Baromètre de la politique nationale : sondage BVA
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Description

Sondage BVA faisant l'état des lieux de la politique nationale au mois de mars 2014. L'impopularité du Président actuel et la demande massive d'un remaniement ressortent de cette étude.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 25 mars 2014
Nombre de lectures 56
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Observatoire de
la politique
nationale
Mars 2014

BVA– Orange pourL’Express, la Presse Régionale et France Inter

LEVÉE D’EMBARGO LE 24 MARS 2014 –18H00

2

Diffusion et levée d’embargo

Ce sondage est réalisé pour

et

oDiffusé sur les portails Internet :
http://www.orange.fr/,http://www.lexpress.fr/,
http://www.radiofrance.fr/franceinter/ethttp://www.bva.fr/
oEt sur le portail mobile Orange World (SMS, MMS, WAP)
oPublication dansL’Express, les quotidiens de la presse régionale et
diffusion sur France Inter

Levée d’embargo le24 mars 2014–18H00

Fiche technique

Recueil

Echantillon

Enquête réalisée auprèsd’unde Français échantillon
recrutés par téléphone puis interrogés par Internetle 23
mars 2014.

Echantillon de992 personnes,représentatif de la
population française âgée de18 ans et plus.

La représentativité del’échantillon estassurée par la
méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge, profession du chef de famille et profession de
l’interviewéstratification par région et catégorie après
d’agglomération.

Les évolution signalées dans ce rapport correspondent à des
évolutions depuisfévrier 2014, date de la vague
précédente.
Evolutions
3

Note sur les marges d’erreur

Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentesaux lois statistiques.
Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon considéré :

Taille de

l’échantillon

100

200

300

400

500

600

700

800

900

1 000

2 000

4 000

6 000

10 000


5 ou 95%

4,4

3,1

2,5

2,2

1,9

1,8

1,6

1,5

1,4

1,4

1,0

0,7

0,6

0,4


Intervalle de confiance à 95% selon le score

10 ou 90%20 ou 80%30 ou 70%40 ou 60%

6,0 8,0 9,2 9,8

4,2 5,7 6,5 6,9

3,5 4,6 5,3 5,7

3,0 4,0 4,6 4,9

2,7 3,6 4,1 4,4

2,4 3,3 3,7 4,0

2,3 3,0 3,5 3,7

2,1 2,8 3,2 3,5

2,0 2,6 3,0 3,2

1,8 2,5 2,8 3,0

1,3 1,8 2,1 2,2

0,9 1,3 1,5 1,6

0,8 1,1 1,3 1,4

0,6 0,8 0,9 0,9


50%

10,0

7,1

5,8

5,0

4,5

4,1

3,8

3,5

3,3

3,1

2,2

1,6

1,4

1,0

Exemple de lecture: Dans le cas d’un échantillon de1 000 personnes, pour un pourcentage obtenu par enquête de20%, la marge
d’erreur est égale à2,5Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%..

4

Synthèse détaillée de Gaël Sliman

Interrogés le jour même du premier tour des élections municipales, et donc ignorant encore le résultat,c’est-à-dire la
catastrophe pour la gauche, les Français nous livrent, une fois de plus, un jugement extrêmement sévère surl’exécutif:
-impopularités record du Président et du Premier ministre et sentimentqu’ils mènentune politique aussi
inefficacequ’injuste
-et, du coup, demande massived’unremaniement–avec changement de Premier ministre -

A droite, malgré les déboires répétés de Nicolas Sarkozy, le match reste très ouvert entrel’ex-Président– toujoursle
« chouchou » des sympathisants del’UMP – etAlain Juppé, plus que jamais personnalité préférée des Français (il met
désormais Valls à 12 points de lui !) et candidat idéal à leurs yeux pour la droite en 2017.



1 -L’exécutiftoujours stable à un niveau catastrophique : 71% de mauvaises opinions au Chef del’Etatet 74% au Premier
ministre

Le vote sanction du premier tour des élections municipales ne peut pas avoir « pris en traître »l’exécutif. Depuis le début de
l’année,le Président se situe au niveau record de moins de 30% de bonnes opinions (entre 28% et 31%) et son Premier ministre fait
encore pire avec un score compris entre 28% et 25% de bonnes opinions.
Désormais soutenu par seulement un quart des Français, Jean-Marc Ayrault atteint de nouveau (comme en octobre 2013 après
l’affaireLeonarda) les niveaux recordsd’impopularitépour un Premier ministre.
Iln’est plussoutenu que par les seuls sympathisants socialistes (67%) et par à peine plusd’un écologistesur deux (53%).
Désormais, les sympathisants de la gauche du PS sont 69% à avoir une mauvaise opinion de lui.
Cette impopularités’expliquetoujours par le double reproche fait à ce gouvernement de mener une politique à la fois inefficace–
83% des Français ne la trouvent pas efficace–et, plus grave encore, pour une gauche promettant la justice, une politique injuste
–73% des Français estiment que leur politiquen’estpas « juste » -

5

Synthèse détaillée de Gaël Sliman

2– Conséquence,les Français veulent un remaniement : 79% veulent un remaniement ministériel et 69% demandent un
changement de Premier ministre, même auprès des sympathisants de gauche. Les candidats putatifs sont légion, des femmes
notamment pourraient relever la gauche (Aubry, Royal, Vallaud-Belkacem, Taubira)

Conséquence logique de cette impopularité record, les Français sont unanimes– oupresque– àdemander un remaniement
ministériel : 79%.
Ils sont aussi près de sept sur dix (69%) à demander un changement de Premier ministre, et sont même– symboliquement– une
courte majorité à le demander parmi les sympathisants de gauche (51%).
En cumulant les deux résultats, les deux-tiers des Français (65%) demandent un vaste remaniement ministériel avec changement
de Premier ministre. Ilsn’étaient« que » 61% à le souhaiter il y a prèsd’unan, en avril 2013.
Ce résultat observé avant que les Françaisn’aient connaissancedu terrible vote sanction pour la gauche au premier tour des
élections, devrait encores’accroîtredans les jours à venir.
Si un net rebond pour la gauchen’intervientau second tour des élections municipales dimanche prochain, cette situation pas
obligera probablement le Président à envisager un signe fort, soit la semaine prochaine, soit, au moins, aprèsl’autre déroute
annoncée pour lui : les européennes de juin prochain.
En tout cas, François Hollande ne manquera pas de candidats pour les postes importants de ce putatif futur gouvernement.
Notre coted’influence despersonnalités montrequ’à gaucheil existe nombre de personnalités susceptiblesd’êtrerecours, des
soit pour le poste de Premier ministre, soit pour des portefeuilles ministériels de bonne envergure.
Mêmes’ilbaisse encore (-3 points) à 41% de coted’influence,Manuel Valls demeure un candidat sérieux pour Matignon, en étant
toujours la personnalité gouvernementale (et plus globalement la personnalité de gauche) préférée des Français.
Mais il est désormais concurrencé : Martine Aubry constitue la première menace pour ses éventuelles ambitions à Matignon. Elle
gagne encore 2 points auprès des Français et surtout 5 points auprès des sympathisants de gauche, étant plus que jamais leur
personnalité politique préférée (première avec 69%, soit 11 points devant Valls). Et encore, ce résultat intervient avant même son
triomphe annoncé de dimanche prochain, où elle seral’unedes rares leaders socialistes (avec Anne Hidalgo et Gérard Collomb) à
ne pas pleurer.
La seconde menace importante en termesd’opinionvient de Laurent Fabius.L’exmal-aimé gagne 7 points auprès des Français et
11 auprès des sympathisants de gauche.

6

Synthèse détaillée de Gaël Sliman

Au niveau de la bataille ministérielle, des candidates sérieuses pour des postes clés font aussi leur apparition : Najat Vallaud-
Belkacem réussit la performance de progresser encore de 5 points auprès des Fran&

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