Bilan 2009 - Industrie
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moins catastrophiques, comme dans l’industrie de la chimie, du caoutchouc et du plastique, où l’activité s’est tassée deL’industrie bas-normande 8 %. Dans ce secteur, l’investissement a de nouveau régressé (- 16,2 %) après avoir déjà chuté de 42,4 % en 2008. dans la tempête Secteur le plus en retrait en 2008, l’automobile voit, à nou- veau, son chiffre d’affaires diminuer de 25 % en 2009. Cette évolution défavorable touche toutes les branches, mais elleEn2009,l’activitéindustriellebas-normande est particulièrement forte chez les équipementiers automobi-a continué de se dégrader par rapport à les. Si, sur le marché français de l’automobile individuelle, lal’année précédente. Tous les secteurs sont "prime à la casse" a pu sembler limiter les dégâts, la chute detouchés par la crise, l’automobile et l’in- la demande extérieure (- 31 %) a très fortement impacté l’acti-dustrie des biens intermédiaires sont dans vité du secteur. Malgré une baisse des prix de l’acier et du pé-une situation particulièrement difficile. trole, 60 % des chefs d’entreprises interrogés ont déclaré queDanscecontextedéprimé,touslesfeuxsont leurs rentabilités d’exploitation s’étaient dépréciées. Cetteau rouge, de l’export à l’investissement en crise ne se manifeste pas dans l’investissement, qui bondit depassant par l’emploi. 44 % grâce à la réalisation de quelques programmes importants.

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moins catastrophiques, comme dans l’industrie de la chimie,
du caoutchouc et du plastique, où l’activité s’est tassée deL’industrie bas-normande 8 %. Dans ce secteur, l’investissement a de nouveau régressé
(- 16,2 %) après avoir déjà chuté de 42,4 % en 2008.
dans la tempête
Secteur le plus en retrait en 2008, l’automobile voit, à nou-
veau, son chiffre d’affaires diminuer de 25 % en 2009. Cette
évolution défavorable touche toutes les branches, mais elleEn2009,l’activitéindustriellebas-normande
est particulièrement forte chez les équipementiers automobi-a continué de se dégrader par rapport à
les. Si, sur le marché français de l’automobile individuelle, lal’année précédente. Tous les secteurs sont
"prime à la casse" a pu sembler limiter les dégâts, la chute detouchés par la crise, l’automobile et l’in-
la demande extérieure (- 31 %) a très fortement impacté l’acti-dustrie des biens intermédiaires sont dans
vité du secteur. Malgré une baisse des prix de l’acier et du pé-une situation particulièrement difficile.
trole, 60 % des chefs d’entreprises interrogés ont déclaré queDanscecontextedéprimé,touslesfeuxsont
leurs rentabilités d’exploitation s’étaient dépréciées. Cetteau rouge, de l’export à l’investissement en
crise ne se manifeste pas dans l’investissement, qui bondit depassant par l’emploi.
44 % grâce à la réalisation de quelques programmes
importants.
près une pause en 2008, le chiffre d’affaires des entrepri-Ases dont le siège est situé en Basse-Normandie se dété-
riore fortement (- 17 %). Elle s’accompagne d’une rentabilité
mise à mal, malgré la baisse des cours des matières premiè-
res. Dans ce contexte de crise, les chefs d’entreprises ont
gelé une partie de leurs investissements (- 6,4 % ). Après une
première baisse marquée en 2008, l’emploi industriel
continue de décliner en 2009.
L’automobile s’embourbe
Avec une dégradation de son chiffre d’affaires de près de
30 %, l’industrie des biens intermédiaires est le secteur de
l’industrie bas-normande qui réduit le plus son activité en
2009. Cette évolution, qui touche tous les compartiments du
secteur, s’explique par la chute de la demande interindus-
trielle et en particulier la demande industrielle étrangère. En
première ligne, la métallurgie et la transformation des mé-
taux, qui dépendent souvent des commandes de grands grou-
pes, ont contracté leur activité d’un tiers. L’industrie des
composants électriques et électroniques, elle aussi exposée
aux aléas de la conjoncture internationale, a réduit sa voilure
de 27 %. La filière bois-papier et l’industrie textile ne sont pas Le secteur des biens d’équipement présente lui aussi des ré-
en reste, avec un volume d’affaires en baisse de près de 20 %. sultats en déclin, avec une baisse de 12 % de son chiffre d’af-
Les autres branches affichent des résultats en comparaison faires. Toutes les branches sont concernées, mais ce sont les
constructions navales qui souffrent le plus (- 19 %). Les efforts
d’investissements dans les industries de biens d’équipement
sont en berne (- 8 %). Pour faire face au ralentissement de la
demande, le secteur a dû réduire ses effectifs.ÉVOLUTION 2008-2009 DES PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCONOMIQUES
PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ
Les IAA et les industries des biensDégradation générale des indicateurs
de consommation résistent
Chiffre d’affaires Investissements
Industries agricoles et alimentaires - 4,2 - 35,4 Les industries agroalimentaires redoublent d’efforts face à la
crise, avec une diminution de leur chiffre d’affaires plus me-Biens de consommation - 5,2 - 4,8
surée que le reste de l’industrie (- 4 %). C’est dans les structu-
Industrie automobile - 25,0 + 44,1
res de taille moyenne que cet affaissement de l’activité est le
Biens d'équipement - 12,1 - 8,3 plus modéré. La décrue du chiffre d’affaires est plus marquée
Biens intermédiaires - 28,5 - 20,6 dans l’industrie du lait (- 7 %), principal intervenant du secteur
agroalimentaire à l’export. Après une légère hausse en 2008,
Ensemble de l'industrie - 16,6 - 6,4
les investissements repartent à la baisse (- 35 %), surtout
Source : Banque de France dans l’industrie laitière.
Insee Basse-Normandie - Bilan 2009 23Les industries des biens de consommation, positionnées sur
des marchés très concurrentiels, constituent le deuxième Cet article a été rédigé à partir des
résultats de l’enquête annuelle desecteur qui résiste le mieux à la crise, avec un repli de 5 % de
conjoncture dans l’industrie, le bâtiment,leur activité en 2009. Les branches les plus touchées par la
les transports et les services auxcrise sont l’équipement du foyer (- 12 %), l’habillement-cuir
entreprises réalisées par la Banque de
(- 8 %) et l’édition-imprimerie (- 6 %). A contre-courant, le sec-
France. Pour les secteurs de l’industrie, 497
teur de la pharmacie, parfumerie et entretien augmente son
entreprises et établissements industriels ont été interrogés par
volume d’affaires (+ 6 %). L’investissement, qui ricochait à la la Banque de France, représentant 67 % de l’emploi industriel
hausse depuis 2006, est en légère baisse (- 5 %). La branche bas-normand. L’évolution des effectifs concerne l’ensemble
pharmacie, parfumerie et entretien se démarque encore par des établissements situés dans la région.
son dynamisme, ses dépenses d’investissement augmentant Dans l’enquête de la Banque de France, les évolutions de
d’un quart. chiffre d’affaires, d’exportations et de marge brutes ne
concernent que les entreprises dont le siège social est situé en
En 2010, les chefs d’entreprises envisagent une légère reprise Basse-Normandie. Les exportations ne sont pas directement
de leur activité, malgré des perspectives d’investissement en comparables aux chiffres mentionnés dans l’article concernant
repli. Tous les secteurs seraient concernés, sauf l’automo- les échanges extérieurs. Ces entreprises emploient près de
sept salariés de l’industrie bas-normande sur dix (58 % desbile, qui continuerait de voir son volume d’affaires se res-
industries agroalimentaires, 52 % de l’industrie des biens detreindre (- 5 %). A l’inverse, l’autre secteur qui a fortement
consommation, la quasi-totalité pour l’automobile, 69 % pour leschuté en 2009, l’industrie des biens intermédiaires, devrait se
industries des biens d’équipement et 65 % pour les industries
relever grâce aux exportations et à la reconstitution des
des biens intermédiaires). L’évolution de l’investissement,
stocks.
calculé à partir de l’enquête de la Banque de France, concerne
en revanche l’ensemble des établissements interrogés situés
Matthieu BOIVIN dans la région.
Insee Basse-Normandie
24 Insee Basse-Normandie - Bilan 2009

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