« VIVE LA PSYCHANALYSE »
9 pages
Français

« VIVE LA PSYCHANALYSE »

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
9 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description


" Si la Religion gagne, ce sera le signe que la psychanalyse a échoué", disait en substance Lacan à Rome en 1973. La Religion,… quelle religion ? La Catholique nous disait Lacan. Oui, certes… Ajoutons aujourd'hui, celle du Marché qui ne fonctionne que sur l'adaptation mercantile de l'offre et de la demande, au soi-disant moindre coût pour le public. Celle du scientisme qui veut à tout prix se faire passer pour la Science.
  [Moins]

Informations

Publié par
Nombre de lectures 13
Langue Français

Extrait

VIVE LA PSYCHANALYSE » LETTRE« OUVERTE
http://www.psychanalyse-en-ligne.org/index.php?Actualites
ParJean-Michel LOUKA« PSYCHANALYSTES PAS MORTS, LETTRE SUIT ! » A tous ceux qui se disent, donc se prétendent « psychanalystes » (car cela reste et restera toujours une prétention), à juste raison ou non, qui le croient, qui le pensent ou que l'on dit tels, à tous ceux qui pratiquent (car c'est avant tout, et après tout, une praxis) ce que depuis Sigmund Freud il est convenu d'appeler la psychanalyse (donc pas la médecine psychiatrique, pas la psychologie dite clinique, pas plus toute forme actuelle de psychothérapie), soit comme psychanalystes, soit comme psychanalysants, à tous ceux-là, cette lettre ouverte. Les temps changent. Les psychanalystes se réveillent. Pas tous. En tout cas certains d'entre nous qui ne souhaitent plus se laisser réduire à moins que rien, se voir, sans réagir, rejetés par le mépris dans les rebuts de l'Histoire des idées et des pratiques d'un autre Âge.
" Si la Religion gagne, ce sera le signe que la psychanalyse a échoué", disait en substance Lacan à Rome en 1973. La Religion,… quelle religion ? La Catholique nous disait Lacan. Oui, certes… Ajoutons aujourd'hui, celle du Marché qui ne fonctionne que sur l'adaptation mercantile de l'offre et de la demande, au soi-disant moindre coût pour le public. Celle du scientisme qui veut à tout prix se faire passer pour la Science. Celle de l'évaluation administrative qui ne vise, pour mieux nous gérer, qu'à éradiquer la notion perturbatrice de sujet. Celle de la psychothérapie qui veut tuer la psychanalyse dont pourtant elle se nourrit et qui la fascine, pour simplement prendre sa place le plus vite possible. Celle de l'industrie pharmaceutique qui n'a de cesse de vouloir nous réduire à l'homme-machine-bio à qui il manquerait toujours quelque chose qu'elle se charge bien sûr d'apporter.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Lieu d’accueil pour des paroles qui n’ayant pu se dire ou n’ayant pas reçu de réponses ont été écrites. Fabriquer un lieu de parole\n où celle-ci ne serait pas à prendre. Où elle tournerait pour éviter que l’on puisse à l’ordinaire prendre rang, en étant prié de laisser son nom au vestiaire. L’ordinaire n’est pas un fantasme de pouvoir mais de vérité.
·
·
·
·
Une université de la psychanalyse ayant pour but la formation d’analystes.
Actuellement, il n’y a pas encore de classes, l’initiative en est au tout début, alors ce sont des psychanalystes qui spontanément proposent une réflexion et forment un cartel (ex : la psychose) dans des espaces multilingues.
C’est une initiative à long terme, tout dépendra de la qualité des pédagogues et de l’originalité de leurs articles.
Parce que de même que les ouvrages de psychanalyse sont faits pour être lus, et non pas pour être entassés, empilés, arrangés, alignés dans des rayonnages
·
·
·
·
de bibliothèque, nos idées sont faites pour être dites, publiées, discutées, proposées, sans quoi elles n’existent pas.
Parce que internet est la circulation, le mouvement, et qu’il vaut mieux que nos idées soient vivantes que prises dans une gangue de silence.
Parce que de même que l’action soutient la décision et la valide, j’écris (et je ne crois pas qu’il puisse en être autrement, ici, je suppose que le subjectif rejoint l’objectif, ou plutôt que le singulier de mon geste rejoint le collectif du geste d’écrire) et je ne peux écrire que dans un geste qui soit continu, qui ne s’arrête pas parce que les gestes du quotidien viennent s’entrecroiser avec lui. Seulement il y a un lieu naturel pour cela, qui est un espace où l’on est prié de laisser son nom au vestiaire et où la parole circule.
Parce que la dynamique de la publication soutient la dynamique de l’écriture, la confirme, la corrobore .
Suivez nous sur :https://twitter.com/TassignyF
À proposhttps://www.facebook.com/CollegeAnalyseLaique
Site de psychanalyse.
Description de l’entreprise
La formation du psychanalyste ne saurait même être conçue sans une participation authentique aux recherches qui fondent les catégories de l’expérience analytique, à savoir : 1) le commentaire des textes originaux parmi lesquels les textes de Freud s’avèrent d’une fécondité jamais égalée en ce domaine et qui est loin de s’épuiser avec le temps. C’est la voie la plus sûre et la plus rationnelle p
our un accès méthodique aux concepts fondamentaux de l’expérience, étant entendu que le mouvement de ces concepts ne saurait qu’être méconnu sans une référence toujours entretenue à la forme actuelle des problèmes dans une anthropologie (55)à laquelle ils ont contribué essentiellement.
2) le cours de technique contrôlée où l’étudiant peut reconnaître la fonction créatrice de la praxis et la valeur de l’analyse comme science du particulier, mettant à l’épreuve, dans la durée d’une expérience, la relation des règles à leurs effets dans le cas.
3) la critique clinique et phénoménologique qui remet en question, sur un plan d’enquête dirigé à la lumière des données analytiques, tant les normes de la psychopathologie classique que la valeur effective de l’intervention technique elle-même.
4) la psychanalyse des enfants enfin s’est révélée, dans les registres de la conduite de l’expérience et de sa valeur clinique, sujette à des incertitudes, toujours plus riches en problèmes à mesure qu’on y apporte un intérêt plus ordonné. Sans doute est-ce là la frontière où s’offre à l’analyse le plus d’inconnu à conquérir, où son idéal de compréhension
peut trouver ses effets les plus humanisants. Tout le développement de l’enfant peut en être éclairé ; toute une clinique y est à définir, avec les cadres d’une sociologie ; mais surtout nulle part la relation de l’homme à lui-même n’a été moins élucidée, ni sa reconnaissance n’a eu à répondre à un défi plus essentiel que celui qui résonne dans la pensée classique avec le mot de Pascal, « qu’un enfant n’est pas un homme ». Telles sont les raisons de l’ordonnance des quatre séminaires dont on peut estimer qu’à en suivre trois, l’étudiant aura acquis une discipline qui lui permette ultérieurement d’ordonner sa réflexion et de compléter sa culture.
Car si Freud nous avertit qu’une analyse didactique digne de ce nom doit présenter ce caractère de ne pas prendre fin avec sa dernière séance, mais de se prolonger dans une transformation continuée du moi, l’enseignement théorique ne saurait non plus se limiter à un cycle de connaissances qu’on boucle une fois pour toutes.
Ce n’est pas que l’Institut ne se croie tenu de présenter aux besoins d’étudiants de provenance très diverse tous les chapitres d’un enseignement élémentaire sous une forme groupée. Mais le recours en doit être laissé à la discrétion de sujets qui n’ont pas été choisis sans la preuve d’une certaine formation personnelle. Bref, l’Institut se distinguera à ne pas participer à des exigences formelles d’assiduité et d’examens, qui, pour s’exercer peut-être avec un peu trop d’insistance de nos jours dans les études supérieures, montrent assez qu’elles en dégradent le style sans en relever le niveau. Est-ce à dire que pour autant l’Institut remplira sa tâche à la mesure d’une profession que Freud paradoxalement déclarait être (56)une des trois fonctions humaines impossibles à remplir ? Ce n’est pas ici le lieu de rechercher la place de la psychanalyse dans le système des sciences. On provoque autant de résistances à souligner ce qu’elle n’est pas qu’à formuler ce qu’elle est. Mais le mode d’enseignement ici prôné pour cette discipline, pour restaurer dans l’exercice de la maîtrise la primauté de la parole et reconnaître dans ses effets sur l’auditeur l’institution, même à la muette, d’un dialogue, – montre avec l’expérience de l’analyse didactique une symétrie trop frappante pour ne pas toucher au cœur du problème. Si l’on peut dire en effet que l’un et l’autre de ces échanges transforment leurs sujets par leur seule médiation, c’est que le fait humain du don reste latent dans tout usage de la parole, et ce ressort jamais saisi situe l’analyse au centre de toutes les sciences de l’homme.
C’est pourquoi la psychanalyse n’est réductible ni à la neurobiologie, ni à la médecine, ni à la pédagogie, ni à la psychologie, ni à la sociologie, ni à la science des institutions, ni à l’ethnologie, ni à la mythologie, ni à la science des communications, non plus qu’à la linguistique : et ses formes dissidentes se désignent d’elles-mêmes en ce qu’elles la font tout cela qu’elle n’est pas. À toutes pourtant elle a donné une inflexion décisive, et c’est de toutes qu’elle doit tirer son information.
C’est pourquoi l’Institut, loin d’enfermer la psychanalyse dans un isolement doctrinal, se considérera comme l’hôte désigné de toute confrontation avec les disciplines affines. Pour la formation des sujets, c’est à l’esprit qui se fera jour chez chacun dans le travail de table ronde ou d’équipe, stimulant l’élaboration culturelle, la réflexion méthodique autant que l’émulation technique, que nous nous fierons pour le rendre propre à une fonction qui sans doute l’élève à sa dignité éminente, mais aussi lui donne la charge d’une responsabilité
infinie. Constituer la tradition d’un tel esprit est une entreprise de longue haleine et un pari à longue portée. L’Institut sera reconnu avant tout à la valeur de ses élèves, et ceux-ci ne seront pas jugés seulement à leur succès de thérapeutes, mais à leur part dans l’œuvre humaine. J.Lacan
Un article de psychanalyse présente un point de vue sur un sujet digne d'intérêt que les idées et les connaissances de l'auteur contribuent à éclairer. Les faits, statistiques et anecdotes cités servent à étayer l'argumentation et à rendre les propos de l'auteur plus intéressants. La page des articles d'opinion doit être originale et réunit souvent des textes de chroniqueurs attitrés et d'invités. Les membres du collège d' analyse laïque rédigent des articles d'opinion pour clarifier ou corriger des faits, formuler des commentaires éclairés ou réclamer des mesures supplémentaires, des suggestions des innocations Ces articles ne traitent habituellement que d'un seul sujet et les artcles consacrés à des questions sociales et psychanalytiques, (culturelles ou politiques sont particulièrement recherchés, pas d'articles extrèmes). Un article d'opinion n'est pas toujours une lettre à une tribune libre et ne doit pas être systématiquement rédigé dans ce ton. La longueur idéale d'un article d'opinion est de 300 à 900 mots. > L'article doit être écrit dans un style vif et accrocheur; le message doit être clair et la structure transparente. Sa lecture ne doit pas être trop ardue pour le grand public. Le jargon technique et le ton d'indignation exacerbé sont donc à proscrire sauf pour la psychanalyse clinique. En revanche, on ne doit pas hésiter à user d'un langage imagé et à formuler une ou deux phrases-choc pour forcer l'attention du comité de lecture et mieux étayer les arguments présentés. À vous lire
kheopsy
Pour assurer la qualité et le sérieux de l'entreprise, le comité de rédaction de la revue s'engage à ne publier, que des articles ayant préalablement reçu l'aval de deux membres d'un comité de lecture . Cela vaut également pour les articles que les membres du comité de rédaction peuvent faire paraître dans la revue. Pour pallier les insuffisances de nos moyens financiers tout comme pour contourner les difficultés d'une diffusion en librairie, la revue " Khéopsy " est, au moins provisoirement, une revue en ligne. Nous n'écartons pas cependant le projet de la transformer à terme en une revue classique sur papier. En attendant, nous nous proposons de mettre en ligne douze numéros de la revue par an.
Revue générale de psychanalyse
http://www.flickr.com/photos/kheopsy/
Revue générale de psychanalyse Second Life
De TASSIGNY FRANShttp://www.flickr.com/photos/kheopsy/
Revue générale de psychanalyse from fb De TASSIGNY FRANS Voir la page Focus de...
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents