La symbolique des élections
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Présentation et description du système de gouvernance basée sur la démocratie comme ayant un caractère et une portée universelle.

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Publié le 28 janvier 2012
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Langue Français

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 La symbolique des élections dans les systèmes de gouvernance autoritairesal ocsnutltaoin éeltcorlae, ocsndiéére ocmme occsaoin ed eruqérri al Sivolonté d’une communauté humaine quelconque, aux fins d’un choix quelconque, demeure le meilleur garant de la construction d’un idéal commun et le moteur incontournable de la coexistence pacifique, sa profanation, son usage malicieux est dans la sphère des expériences politicienne, ce que la buchette d’allumette est au baril de poudre. Ce postulat central ne couronne pas seulement de nombreuses recherches et simulations académiques, il établi aussi la ligne de fracture qui dans l’étape contemporaine de l’histoire des systèmes de gouvernances, permet de ranger des hommes de sciences et des lettres tantôt dans le catalogue de pauvres salauds bêtes, opportunistes, lâches et menteurs, et tantôt dans le catalogue des professionnels du savoir académique dignes, honorables, lucides et porteurs d’espoirs. Il faut surtout entrer dans l’arène politique de fait à travers le monde, pour se convaincre par ailleurs, que le champs des prétendants au pouvoir suprême, est trop souvent encombré d’individus aux calculs infâmes et minables que les peuples jurent de pendre sur la place publique, au premier son de cloche de l’avènement d’un authentique changement.En remontant le temps pour jeter un regard froid sur ce que furent les pires régimes communistes pompeusement proclamées démocraties populaires il y a moins d’un demi siècle, la première surprise réside dans facilité et la régularité avec lesquelles, les dirigeants de ces prisons géantes, se livraient à des exercices de consultation électorale. Toute réflexion à propos, même sommaire, conduit nécessairement à une sorte d’exégète psychanalytique.A – Le miroir tronqué du roi 1
Le monde a peut-être évolué, et les mœurs d’hier, considérées dans les vestiges de l’antiquité, ne sauraient être comparées à celles de notre temps. Certes, il faut se garder de comparer des temps et des méthodes qui ne sauraient se marier en aucune manière, mais il n’est pas interdit, de s’autoriser le culot salutaire, qui voudrait vérifier aux quatre coins de la planète, la signification et la finalité des pratiques en cours pour ce qui concerne le gouvernement des peuples. Trop de savants ont cru qu’il était indispensable de discourir pour traduire dans les faits, des vœux ardents de justice, d’égalité et d’honnêteté. Ils y ont tellement cru, qu’ils ont convenu à un moment, que la qualité de membre de l’ONU, était suffisante pour offrir aux peuples éparpillés à travers le monde, les mêmes bonheurs de liberté et de dignité.Nous découvrons stupéfaits, le contraire au fur et à mesure que l’humanité entière avec toutes ses composantes, se fait exigeante et pressante sur le sens du bonheur, la morale publique, et les qualités d’un dirigeant. Ce qui est en cause, c’est l’essence fondamentale de la tutelle politique des citoyens tant qu’ils se reconnaissent d’un territoire, et revendiquent une nation précise. L’on voudrait s’intéresser à leur état d’esprit, dès lors que la convention éthique universelle, établi comme une loi sacrée, que le gouvernement devrait émaner du peuple, être celui du peuple, être choisi par le peuple, et travailler pour le peuple. Les rois fous, cloîtrés dans des palais insolents et perdus dans mille insignes contrariés de prestige, continuent pourtant, de disséminer la contre culture de la liberté, l’anti indépendance et la propension de l’injure. Ils disent encore et encore, que la vérité viendrait d’en haut, de leurs clochers et médias embrigadés, de leurs messagers zélés élevés au rang d’hommes et de femmes respectables, pourtant de simples esclaves, des voleurs dit-on.Un citoyen chinois a été surpris de constater, que la presque totalité des dirigeants du parti et de l’Etat chinois, portait des montres de grande valeur de marque Rolex. Ce sont pourtant des communistes, des saltimbanques qui jurent sur tous les toits, que leur vie est dédiée à une humilité sans pareil, au service de la nation. Pendant ce temps, le nombre de suicide de jeunes chinois désemparés augmente. On vend son sang dans les campagnes pour avoir de quoi manger. Par ici, que n’a-t-on pas entendu, ce que les radios et les télévisions chantent à longueur de temps depuis trois décennies. Il semble qu’il 2
soit question de rigueur et de moralisation, de rectitude, de qualités irréprochables pour les dirigeants du pays. C’est bien pour cela que l’on rêva en son temps, au Cameroun, à Cuba, au Burkina Faso. La suite est un cauchemar, une impensable cruauté de quelques salauds agrippés au sommet du pouvoir et ruinant le pays comme une sangsue vide in corps de sa matière utile. En effet, tous ont été élus, et tous sont disposés pour organiser des élections, ces passe-temps budgétivores pour amuser la galerie, en mettant en jeu une montagne de prébendes. C’est que au fond, la réalité est celle du miroir du prince, les lunettes du roi fou, que ce soit chez ces communistes tourmentés par la splendeur de l’or face à leurs mensonges, ou que ce soit nos rois nègres confondus devant l’inéluctabilité de la contagion du printemps arabe, face aux ravages de leur avidité. Quand on a vécu dans une bulle loin de la vérité, loin du peuple en fait, loin des urgences du monde qui change, on se perd un peu dans ses croyances insensées et aléatoires. L’élection n’est pas et n’a jamais été pour ces chefs de guerre lasse, une occasion de communion avec les soucis des masses. C’est tout juste comme si le roi se rendait aux toilettes et en ressortait tranquillement sans même se gêner de faire la propreté de ses mains. Habitué à ne rendre compte à personne et à distiller sa vérité dite d’en haut, le monde c’est finalement lui, et le peuple c’est moins que le dessous de ses chaussures. Il suffit d’interroger un serviteur du roi, et l’on apprend que le gouvernement de la république qui suivra des résultats déjà programmés et connus, est pratiquement conçu, calibré et programmé. Tous les courtisans ne sont alors, que les facettes d’une gigantesque fresque nauséabonde où l’on découvre que des jeunes, des vieux, des magistrats, des hommes des sciences et des lettres, tournent en rond comme dans un cirque affolant. C’est tout cela le grand miroir et point besoin de loupe pour en capter les rayons. Dans la saine démocratie, la peur du roi est visible à l’approche d’une consultation électorale. Ni Sarkozy ni Obama, ne seraient certains de victoire quelconque pour les mois tumultueux qui s’annoncent, tant la volonté du citoyen peut se faire ferme, dure, souple, changeante, aimante, haineuse, le tout au gré de la perception du talent, du bilan et des qualités du dirigeant. La politique en ce sens a une autre vertu que celle du mensonge et de la profanation, et c’est le temps des élections, qui offre l’occasion unique et sublime, d’en vérifier la preuve de circonstance.3
B – Consultation populaire légitime ou abus de langage totalitaire ?Lorsque la perception du citoyen à propos d’une élection, se range dans les expressions courantes qui empruntent à l’escroquerie politique et au banditisme institutionnel, l’avis de l’analyste académique n’est plus d’aucune utilité. L’art de la roublardise est certainement une donnée typique de ces jeunesses élégantes et joyeuses qui génèrent des fiançailles de soupçon, ou des alliances d’opportunité qui finissent comme le beurre fondant lentement sous le soleil. Cependant l’art de l’impertinence et de l’injure des princes absolutistes qui ne pensent au monde que dans les limites de leurs bêtises, agacent fortement les citoyens et trouble la conscience du monde. Je m’étais interdis de voter sans porter dans mon âme, une cause juste, une confiance exacte dans la qualité des dirigeants plus que dans d’éventuels programmes redondants. C’est une décision de silence, une décision qui se veut respectueuse des milliers de brebis qui se perdent un dimanche dans la cacophonie des scènes vexatoires d’urnes truquées. Mais alors, le silence, à en croire tous ceux qui ont vécu sous les cieux totalitaires, n’est jamais aussi simple ni aussi neutre. Ils veulent voir dans cet acte, une forme de résistance qui indique le sens que devrait prendre la marche du peuple, la colère du plus grand nombre. Mais comme me le disait une amie chilienne à Paris en ces années de militantisme d’étudiant et alors que la dictature sévissait dans son pays, c’est d’abord dans la tête des gens que se construisent ces régimes fous de la peur et de l’oppression. Il faut savoir se faire une raison, en contemplant ces milliers de jeunes gens et d’adultes, qui vous disent ne pas être intéressés par une consultation électorale, dont les dés sont d’avance pipés. Que faire et quelle attitude adopter, quand autour de vous, au marché, dans le quartier, tout près de votre maison, au travail, à l’université, amis, connaissances et inconnus vous racontent qu’ils ne savent pas ce que veut dire une liste électorale, une carte d’électeur, un jour d’élection ? Les gens ne se posent pas ou plus la question du sens de l’histoire, tellement ils sont pétrifiés par le verbe dur et la promesse horrible, de ces dictateurs qui vous demandent d’attendre vingt, trente, 4
quarante ans avant de parler d’alternance. Puisque c’est la force, alors, nous ne sommes plus ou pas du tout intéressés. Les gens implorent le ciel, et ruminent des vengeances tenaces, comme un marabout qui mâche une potion magique en silence, en promettant un plat de vengeance froid fait de sang frais, le jour de la délivrance prochaine.J’ai entendu des citoyens dans la rue à Lomé, à Kinshasa, à Brazzaville, à Pékin, à Téhéran, à Bangui, partout où des prototypes de gouvernance sale, n’ont que trop duré, et formaté des monstres de kamikaze, soutenir que les dirigeants de leur pays ne sont plus des êtres humains, mais des criminels qui s’ignorent et dont les tribunaux de l’histoire s’occuperaient tôt ou tard.La fracture est ainsi trop grande, entre une clique de voyous politiques qui parlent de consultation populaire, et une majorité des citoyens qui n’y voit qu’un abus de langage totalitaire. Nous l’avons dit, soutenu et rabâché, que l’intellectuel ne saurait être puni, pour le seul fait d’une résistance silencieuse. Et pour autant que l’on aura jugé ces adeptes du verbe académique pour des crapauds indignes de respect, préférant de petits fainéants hâtivement élevés au rang de savants d’un jour et d’un régime, les lendemains porteront le jugement de grâce. Il ne faut point craindre, de dire ces choses, car au fond, c’est le manque de courage des justes plus que la bêtise de ces fous du pouvoir, qui attise les flammes de la ruine de la société et compromet tous les espoirs. Au moins pour ceux qui auront eu le courage d’accompagner ainsi les citoyens dans la dénonciation de la tricherie et dans cette condamnation, les générations prochaines leur porteront reconnaissance et respect. En réalité, la question du jugement de l’histoire ne se pose pas, tant les leçons des tribunaux internationaux sont présents à l’esprit. Le tribunal de Nuremberg fut unique en son genre, inaugurant une conscience spéciale de l’humanité face à la nécessité de juger puis de punir les criminels ayant manié le pouvoir pour orchestrer des génocides. Depuis, la scène internationale a été complètement transformée par les instances judiciaires ad hoc crées opportunément au fur des besoins, des crimes de masse horribles, et des mises en évidence des charniers. Du Rwanda à l’ex Yougoslavie, de la Sierra Léone à l’Est du Congo Démocratique, c’est une conscience forte et incorruptible qui indique à notre quotidien, le mouvement de la vérité, et les attentes des peuples en matière de justice, de réparation et de prévention.5
Mais également, c’est la certitude de la vitalité des préceptes et des normes consacrées il y a plusieurs décennies, qui renvoie à chaque résistant aux citoyens résistants, le contenu de leurs devoirs impérieux face aux dictatures.C – Refuser de cautionner des élections inutiles, par respect pour la mémoire des martyrs de la lutte pour la dignité humaine à travers le mondeLorsque les dirigeants des premières nations de ce qui était alors le tiers monde, le monde de la périphérie, se réunissent à Bandoeng en 1955 pour protester contre les injustices et appeler à la décolonisation, ils n’entendent pas seulement accuser, ils ont aussi à cœur, de prôner un exemple de construction sociale et de gouvernance politique irréprochable. Cette rencontre très importante a lieu, il faut le dire, alors que la lutte pour l’indépendance fait rage en plusieurs endroits de la planète et que de nombreux peuples sont entièrement asservis par des puissances impérialistes. Les dirigeants qui interpellent bruyamment les chefs des grandes puissances victorieuses de la guerre dix ans seulement plus tôt, ont conscience que leur démarche cadre naturellement avec la morale distillée par la charte de l’ONU adoptée à San Francisco, et le code éthique des libertés et de solidarité que l’instrument met en exergue comme un lexique biblique tant pour les citoyens pris individuellement que pour les patrons du monde considérés collectivement.S’il y a un principe pour lequel aucune concession n’est possible aux yeux de tous ceux qui crient justice, c’est celui de l’autodétermination. Mais l’autodétermination implique en clair la libre expression du peuple qui choisi son destin. On se bat donc pour le droit et la liberté de choisir, de participer ouvertement et de façon on ne peut plus transparente, à l’édification d’une société dont les contours ne pourraient être que les termes référentiels de cette volonté populaire. Inévitablement, c’est l’Afrique qui émerge avec la plus grande exigence de compassion au cours des deux premières décennies qui suivent la création de l’ONU. En effet si l’Amérique Latine et l’Amérique centrale connaissent un 6
relent de rébellions conduites par des nationalistes antiaméricains qui s’opposent aux multinationales des républiques bananières, l’Afrique avec la guerre d’Algérie et les nationalismes congolais et camerounais, offrent à la scène internationale, un terrain fertile pour la production des martyrs. A l’Assassinat au Cameroun de Ruben Um Nyobé, père du premier parti véritablement indépendantiste, suivra celui au Congo de Patrice Lumumba, authentique premier ministre issu du choix incontestable du peuple.Le monde conçu et vu par les pères des indépendances nationalistes, les premiers patriotes qu’ils soient apparus en Asie, en Afrique ou en Amérique latine, était un monde où la tricherie électorale et le viol grossier du consentement du peuple, n’aurait pas cours. Certes, les ravages de la guerre froide, les impératifs de la compétition rude entre les blocs idéologiques sous le diktat des Etats Unis et de l’Union soviétique, n’allait pas arranger les choses pour le maintien d’une profession de foi strict concernant la forme des régimes, mais l’essentiel restait sauf. Des nationalistes ont pu trahir, se dédire, verser dans des dictatures, mais l’idéologie de la libération, de l’anticolonialisme et de l’anti impérialisme, était vouée à produire un comportement cohérent et honnête à toute épreuve. C’est pour cela que les martyrs tombés sur le champ d’honneur de ces luttes pour la dignité humaine, lèguent de fait à la postérité, l’obligation d’une rectitude sur les vertus, et une fidélité sur les principes. Ce que le souvenir d’une histoire de sang et de larmes nous impose, c’est de ne point sacrifier le dernier fil qui conduit à la dignité de nos peuples, sur l’autel égoïste de quelques prébendes cousues de consultations électorales truquées et de proclamations de gouvernance concoctées dans des foires de promesses infantiles et insultantes. C’est pour chaque peuple dans la traduction de son destin et la construction de son bonheur, la révérence obligatoire à des hommes et des femmes qui en leur temps, ont su et voulu dédier leurs âmes à la noble cause de l’indépendance, de la libération effective et de la dignité de leur pays. Il faudrait dans cette lancée, revoir en images, quelques scènes atroces de ces nationalistes crucifiés, décapités, laminés, torturés et humiliés à travers le monde. La brève histoire contemporaine de l’Afrique au Sud du Sahara déroule des situations réelles de génocide, dont les auteurs directs et indirects tardent à reconnaître les préjudices et le statut de crimes contre 7
l’humanité, et dont quelques rescapés portent en permanence le souvenir comme une boule de cauchemar imprescriptible. Voilà qui suffit pour ici et là, partout et ailleurs, pour traduire devant les prochains tribunaux sans pitié, ces bandes de traîtres qui dans les derniers bastions du totalitarisme, prennent encore le plaisir d’offrir l’occasion trop facile, à des régimes sales, d’essayer de donner du crédit, à des élections mal propres. Le totalitarisme est peut-être mort dans sa théorisation idéologique parfaite et conquérante, dans son expression fantaisiste et romantique, et ce depuis l’effondrement du mur de Berlin, mais les ressources humaines qui sont nécessaires pour formater le nouveau monde, commencent seulement à s’insérer tant bien que mal, dans la mouvance de ce qui est appelé « le printemps arabe ». D – L’inéluctabilité du triomphe des ressources humaines positives du nouveau mondeL’avenir du monde, et le grand bond de l’humanité vers des horizons de bien être et de plus grande maîtrise technologique se joue en Afrique. L’Afrique demeure en effet, le dernier et le seul continent où les transformations de toutes sortes et les retombées de l’avancement des sciences et des techniques, se fait avec une lenteur inquiétante. A la question de savoir ce qu’il conviendrait de faire dans un contexte de grossière manipulation électorale faite de tricherie, d’injure à la vérité et de profanation de la conscience collective de l’espèce humaine, la seule réponse qui vaille procède d’une compréhension assidue des rapports des forces historiques. Il ne se produit jamais de révolution spontanée. Tous les soulèvements populaires s’appuient sur une cause et prennent leur source dans la mémoire collective de la cité. Par ailleurs, il ne peut exister de société complètement et irrémédiablement pourrie, compromise, et perdue. Il est de ce fait, cardinal de rappeler quelques évidences : un peuple ne disparaît vraiment jamais, et les institutions, bonnes ou mauvaises, tiennent toujours la couleur de ceux qui les manipulent ou les articulent dans un sens ou dans un autre. A la capacité des dictateurs et des mécréants du pouvoir établi à semer 8
la misère, la répression et l’oppression, s’oppose la volonté discrète, tenace et constante de quelques braves citoyens à construire des espoirs réels pour le futur.C’est à chaque citoyen qu’il revient donc de se conditionner et de se préparer, ayant choisi son camp, pour affronter soit les gloires de la renaissance, soit les prisons pour les traîtres. Les citoyens porteurs d’intelligence révolutionnaires et moulus dans la sagesse des organisations civiles populaires, sont les plus aptes à générer des îlots de contestation utiles, et des réseaux efficaces de conquête du pouvoir. Ils n’ont donc point besoin de faire trop de bruits, sous peine d’être liquidés, éliminés froidement par les sbires des dictatures qui les qualifient de subversifs. Il s’agit de faire preuve d’une capacité d’organisation, de discrétion et de rassemblement, qui enlève tout argument à des organisations criminelles de renseignement et de torture comme on en fait encore l’expérience dans les bastions totalitaires chinois, cubains, et autres sous les soleils des tropiques.A cet effet, le recours aux enseignements des martyrs, des apôtres de la non violence, des leaders de la libération des peuples que furent les Amilcar Cabral, Ho Chih Minh ou encore les résistants français sous l’occupation, est un atout fondamental. Leurs œuvres ne sont pas seulement les outils essentiels, celles-ci projettent en permanence, leurs mémoires que nous avons l’obligation de respecter et d’honorer. Pour cela, prendre des libertés aujourd’hui en validant même implicitement des élections sans véritable enjeu dans le processus de construction du destin d’un peuple, relève de la trahison insoutenable, indéfendable.Les chefs glorifiés de la révolution ont de tout temps, été des gens qui avaient su garder le silence, avant de s’engager plus tard dans les voies nouvelles consacrées opportunément par le pourrissement des régimes sales, et l’émancipation populaire subséquente. Nous savons d’avance que les régimes de mauvaise gouvernance, qu’ils soient le produit réel d’alliances internationales négatives ou qu’ils soient le produit des élans permanents de folie de quelques piètres chefs tribaux des tropiques, attisent des divisions, génèrent des soupçons, alimentent des scissions familiales, pour se maintenir. Dans cette foire du mensonge, la stratégie a toujours été la même, délaisser et 9
marginaliser les forces capables, fiables, solides et effectivement patriotiques, pour mettre en avant dans la gestion, des groupes et des clans faibles, minoritaires, paresseuses et improductives. Il ne faut point s’alerter ni se méprendre. En effet, les minorités jouent uniquement des partitions courtes qui ne résistent pas aux réalités des capacités et des rôles des acteurs sociaux. L’Afrique, pour être le principal terrain de démonstration de cette gouvernance de la bêtise, offre plusieurs schémas de lecture. L’on pourrait se rapprocher du cas patent et éloquent du Cameroun, pour noter l’acharnement mis à tenir le groupe majoritaire Bamiléké loin des centres de décision du pouvoir. Ici on en a fait une véritable religion et personne ne semble plus s’en plaindre. Pourtant, l’inéluctabilité de l’accession de ce groupe aux affaires n’est plus un sujet de doute au regard de l’approfondissement du fossé dans les rapports des forces. Si au fil des ans on les a réduit à la portion congrue dans les grands corps de l’Etat, ils se sont formés à la dure école, sont devenus en réalité plus puissant sur tous les plans et sur tous les angles de considération. Dans ces conditions, aucune transition positive vers une gouvernance nouvelle effectivement démocratique, ne saurait se faire sans leur consentement explicite ou implicite. La Côte d’Ivoire et l’expérience des Dioulas témoignent à suffire, tout comme plus loin en arrière, le cas des deux Chines. Pendant longtemps, les Etats Unis crurent qu’ils pouvaient marginaliser la grande Chine, au profit de la petite Chine rebelle. Le rapport des forces et la réalité de l’évolution du monde se sont imposés à eux. Il faut tirer les justes leçons qui s’imposent : Non seulement les leaders positifs et hautement avisés des groupes majoritaires n’ont pas le droit de soutenir des fausses élections ni de les tolérer même dans le langage privé, mais de surcroît, ils sont investis d’une responsabilité importante, cruciale. L’adage selon lequel c’est au lion d’être conscient de sa force et de se préparer à conduire les moutons, n’est pas une simple blague ni une vue de l’esprit humoristique. C’est, dans le cas de nombreux pays, la clé de la stabilisation ou de la construction de la démocratie. Dire que les Juifs commandent les Etats Unis, le président des Etats Unis, le gouvernement des Etats unis, la politique étrangère des Etats Unis et l’ensemble des stratégies américaines à travers le monde, n’est ni excessif, ni malsain, ni provocateur. Ce constat découle de la réalité de 01
la puissance d’une communauté dont les atouts et l’influence sont mondialement établis. Il faut ainsi tenir pour acquis, sinon pour vérité biblique et pour sagesse coranique, que rien ne peut à terme, empêcher la gestion du pouvoir par les forces majoritaires, le groupe majoritaire, et les idées majoritaires procédant d’une observance logique des grands principes. C’est ici que se vérifie le sens populaire des consultations électorales. L’inverse procède de l’imposture et appelle une opposition fertile des citoyens, lesquels jouant ou œuvrant comme membres de la communauté humaine, mériteraient l’apport et le soutien de cette communauté. Que ceux qui croient tant aux saintes écritures et aux vérités de tous les Dieux, aillent sonder les livres et ils apprendront que les sociétés ne sont tranquilles que dès lors qu’une majorité de leurs composantes ont approuvé, librement, les grandes orientations de leur destin. En regardant de près l’évolution des rapports des forces au Proche orient, il est de plus en plus clair, qu’en dépit de sa puissance militaire, de son génie technologique, et surtout du soutien décisif du lobby juif mondial, l’Etat d’Israël ne survivra autrement dans une région à peuplement majoritairement arabe, qu’en acceptant le principe de la coexistence pacifique avec un Etat palestinien sur la base des frontières de 1967. Tous les aléas supposés ou réels et tous les obstacles sensés êtres insurmontables, vont bientôt s’effondrer comme un château de cartes.C’est une mise en garde claire aux politiciens de bas étage, qui ensanglantent encore le monde au travers des élections frauduleuses. Et lorsqu’ils, redoutant la colère des citoyens, font chanter des messages de paix par des brebis galeuses à longueur de temps et de rue, et jouent avec le destin des peuples comme de faux monnayeurs dans un casino. Les intellectuels brillants et lucides, les citoyens avisés, les patriotes de toute nature, ne doivent point se laisser entraîner dans ces jeux et encore moins en être impressionnés. Les régimes issus des élections frauduleuses sont toujours en sursis, se sachant condamnés et non représentatifs. A ce propos, il faut craindre que leurs agents et animateurs, ne trouvent un bon prétexte pour commencer la guerre, semer le désordre, et conduire des génocides. Les groupes majoritaires, qu’ils soient ethniques, claniques, régionalistes ou 11
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