Introduction, Difficultés orthographiques

Robert Claing

Description

Exercices PDF, Dictées
Dictées d'environ 200 mots sur les difficultés orthographiques (3 dictées)
Source : Centre collégial de développement de matériel didactique

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• Publié par: Enseignement-du-francais-et-litterature
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• Langue: Français

Extrait

DICTÉES SPÉCIALISÉES – DIFFICULTÉS ORTHOGRAPHIQUES

DICTÉES À LA CARTE

www.ccdmd.qc.ca/fr

1. contigüe

1. Hélène

Il y a six ans sortait d’un

gros

avion à Dorval une

toute petite

enfant encombrée de

bagages

, Hélène.

Mi-Grecque

,

mi-Turque

, elle a suivi ses parents et son

vieil

oncle

qui se sont installés à la campagne dans la région des

Cantons de l’Est

. Arrivée en

plein

été, elle n’a pas été trop dépaysée. Mais quand vint le dur hiver, elle resta

bouche

bée

devant ce

nouvel

élément qui s’offrait à ses yeux, la neige.

Depuis, elle a appris à profiter du

bon

air et des couleurs merveilleuses des

quatre

saisons.

Tous

les matins la trouvent au lit le nez enfoncé dans son

bel

oreiller

bordé de satin.

Seuls

ses

orteils

dépassent des draps

vert pomme

. C’est toujours le

vieil

autobus de

monsieur

Poirier qui la

réveille

tout à fait

vers

7 h 15

.

Émergeant

de son sommeil, elle ouvre ses grands yeux

noisette

et écoute le

brouhaha

qui

provient de la cuisine, pièce

contiguë

1

à sa chambre. Entretenant le

fol

espoir que

quelque chose d’excitant pourrait arriver ce jour-là, elle se précipite à la fenêtre

toute

cerclée de frimas. Si c’est l’été, elle ouvre

toutes grandes

les oreilles et savoure,

confortablement

calée dans son lit, le

langage

infatigable

des oiseaux.

DICTÉES SPÉCIALISÉES – DIFFICULTÉS ORTHOGRAPHIQUES

DICTÉES À LA CARTE

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1. mu

2. reçus

2. Le cadeau

Il y a plus d’un an, Maxime a

voulu

donner un chien à son grand-père qui s’ennuyait

terriblement depuis la mort de sa femme. Il s’est

rendu

à l’animalerie la plus près

de chez lui. Après avoir

mis

beaucoup de temps à se décider, il a

pris

celui qui lui a

paru

le plus doux, un chiot à l’air

perdu

qui a immédiatement

fui

au fond de la

cage.

Le lendemain matin, il avait

plu

. Après que le chien eut

mangé

et

bu

, Maxime,

comme

mû

1

par un ressort, a

couru

chez son grand-père aussi vite qu’il a

pu

. Ce

dernier, contrairement à ce que l’enfant aurait

cru

, s’est assis tellement il était

ému

. Il a

failli

s’évanouir de bonheur. Puis, il a

ri

et a

ouvert

les bras au chien, qui

s’est

empressé

de s’élancer vers lui.

Il a

suffi

que Maxime les regarde tous les deux pour s’apercevoir qu’il avait

accompli

sa mission. Il a

fait

une bonne action et a

compris

à quel point les

personnes âgées qui vivent seules sont particulièrement

démunies

. Finalement, le

sourire de son grand-père fut le plus beau des cadeaux qu’il ait jamais

reçu

2

. Maxime

fut alors

convaincu

d’avoir

acquis

un peu de sagesse cette journée-là.

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DICTÉES À LA CARTE

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1. piquenique

2. dégouté

3. Le camping

L’an dernier, Maurice et Ginette ont gagné le gros

lot

du

bingo

de leur paroisse : un

équipement complet de

canot-camping

. Ravis, ils ont commencé à planifier leurs

vacances. Le

dollar

canadien étant à son

taux

le plus bas, ils ont abandonné l’idée

d’aller sur la

côte

est des États-Unis. Ils se sont rabattus sur les grands espaces

québécois.

Le terrain qu’ils avaient choisi était situé près d’un

étang

où, munis de

jambières

de

caoutchouc,

ils comptaient

pêcher

. Leur

glacière

contenait un

jambon

,

des

spaghettis

cuits, des citrons pour accompagner le poisson frais et des

sucettes

glacées

, petite gâterie dont Maurice ne pouvait se passer.

Leur première nuit fut

catastrophique

. Une pluie abondante s’abattit sur eux,

doublée d’un vent violent qui fit ployer les

piquets

de leur

tente

. Nos

héros

, gelés

jusqu’à la

moelle

mais

tenaces

, tentèrent avec énergie de résister aux

intempéries

.

Comble de malheur, un

raton laveur

, mammifère

vorace

et habile

pique-assiette

s’il en est, réussit à ouvrir leur garde-manger

précaire

, que les

inconscients

campeurs

avaient installé sur la table à

pique-nique

1

.

Au matin,

transi

, à

jeun

depuis la veille, le couple sans

jugeote

se retrouva

dégoûté

2

et

dégouttant

de pluie, devant un reste de pain mouillé, à la merci des

dards

des nombreux moustiques affamés, eux aussi. Quelle

scène

lamentable !