desarrollando a costa del auto- financiamiento. Los créditos otorgados por las entidades de financiación
especializadas, tal como crédito nacional, credito hotelero, crédito cooperative entidades de finanza
mutual, va aumentando con regularidad cada ano si bien su proporción que superaba el 70 % en 1966
no alcanzó más que el 41 % en 1974. El crédito-arrendamiento experimentó un exito creciente ya que
représentó en 1974 el 39 % de los créditos censados por el Ministerio de Comercio. Por lo general, los
créditos bancarios constituyen casi el total de los créditos consentidos a las empresas comerciales,
mientras que la proporciôn de los prestamos notariales o familiares, que solïan ser muy corrientes
antafio entre pequenos comerciantes, va mermando hoy dia..
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du taux d'investissement Stabilité
du commerce entre 1966 et I
parJacquesiSAINDON
La Commission, des. comptes commerciaux de; la Nation, auenu- sa huitième: session le 26 novembre
1975: Le- rapport qui lui? était soumis-: avait; pour objet: de présenter les éléments, essentiels de:
l'économie .commerciale au; cours de ces dernières années*.
Deux nouveautés ont été introduites dans les comptes commerciaux de la Nation présentés en novembre
1975: la. première: concerne les: comptes du commerce de gros qui «permettent désormais . d'établir les,
comptes de l'ensemble du commerce; la seconde analyse la structure et l'évolution des investissements
' de 1966!à 1972. C'est cette dernière analyse qu h est présentée ici. du commerce (gros et détail)
ll'enressort notamment que, rapportés au chiffre d'affaires, les investissements n'ont:pas enregistré de
fluctuations^ notables. En revanche, pour assurer leur, financement, grossistes; et détaillants" ont fait
de plus en plus appel au crédit.
Il i a donc . fallu confronter systématiquement toutes les * En apparence l'étude des investissements des entreprises
données disponibles; pour/ apprécier.- les- investissements commerciales (commerce de gros et de détail) est relativ
ement simple puisque les chefs d'entreprises doivent four réalisés par les entreprises commerciales.
nir régulièrement des renseignements sur, ce sujet à l'admi Les variations de :la structure des investissements com
nistration* fiscale. -En1, fait les ;élémentsifiscaux,. sans parler merciaux entre 1966 et 1972 ont été étudiées à l'aide des
d'une sous- ou surévaluation ? possible des -investissements, résultats du= recensement de la distribution ■; portant: sur
ne sont pas entièrement satisfaisants pour plusieurs ra l'exercice* 1966 i et: àei l'enquêter annuelle de: l'INSEE:
isons : pour l'année 1972 ''..De leur côté, les données fiscales ont
permis d'observer l'évolution annuelle des investissements • 'La déclaration de l'investissement est facultative pour les au cours de la même période 1966-1972. Ces deux ensembles entreprises soumises s au , régime. fiscal* du. forfait; de résultats seront successivement évoqués avant d'aborder • La notion; d'investissement' adoptée1 par les services l'examen du. financement des investissements parles entrefiscaux, proche de celle des >. professionnels dur commerce, prises commerciales.. est plus: large; que la- FBCF: (formation brute* de. capital ',
fixe) observée par les comptables nationaux; L'administra
tion fiscale retient tout ce qui vient grossir le poste « immob
ilisations» du bilan. Il s'agit des. «immobilisations acquises Les commerçants se sont équipés
ou créées au», cours de l'exercice:» et en; particulier, des en machines et matériel achats de terrains, de bâtiments existants ou de véhicules
d'occasion. Ces immobilisations : nouvelles englobent donc
les investissements au, sens professionnel plus. les. « autres Dans les commerces de détail la composition des inves
valeurs immobilisées:» du bilan qui recouvrent notamment tissements s'est modifiée au profit semble-t-il des machines
les titres de • participation (encadré p. . 50) ; et du matériel (tableau 1)..
• Les statistiques fiscales tiennent compte de la législation Le phénomène n'est sans doute pas étranger au développe
en vigueur et les , immobilisations sont, enregistrées — ment des formules de location et en particulier du crédit-
bail très orienté vers les constructions ne