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trimestriel Prix au numéro : 0,5 euros SyndicatNational de l’E.P.S. S.N.E.P. Orléans Tours N° ISSN : 1166 7036 N° CPPAP :0916 S 05587 Imprimé par nos soins Interprofessionnelle FLCEHUARLYE TLTOEI RPEPTDPCI C Le 9 avril Grève N° 219 Mars 2015 Déposé le 20 mars 2015 Directeur de Publication : Christian GUERIN 33 rue de Verdun 28150 VOVES S3-orleans@snepfsu.net Appel unitaire FSU, CGT, FO, Solidaires SOMMAIRE P2 : Éditorial P3 : Questions corporatives P4 : Prépa rentrée 2015 P5 : Réformes en collège MGEN P6 : CHSCT UNSS Stages P 7 : Nouveau site académique P 7 - 8 : Syndicalisation Dispenséde timbrage Dans l’académie, que les prévisions d’effectifs soient à la hausse ou à la bais- se, le constat est le même : le taux d’encadrement reste insuffisant et la réalité ne correspond en rien aux discours ministériel et L’austérité frappe rectoral. aussi l’éducation Pour la rentrée 2015, avec 1607 élèves supet ses personnels :plémentaires, le Rec torat a prévu de supgrève unitaire primer 26 postes en collège et d’en créer 60 en lycée (besoin estimé à le jeudi 9 avril 152) et 50 en LP. Même si le solde est positif, le compte n’y est pas. En collège, des projets vont être menacés et le soutien aux élèves en difficulté ainsi que certaines langues (allemand, latin) vont disparaître dans des établissements.

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Publié le 18 mars 2015
Nombre de lectures 2
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

trimestriel Prix au numéro : 0,5 euros
SyndicatNational de l’E.P.S. S.N.E.P. Orléans Tours N° ISSN : 1166 7036 N° CPPAP :0916 S 05587 Imprimé par nos soins
Interprofessionnelle
FLCEHUARLYETLTOEIRPEPTDPCIC
Le 9 avril
Grève
N° 219 Mars 2015
Déposé le 20 mars 2015
Directeur de Publication : Christian GUERIN 33 rue de Verdun 28150 VOVES S3-orleans@snepfsu.net
Appel unitaire FSU, CGT, FO, Solidaires
SOMMAIRE P2 : Éditorial P3 : Questions corporatives P4 : Prépa rentrée 2015 P5 : Réformes en collège  MGEN P6 : CHSCT  UNSS  Stages P 7 : Nouveau site académique P 7 - 8 : Syndicalisation
Dispendetimbrage
Dans l’académie, que les prévisions d’effectifs soient à la hausse ou à la bais- se, le constat est le même : le taux d’encadrement reste insuffisant et la réalité ne correspond en rien aux discours ministériel et L’austérité frapperectoral. aussi l’éducation Pour la rentrée 2015, avec 1607 élèves sup-et ses personnels :plémentaires, le Rec-torat a prévu de sup-grève unitaire primer 26 postes en collège et d’en créer 60 en lycée (besoin estimé à le jeudi 9 avril 152) et 50 en LP. Même si le solde est positif, le compte n’y est pas.En collège, des projets vont être mena-cés et le soutien aux élèves en diffi-culté ainsi que certaines langues (allemand, latin) vont disparaître dans des établissements. En lycée, les créa-tions ne vont pas compenser l’arri-vée massive d’élè-ves en seconde et les classes demeu-reront chargées. La politique des REP et REP+ est désastreuse pour nos établisse-ments. La FSU a demandé un RDV à la rectrice à ce sujet. Le nombre de compléments de service est tou-jours aussi impor-tant. Ces services partagés imposés sont une source de fatigue, de stress pour les collègues et n’incitent pas à la disponibilité et l’implication. Ces com-pléments, parfois sur 3 établissements, entraînent des difficultés d’emplois du temps. 2
Les nombreux BMP (blocs de moyens provisoires) dont certains pourraient être transformés en créations de poste, aboutissent à des services morcelés pour des TZR ou des contractuels. Faute de moyens, des horaires risquent de ne pouvoir être assurés. Bon nom-bre de collègues se voient contraints d’accepter des HS pour assurer l’horai-re légal ou pour du travail en groupe, des dispositifs divers. Mais la multipli-cation des HS est un frein à la création de postes et donc à l’emploi.C’est aussi le cas en EPS: les comptes rendus des départements sont édifiants. On ne parle plus de moyens nécessai-res mais de moyens contraints. Et concernant les futurs décrets et cir-culaires (les nouveaux programmes collèges, la réforme de celui-ci, les indemnités…), les inquiétudes sont nombreuses. Une véritable refondation de l’Ecole aurait d’emblée mérité davantage de moyens et une meilleure prise en compte des difficultés quotidiennes de la profession. Nous voyons bien que la politique d’austérité menée par le gouvernement en place, touche aussi de plein fouet l’Education Nationale, même si celle-ci est davantage « protégée» que d’au-tres secteurs. Elle touche également le Ministère chargé des sports, au budget ridicule-ment bas, et donc ses personnels. Elle frappe lourdement les fonction-naires, notamment avec le gel du point d’indice, depuis plusieurs années.C’est pourquoi notre fédération, la FSU, appelle, avec la CGT, FO et So-lidaires, à une journée d’actions et de grève interprofessionnelles le 9 avril 2015, contre l’austérité, pour les servi-ces publics, l’emploi, les conditions de travail et les salaires. Christian Guérin Secrétaire académique
LE « CORPO» AU CŒURMutations Inter 2015 : 128 entrants dans l’académie!Grâce au combat permanent de la profession avec le SNEP/FSU pour l’augmentation des recrutements et l’amélioration des condi-tions d’exercice de tous, notamment des stagiaires, le mouvement inter 2015 a permis un taux de satisfaction des demandeurs de mutation de 53.21 % (soit 20% de plus qu’en 2014). 21 barres académiques sur 31 ont baissé, ce qui est le cas de notre acadé-mie puisque la barre d’entrée est descendue à 21 points! Nous accueillerons à la rentrée prochaine 128 nouveaux collègues dont 96 stagiaires (29 d’Orléans-Tours). Même si nous nous satisfaisons de cette évolution positive, le SNEP/FSU continue d’ une part, à demander un retour à un mou-vement national unifié en un seul temps et d’autre part, la poursui-te des recrutements à hauteur de 1500 par an ; ce qui aurait des effets indéniables sur la mobilité. Seule petite ombre au tableau : la communication par le ministère du projet de mouvement avant la tenue de la FPMN qui traduit un réel manque de respect pour le paritarisme et ses élus et pour les collègues demandeurs qui en l’espace de 10 jours se retrouvent mutés, non mutés ou dégradés dans leur rang de vœux! Mais, maintenant, place à l’intra! Les commissaires paritaires académiques du SNEP/FSU sont à la disposition de tous les collègues demandeurs (arrivants ou déjà en poste dans l’académie) pour répondre à toutes leurs interroga-tions. Deux stages d’information sont d’ailleurs organisés: le 24 mars à St Avertin et le 26 mars à Orléans (voir site : snepfsu-orleans.net/ wp/ ). Avancement d’échelons :Quelle égalité femme/homme ? Lors de la CAPA Avancement d’échelons du 19 janvier 2015, les commissaires paritaires du SNEP/FSU ont réaffirmé leur demande d’un avancement au meilleur rythme pour tous. En effet, on ne peut pas se satisfaire d’un système où seuls 30% des collègues sont considérés à priori comme très méritants en décidant à priori, que quels que soient les efforts de chacun, 20% des collègues avancent au rythme le plus défavorable (ancienneté). Pour nous, les collègues ont passé un concours dur et exigeant, ont été vali-dés par l’inspection pédagogique et méritent donc d’avancer au rythme le plus favorable pour tous. L’évaluation doit être décon-nectée de l’avancement, les inspections formatives ne seraient plus ainsi, vécues comme sanctions ou couperets par les collè-gues. En ce sens, nous dénonçons les systèmes d’évaluation qui hiérar-chisent les collègues de manière inéquitable : 3
Inégalité femme/homme: La comparaison des promotions entre femmes et hommes nous montre que lespourcentages sont plus que jamais en faveur des hommes,notammentpour la promotion augrand choix aux ème ème 10 et 11échelons avec des écarts importants. La moyenne des notes pédagogiques des femmes est inférieure à celle des hommes au 6ème, 8ème, 9ème et 10ème échelon. Il en est de même pour les notes administrati-ves. L’admi-nistration fait le même constat que nous sur les différences de promotion entre fem-mes et hom-mes (plus de promotions pour les hommes et surtout plus d’hommes promouva-bles). Au total, 34.57% de promotions au Grand Choix pour les hommes et seulement 28.94% pour les femmes ! Mais que fait-onpour y remédier? Nos IPR en sont également conscients, mais ne voient pas comment résoudre le problème des interruptions de carrière des femmes liées aux congés maternité et/ou parentaux…Inégalité par rapport aux dates d’inspections: Plus l’inspection est récente, plus la possibilité d’être promu au Grand Choix est grande, quel que soit l’échelon.Pour une inspection antérieure à 2010/2011, il n’y a plus de pro-motion au grand choix! Et quand l’inspection date de plus de deux ans, la promotion à ce rythme est très difficile. Nous demandons donc que le nombre de visites soit multiplié. Ajoutons que les pro-motions au choix ou à l’ancienneté pour des inspections récentes sont bien souvent liées à des inspections tardives puisque les collègues concernés se retrouvent souvent très haut dans le ta-bleau mais ne peuvent plus prétendre à un avancement plus rapi-de. Sur ce point également, nos IPR sont d’accord, mais ils ne voient pas comment ils pourraient encore augmenter le nombre d’inspections. En 2103/2014, ils ont réalisé 292 inspections (pour 261 en 2012/2013) et rappellent qu’ils font également des inspec-tions conseil pour les jeunes collègues, des réunions d’équipes pédagogiques, des visites de sections sportives…C’est pourquoi, au-delà de la mise en cause de ce système méri-tocratique, nous ne pouvons actuellement, que condamner son manque de cohérence vis-à-vis des objectifs qu’il se propose d’at-teindre. Alors, surtout, ne vous censurez pas,exigez d’être ins-pecté(e), particulièrement si vous êtes promouvable l’année sui-vante et que votre dernière inspection date un peu ! Béa BARDIN
Préparation de la rentrée 2015
Malgré des créations de postes, le compte n’y est pas !
Quel bilan après les C.T.S. Départementaux et le C.T .Académique ? Toutes matières confondues nous avons un solde de26 postes en collège, + 50 en LP et EREA, + 60 en lycée (alors que le rec-torat avait annoncé 152 créations en lycée en janvier). En EPS, cela se répartit de la façon suivante : 7 créations en collège (1 dans le 37, 1 dans le 41 et 5 dans le 45) et 2 en LP (1 dans le 36 et 1 dans le 45). 6 suppressions en collège (1 dans le 28, 2 dans le 36, 2 dans le 37 et 1 dans le 41), 1 en lycée (dans le 18) et 1 en LP (dans le 41). En tout 3 collègues vont se retrouver en mesure de carte scolai-re. Mais il faut préciser que la plupart des créations se fait avec un complément de service. A la rentrée prochaine, 12 sections sportives vont être fermées (plus d’élèves) alors que 8 seront ouvertes. Normalement tous les enseignements d’exploration et facultatifs en EPS sont re-conduits. Ci après des puces sur la situation dans les départements, suite aux réunions des Comités Techniques Spéciaux Départementaux qui ne traitent que des collèges.
Dans le 18 La rentrée dans les collèges s’annonce difficile: - 12 postes (22 suppressions pour seulement 10 créations) pour- 250 élèves. L’EPS n’est pas touchée par les suppressions, mais 4 collègues seront quand même en complément de service dont une sur 3 établissements! C’est inadmissible! Il reste également 22 heures de BMP répartis sur 4 établissements. Avec des interrogations sur les collègues qui seront affectés sur ces BMP…et des préparations d’emplois du temps plutôt compliquées.
Dans le 28 Une drôle de règle arithmétique dans le 28 : pour la rentrée 2014, seulement 12 postes créés pour une prévision de 245 élèves en plus, et pour la rentrée 2015, 12 postes en moins (solde de 21 suppressions et 9 créations) pour une prévision de 60 élèves en moins. En EPS cela se concrétise par une suppression de poste alors que ce dernier pourrait être sauvegardé avec un com-plément de service dans l’établissement voisin. Au regard des besoins, il aurait fallu 4 créations dans l’Eure et Loir. Le plus aberrant, ce sont 6 situations inadmissibles où l’admi-nistration demande à un collègue d’aller faire un complé-ment de service (dont certains à + de 30km de distance) alors que le même besoin est à faire dans son propre éta-blissement (et on demande à ses collègues de le faire en HSA). Au total ce sont 14 compléments de service sur 39 collèges et 4 BMP (bloc de moyen provisoire de 6 ou 8h) qui apparaissent. Enfin 2 collègues se verront travailler sur 3 établissements dont 1 avec des établissements à + de 30km et l’autre sur collège/lycée professionnel? L’administration n’a rien voulu savoir sur la complexité pour organiser les emplois du temps. 4
Dans le 36 Pour le département de l'Indre, c'est une nouvelle fois une rentrée marquée par la suppression de postes d'ensei-gnants. L'EPS n'est pas épargnée et accuse la suppression de deux postes ( 1 à la Châtre et 1 à Déols). Et bien sûr, il faut compter une fois encore sur de nombreux compléments de services qui mettent les collègues dans des situations professionnelles très inconfortables. Reste également à régler le problème des nombreux BMP, trop souvent non pourvus pour un bon nombre dans nos petits collèges de campagne.
Dans le 37 17 suppressions prévues en janvier (-135 élèves) mais le solde est finalement de moins 11 avec 25 suppressions dans le second degré, 12 mesures de carte compensées par 14 créations dont 2 regagnées pendant le Comité Tech-nique. En Eps, 2 mesures de carte (Bléré et Cormery ) et 1 création (Michelet Tours). Le Snep a demandé la création d’un poste à Montaigne (2 CS de 13 et 4 heures) conséquence de la fermeture de P.Valery l’an dernier. Un collègue a pu être rapproché en CSD. Il y a 13 compléments de service don-nés, 9 reçus et 31heures encore non affectées.
Dans le 41Avec 16 motions et 7 votes « contre » (sur 27 collèges) le DASEN n’est pas revenu sur la décision des C.A alors que même certains TRMD ne respectaient pas les textes offi-ciels. Avec une augmentation de 44 élèves, ce sont 13 créa-tions et 10 suppressions de postes. Il y a une augmentation du nombre de niveaux à plus de 27 élèves par classe. Ce sont 57 BMP (bloc de moyens provisoires) et 90 CSD (complément de service donné) pour la rentrée 2015.En EPS cela se traduit par une création mais en complé-ment de service pour une suppression alors qu’il reste un besoin de 15h (+3h d’A.S).
Dans le 45 Malgré une poussée d'effectifs de + 289 élèves, on dénom-bre 9 suppressions pour seulement 40 créations. L’EPS n’est pas touchée par les suppressions, et gagne 5 postes en collèges. Reste à savoir si ces derniers vont être mis au mouvement ou réservés pour l'affectation des stagiai-res qui seront en grande majorité affectés dans le Loiret (proche du centre de formation). Ce qui pose particulièrement problème, ici comme ailleurs, c'est la multiplication des compléments de service. Sur les 40 créations, 28 se font avec complément de service, au total c'est 132 compléments de services qui devront être assurés toutes disciplines confondues. Il y aura 18 CSD en EPS dont plusieurs devraient être occupés par des stagiai-res ce qui est souvent très compliqué pour les collègues avec des temps de transports importants et parfois aléatoi-res.
Le collège en pleine réforme
Ecriture d’un nouveau socle commun, réflexion engagée pour de nouveaux programmes discipli-naires, réforme du collège avec introduction d’en-seignements interdisciplinaires et d’autonomie ac-crue, … le collège est le lieu de toutes les atten-tions, …Est-ce toujours avec de bonnes intentions ? Pas certain car notre jeune Ministre ressort de vieilles idées en présentant une vision caricaturale du collège. Il serait la source de tous les maux, le responsable de tous les échecs, comme si nombre d’élèves n’y arrivaient pas en très grande difficulté. Elle reprend les vieilles oppositions entre les « enseignements théoriques » et « les enseignements prati-ques », parle de « fondamentaux», ce qui sous entend qu’il y a du moins important! Bref le discours ministériel n’est pas très rassurant, et nullement moderniste. C’est sans doute sur cette base qu’avait été envisagée en janvier une réforme réduisant fortement certains enseigne-ments disciplinaires. L’agence AEF a publié mi mars « le premier scénario élaboré en janvier » par le MEN : les horai-res de LV, Histoire géo, SVT, sciences physiques, techno et EPS étaient réduits. En EPS était prévu le passage de 4h à ème ème ème ème 3h en 6, de 3h à 2h30 en 5, 3 , 4 ! Le pire évité ? Restons vigilants Le SNEP FSU et le SNES FSU ayant eu vent de ces projets sont intervenus fermement auprès du Ministère et ont alerté la profession. Ces pressions ne sont pas étrangères au fait que le projet soumis le 17 mars au débat ne reprend pas ces propositions et maintient globalement les horaires disciplinai-res, notamment en EPS (4h en 6ème et 3h dans les autres niveaux). Mais dans le cadre de ces enseignements disciplinaires devraient être prévus des « enseignements pratiques inter-disciplinaires », avec une autonomie accrue des collèges. Si les enseignants d’EPS ne sont pas opposés par principe à l’interdisciplinaire qu’ils pratiquent déjà souvent, et si nous avons toujours dit qu’il devait être conçu en lien direct avec les enseignements disciplinaires, nous ne saurions considé-rer que l’interdisciplinarité serait la solution magique permet-tant de résoudre les difficultés scolaires. D’autant qu’elle nécessite des moyens de concertation non prévus pour l’ins-tant ! La ministre annonce la création de 4000 postes, mais ceux-ci ne suffiront nullement pour diminuer les effectifs des classes, travailler en petit groupe, etc. Faire réussir tous les élèves nécessite une formation initiale et continuée des enseignants améliorée, des programmes ancrés sur les savoirs à transmettre, une mise en cohérence de ces savoirs, …C’est pourquoi nous sommes particulièrement inté-ressés par le débat sur le socle et les programmes de collège en cours de réécriture.
Le nouveau socle communélaboré par le Conseil Supé-rieur des programmes vient d’être adopté. S’il n’est pas tota-lement satisfaisant (la FSU s’est abstenue lors du vote au CSE), ses orientations sont radicalement différentes de cel-les du précédent socle, que nous avions vivement contes-tées. La place de l’EPS y est nettement affirmée et amélio-rée, et plus qu’un socle, c’est en fait un « texte chapeau » organisant les programmes disciplinaires. De nouveaux programmes collèges (cycle 3 et 4)sont en cours d’élaboration par le CSP. Le SNEP est intervenu et a porté ses propositions débattues largement avec les collè-gues (cf les congrès pédagogiques sur notre académie au-tour du mémento pour l’EPS).Un projet va être soumis à consultation de la profession entre le 8 avril au 22 mai, les enseignants d’EPS vont donc pouvoir à nouveau donner leur avis pour peser sur l’avenir de leur discipline. Programmes, réforme du collège : autant de sujets sur les-quels il nous faudra être vigilants et mobilisés dans les se-maines à venir. Le SNEP-FSU organisera des moments de rencontres, de débats et de mobilisation. Serge CHABROL
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AGD MGEN 45 : édifiant et inquiétant ! Les trop rares présents ont pu découvrir, parfois avec stupeur, l’am-pleur de «l’évolution de l’offre MGENmise en débat, mais non » soumise au vote, … pour mise en application au 1/1/2016.Sous prétexte de « tenir compte de la demande » des adhérents (?), ce qui semble recherchéavant tout est d’être concurrentiel sur ce créneau des complémentaires de santé. Sont alors programmées la multiplication des « offres globales » se substituant à la « couverture globale » initiale et solidaire, et la multiplication des taux de cotisa-tions accrus, en fonction de la variété des offres choisies, mais aussi en fonction des âges: moins de 30 ans…retraités de moins ou plus de 70 ans!…Certes, des contraintes sont réelles mais l’adaptation proposée est contraire à nos valeurs de solidarité. C’est également suicidaire pour l’avenir du vivre ensemble, solidairement, en bonne santé.L’analyse lucide des contraintes actuelles de la MGEN (baisse de la couverture de base alors que les besoins de santé croissent, dynami-tage de la protection sociale solidaire au profit de la concurrence marchandisée, carences de l’État-employeur en termes de prévention et de conditions de travail….) nécessite d’abord de nous mobiliser et de mener ensemble la bataille d’idées.Parce ce que c’est nécessaire et que c’est possible,devons nous exiger, ensemble, une protection sociale solidaire et rénovée, des services publics suffisants, plus de prévention et de recherche publi-ques, un État-employeur assumant mieux ses responsabilités… Ce qui s’oppose à l’acceptation d’une illusoire adaptation.À suivre, avec vigilance dans les autres départements.
Edouard VERNIER
DIVERS
Un CHSCT, pour quoi faire ? Les stages du SNEP - FSU Dans chaque département existe un Comité Hygiène Santé et Stages mutations intra Conditions de Travail. Des moyens ont été enfin donnés au secré-taire élu du personnel. (voir article mutations page 3 et sur le site du SNEP Or-La profession commence tout juste à comprendre son rôle. Arri-léans-Tours snepfsu-orleans.net/wp/ ) vent en séance, les cas, de plus en plus nombreux, de collègues mis à mal dans leur métier. Ce n’est pas seulement un lieu d’études de fiches techniques Vous voulez bien préparer mais aussi de développement de la prévention des risques et de leur réparation.votre départ à la retraite ? Les membres élus de la FSU demandent sans cesse la mise en Vous prenez bientôt votre retraite ? Vous voulez faire un place d’une médecine du travail, avec visite annuelle de chaque état de votre situation avant votre départ ? Vous souhaitez personnel. De bonnes conditions de travail dans des lieux adap-éclaircir certains points ? tés sont aussi nécessaires avec un contrôle permanent. Si ce soutien était mis en place, il apporterait une aide indispen-Alors venez au stage organisé par le SNEP FSU national sable au bien-être de tous. Car préserver ses fonctionnaires est jeudi 16 avrilà lamaison des associations deChâteau-de la responsabilité de l’Etat employeur, surtout avec les techni-rouxde 9h30 à 16h30.ques agressives de management employées dans les établisse-ments. Nous verrons les différentes réformes, les revendications de La recherche d’aménagements des carrières professionnelles la FSU et vous aiderons dans la préparation de votre dos-avec le recul de l’âge de départ à la retraite doit être aussi une sier. priorité. Stage non-titulaires Christine CHAFIOLLe SNES-FSU, le SNUEP-FSU et le SNEP-FSU organisent un stage spécifique pour les non-titulaires. Il se déroulera le UNSS vendredi 17 avril 2015 au lycée Charles Péguy à Or-Le Conseil régional UNSS se tiendra fin Avril.léans. Présidé par le recteur, il est l’occasion d’échanges sur la situation Avec la FSU, quels sont les droits à défendre et à revendi-de l’Unss dans l’académie, son fonctionnement, ses succès mais aussi ses difficultés. Le SNEP-FSU y est représenté par Christianquer pour les contractuel-le-s ? Comment aborder les clas-Guérin, et 4 élus des AS, élus par les comités directeurs des ASsements et reclassements ? Quelles sont les dernières se font l’écho des animateurs dans les établissements.avancées sur les CDI ? Si votre AS connaît une situation particulière, une difficulté, un obstacle, signalez la às3-orleans@snepfsu.netafin que nouspuissions nous en faire l’écho.Notamment les difficultés financières, les remises en cause de Et aussi les stages forfait UNSS, les refus d’autorisation d’accompagner une équipe, les pressions pour prendre des heures de cours à la place deà contenu pédagogique l’AS…Bref bilan du stage escalade à Gien, 45. Il a réuni 34 collègues dans une excellente am-Le voyage des PERCHER biance sous la houlette de nos deux grimpeurs Nos 2 collègues Anne et Fabrice PERCHER (collège de . attitrés Fred et Etienne. Dans une ambiance convi-Poilly les Gien 45), bénéficiant d’un mi temps annualisé, viale, nous avons passé la journée autour de ce ont entrepris un voyage en vélo de 6 mois en Europe de qui fait notre ADN, la pratique physique concrète. l’Ouest, accompagnés de leurs 3 enfants. Partis de Gien le Résultat, un véritable plébiscite pour cette forma-22 février, ils sont, au moment où parait ce bulletin, entre tion, beaucoup de plaisir à pratiquer, à expérimen-Bordeaux et Bayonne. Ils tiennent un blog ter, à échanger, et à réfléchir ensemble, sans être de pédale sur lequel vous trouverez leur itinéraire, leur car-www.10 coupsassommé de concepts théoriques plus ou moins net de voyage, des photos….. N’hésitez pas à leur envoyer -ce qu'on recom-opérants. un message d’encouragement. Une seule question : quand est mence ?
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Notre site fait peau neuve A l'annonce prochaine du printemps, le site du SNEP-FSU de (1) l'académie d'Orléans-Tours fait sa migration . Un nouveau site est en ligne à l'adresse suivante : snepfsu-orleans.net/wp/ Si vous allez encore sur l'ancien site, un lien vous redirigera auto-matiquement vers la nouvelle adresse. Vous trouverez toutes les rubriques concernant la vie syndicale académique et départementale, le métier, les actualités, le corpo, ainsi qu'un lien vers le site SNEP-FSU National. "A consulter sans modération" : snepfsu-orleans.net/wp/ 1/ Merci à Michel Duport, maintenant en retraite bien méritée, mais qui a tenu à renouveler le site qu’il avait créé il y a des années.
Pour faire avancer nos revendications, il faut donner du corps à la représentativité du SNEP-FSU. Même avec plus de 90% des voix obtenues au niveau académique lors des dernières élec-tions professionnelles, il est indispensable qu'un grand nombre de collègues se syndique. Ce sont les adhérents qui apportent les moyens financiers indispensables à l'activité syndi-cale, mais aussi le poids du SNEP-FSU face à ses interlocuteurs. En outre, le nombre de syndiqués entre dans les critères qui permettent au SNEP-FSU national d’attribuer les temps de décharge qui facilitent le travail des militants-es et leur permettre d’être plus dis-ponibles pour pouvoir répondre aux collègues. Au niveau académique et grâce aux syndiqués, nous pouvons intervenir sur différents dos-siers et instances (forts de nos 9 sièges obtenus aux CAPA) : les mutations et les affecta-tions, les TZR, les notations et les avancements d'échelon, les congés formation ; les pos-tes, services et équipements en collèges, lycées et LP ; le secteur santé, les retraités, le site et les bulletins, les déplacements et réunions des militants. Aussi, afin de poursuivre et développer notre action syndicale, nous vous appelons à renouveler ou à prendre votre adhésion au SNEP-FSU au plus vite. La plupart des collègues qui reçoivent ce bulletin e proposait la -ont déjà payé leur cotisation 2014/2015, nous les appelons à parler syndicalisation à leurs proches, en-seignants d’EPSà l’EN, à l’agriculture, dans l’enseignement sup, ou Et si chaque syndiqué professeurs de sport au MJS. Si vous êtes nombreux-ses à le faire, nous dépasse-rons aisément notre chiffre de syndiqués de 2013/2014 syndicalisation à ses collègues ? En prenant son adhésion, chacun bénéficie également d'un crédit d'impôt égal à 66% de sa cotisation. Michel DELLA MALVA trésorier académique 13 allée des Chênes 18570 Le Subdray
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