Droit de l Homme : La crise Malienne
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L'insurrection Malienne, qui oppose l’armée malienne et les rebelles touaregs du Mouvement National
pour la Libération d’Azawad (MNLA) à qui se sont joints les Mouvements islamistes tels que le
Mouvement Salafiste d’Ansar Dine et Al-Qaïda au Maghreb Islamique depuis le 17 janvier 2010, a
entraîné des infractions au droit international humanitaire, aux droits de l’Homme et a mis en évidence
des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.

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Publié le 11 février 2013
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Langue Français

Extrait

Commission : Droit de l’Homme Question : La crise malienne Auteur : Mali
L'insurrection Malienne, qui oppose l’armée malienne et les rebelles touaregs du Mouvement National pour la Libération d’Azawad (MNLA) à qui se sont joints les Mouvements islamistes tels que le Mouvement Salafiste d’Ansar Dine et Al-Qaïda au Maghreb Islamique depuis le 17 janvier 2010,a entraîné des infractions au droit international humanitaire, aux droits de l’Homme et a mis en évidence des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.
Au cours de la semaine des droits de l’homme au Mali, qui s’est déroulée pendant la semaine du 3 décembre 2012, la section malienne a dénoncé les violations flagrantes des droits de l’homme dans notre pays. Ainsi, le Mali considère que toute exaction commise par le MNLA et les groupes islamistes, visant tant la population malienne qu’étrangère, doit être réprimée au profit d’une meilleure défense des droits de l’homme.
De cette façon, le Mouvement Mondial de Défense des Droits de l’Homme (FIDH) et l’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH) ont publié un rapport « Crimes de guerre au Nord Mali » mettant en évidence les violations des droits de l’Homme subies par les populations civiles du nord du Mali. D’autre part, une lettre ouverte conjointe adressée au Conseil de Sécurité a demandé la formation de forces de défense aux droits de l’homme si l’intervention militaire est acceptée. Ainsi, la résolution 2085 du Conseil de Sécurité autorise le déploiement d’une mission internationale de soutient au Mali sous conduite africaine (MISMA) afin de reconquérir des zones occupées par les groupes armées depuis le début du conflit tout en adoptant les mécanismes de protection des Droits de l’Homme.
En raison de ce conflit armé, le nord du Mali a connu une descente progressive aux enfers depuis le début de la crise. En effet, d'après les Nations Unies, le contrôle de 75 % du territoire malien par les rebelles touaregs a entraîné le déplacement massif de la population malienne dont 200 000 habitants du Nord se seraient réfugiés dans les pays limitrophes et plus de 90 000 vers le Sud du Mali. De plus, cette occupation est la conséquence de crimes internationaux et des violations des droits de l’Hommes et du droit international humanitaire. En effet, la mise en place de la Charia par le Mouvement salafiste d’Ansar Dine met en évidence la suppression de la liberté de culte des Maliens et entraîne le pillage voire la destruction des lieux de culte comme la porte de la mosquée de Sidi Yahia datant du XVème siècle. Certains de ces trésors culturels et historiques étaient classés patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. D’autre part, l’attaque des villes du nord par le MNLA et les groupes islamistes engendre des crimes de guerres notamment dans les villes d’Aguelhock et de Gao. Ainsi, le 24 janvier 2012, ces forces armées affrontent Aguelhock entrainant la prise d’otages utilisés comme bouclier humain et exécutant 153 militaires. Cette exaction est une infraction au droit international humanitaire selon l’article 3 commun aux quatre Conventions de Genève et un crime de guerre au termedu Statut de la CPI. Enfin, ces violences frappent aussi les plus faibles. Les enfants âgés de 12 à 16 ans sont recrutés dans les forces armées du MNLA et des groupes islamistes, tandis que les femmes subissent tout type de crimes sexuels tels que les viols sur des filles mineures à Tombouctou qui constituent un crime contre l’humanité, un crime de guerre au terme du Statut de la CPI et une infraction au droit international humanitaire.
Déterminé à respecter les droits de l’homme, le Mali, à travers l’AMDH et la FIDH, recommande notamment aux groupes et milices armées présentes au nord du pays de cesser toute violence contre les populations civiles en mettant fin à l'enrôlement des enfants, aux abus des femmes, à la prise d’otages et à tout autre délit enfreignant les droits de l’hommeet le droit international humanitaire.
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