De Lhassa à Kathmandu à vélo.

Jclarass

Informations

• Publié par: clarasso
• Publié le: 03 novembre 2014
• Nombre de lectures: 20
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Le Tibet à chaud (pas la bas!)

De Lhassa à Kathmandu à vélo.

Les aventures de Néné, Mimine et Fieu.

Octobre 2014.

Namaste à tous Voila nos premières impressions sur notre voyage au Tibet. Arrivé àKathmandu, nous avons fais visiter la ville a Fieu notre ami. Dubar Square, une place magnifique parsemée de temple bouddhiste et hindouiste.Pashupatinathlieu de crémation, Bodhnathet son magnifique stupa, symbolisé par les yeux du Bouddha. Swayanbunathperché sur sa colline, que nous avons visité à la tombée de la nuit pour une atmosphère particulière. 3 jrs plus tard nous arrivons aLhassa36000m. Passage obligatoire pour notre acclimatation a l’altitude. 2jrs et demi pour visiter le temple dejokhang, ou les pèlerins se prosterne ou rythme de longue litanie, Le temple deSeraavec ses curieuses joutes philosophique entre moines. Et enfin lePotala,15 années d'attente pour une photo, qui m'a fait monter des larmes d'émotions.

Achat de 3 VTT (moins cher que la location prévu. Et nous voila en selle pour 15 jours. Le Tibet est sous occupation chinoise. Ces derniers imposent aux touristes un guide, ainsi qu'un véhicule avec chauffeur. A notre arrivée nous n n’avons pas pu sortir de l’aéroport avant d’avoir été mis en contact avec notre guide tibétain. Le parcours a été essentiellement sur route avec une succession de longues lignes droites, et des montées interminables vers des cols à plus de 5000m d’altitude. Les pentes n’ont pas de fort pourcentage, seulement dans les lacets des derniers km. Tout heureux de parvenir au sommet, lorsque nous y sommes arrivés, nous étions très heureux de grimper dans le camion d’assistance pour les descentes, bien a l’abri du vent et du froid le tout à plus de 4000 m.

Pour faire court notre périple peu se diviser en quatre parties : Du Col duKamba-Ladépart de notre périple, nous avons descendu sur le fabuleux lacYamdrokaux eaux bleu turquoise,Nagastepremière « ville « étape, ensuite longue montée auKaro La5000m entouré de glacier, qui sera fatal a Herve, dans ces 3 derniers km victime du MAM,

La deuxième partie entreGiansteetLhaste, en passant parShigastese caractérise par de longues lignes droites dans des plaines parcourues par des rivières bordées de champs cultivés de céréales. Les arbres étaient aux couleurs de l’automne. Nous sommes passés au moment des moissons spectacles sympa aussi bien dans les champs que sur la route.

La troisième partie deLhasteauThong laen passant parTingri,sera une longue route sur le haut plateau tibétains ( toujours a plus de 4300m,le tout barré par 2 col a plus de 5000m dont un me sera fatal dans sa dernière partie suite a une petite tourista et l’onglée qui s’en suivra après avoir lavé les mains dans un torrent. Lors de l’étape surTingri, c’est le vent violent avec le grésil qui nous fera monter dans le camion après plus de 60 km de lutte. En effet l’épisode neigeux qui a endeuillé le massif des Annapurna, nous a touché, avec beaucoup moins de violence. Par peur ou par consigne notre guide nous a bien conduit àRongbuk, mais a fais demi-tour et nous n’avons pas couché au dernier village avant le camp de base de l’Everest, que nous devions atteindre en 4h de marche le lendemain.

Frigorifié après le passage duThong lanous avons plongé surZhangmu, ville frontière avant le pont de l’amitié qui sépare LeTibetduNépal, Fin de notre randonnée cycliste.

La quatrième partie, et bien elle se situe tout au long des 900km, en fait il s’agit des visites des monastères dont le fameuxTashilumpo,haut lieu du bouddhisme, ainsi que celui deGyantseconstruit au sein d’un édifice fortifié),et aussi tous les villages typiques que nous avons traversé. Les visages des tibétains, seront pour longtemps dans notre mémoire.

Nous avons fini notre séjour par un mini trek de 2 jours en balcon dans des villages le long de la chaîne duLangtangentreNagarckotetNamo Bouddha. 8 heures de marche par jour, mais ce trajet peu se faire avec de bon VTT.

En conclusion, loin d’un exploit sportif, cette balade bien qu’éprouvante par l’altitude, le froid et le Mal aigu des Montagnes qui nous a accompagné fut un réel bonheur, pédaler (en moyenne 6 à 7h jour), et de s’arrêter pour prendre des photos. Je finirai en citant Hervé (Fieu). « Il n’y a pas de mots pour décrire ce que nous avons vu. A parpeut être nos maux de tête ! »