Panorama de l'Ariège : Regards n°29

Lo6aj8

Description

Ce numéro annuel spécial présente en 8 pages un panorama complet du département de l'Ariège selon les thèmes suivants : population, logements, revenus (revenus fiscaux des ménages, salaires et prestations sociales), emploi et chômage, industrie, commerce et services, tourisme, agriculture.

Sujets

• INSEE
• Territoire
• Démographie
• Département
• Économie
• Revenu
• Rural

Informations

• Publié par: insee
• Nombre de lectures: 16
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Numéro 29-09 : Avril 2008
Panorama du département
Fin 2005, l’Ariège compte 12 700 établissements publics ou privés, dont
120 établissements d’au moins 50 salariés.
Le Centre hospitalier intercommunal Val d’Ariège, le Centre hospitalier
départemental Ariège Couserans, Aubert & Duval et Ariège Assistance
sont les établissements du département qui emploient le plus de salariés.
Insee Midi-Pyrénées Directrice de la publication : Magali DEMOTES-MAINARD
36 rue des 36 Ponts - BP 94217 Rédacteur en chef : Bernard NOZIÈRES
31054 TOULOUSE cedex 4 Maquettiste : Isabelle LOPEZ
Téléphone : 0 825 889 452 (0,15€ / mn) Dépôt légal : avril 2008
Site internet : www.insee.fr/mp ISSN : 1298-9487
Courriel : [e-mail] © Insee 2008Regards sur l'Ariège
POPULATION
er
Au 1 janvier 2006, la population de l’Ariège est estimée
à 147 000 habitants. La croissance de la population
s’accélère, passant de 0,1 % par an en moyenne au
cours de la décennie précédente à 1,0 % entre 1999 et
2006.
Les Ariégeois sont plus âgés que la moyenne régionale,
avec 28 % de plus de 60 ans (contre 24 % dans
l’ensemble de la région) et 22 % de moins de 20 ans
(contre 23 %). Cette structure par âge pèse sur le
dynamisme démographique du département.
Ainsi, le nombre de décès (1 700 en 2006) reste
supérieur à celui des naissances (1 500). Le taux de
natalité y est bien plus faible (9,5 naissances pour
1 000 habitants) qu’en moyenne en Midi-Pyrénées
(10,9) et en France (12,7). À l’inverse, le taux de mortalité
y est beaucoup plus élevé. Le déficit naturel correspond
à une baisse de population de 0,3 % par an en moyenne
annuelle depuis 1999.
Le dynamisme démographique de l’Ariège ne repose
que sur sa capacité à attirer de nouvelles populations.
L’excédent migratoire correspond à une augmentation
de population de 1,3 % l’an en moyenne depuis 1999,
soit le plus fort taux de la région.
2www.insee.fr/mp
LOGEMENTS
En 1999, l’Ariège compte 88 500 logements dont les deux
tiers sont des résidences principales. Depuis 1975, le
nombre total de logements a augmenté de plus de 30 %. Sur
la décennie quatre-vingt-dix, le nombre de résidences
principales a augmenté beaucoup plus vite (+ 9 %) que la
population (+ 0,5 %). Ce parc de logements a augmenté
dans la plupart des communes traversées par les grands
axes routiers que sont la Nationale 20 de Saverdun à
Tarascon-sur-Ariège ou encore la Départementale 919, de
Lézat-sur-Lèze à Crampagna. Il a augmenté aussi dans les
environs de Saint-Girons, Mirepoix et Ax-les-Thermes.
Le nombre de résidences secondaires a doublé entre
1975 et 1999 et s’est accru de 7 % entre 1990 et 1999.
Les 23 000 résidences secondaires se concentrent dans
la montagne. Ce parc est constitué de logements
anciens. En effet, la moitié des résidences secondaires
ont été construites avant 1915 et seulement un quart
depuis 1975. C’est à Ax-les-Thermes que le nombre de
résidences secondaires est le plus élevé (1 940), mais
c’est à Ustou avec sa station de ski Guzet-Neige que la
part des résidences secondaires dans le parc total de
logements est la plus élevée (87 %).
Le nombre de logements vacants décroît légèrement.
Ces logements ne représentent plus que 8 % de
l’ensemble contre 12 % en 1975. On en dénombrait 6 700
en 1999 contre 7 700 en 1975.
REVENUS
Revenus fiscaux des ménages
En 2005, le revenu fiscal moyen des ménages ariégeois
s’élève à 25 500 euros. C’est le plus faible de la région et
un des plus bas de métropole.
Un peu plus de la moitié des ménages (54 %) sont
imposés en Ariège contre près des deux tiers en France.
La moitié des 60 900 ménages fiscaux ariégeois disposent
d’un revenu annuel inférieur à 21 300 €. Les écarts de
revenus sont parmi les plus élevés de la région : 10 % des
ménages ont un revenu annuel inférieur à 6 800€ alors que
10 % disposent d’un revenu supérieur à 47 300 €.
La part élevée des pensions, retraites et rentes dans le
revenu est le reflet d’une population âgée qui caractérise
le département.
Les écarts de revenus entre l’est et l’ouest du
département sont assez marqués. Le revenu fiscal
médian est nettement plus élevé dans les cantons
périphériques de Foix et Pamiers.
Champ couvert : sont exclus les ménages concernés par un
mariage, un décès ou une séparation, les ménages constitués de
personnes n’ayant pas leur indépendance fiscale ou vivant en
collectivité.
Le revenu fiscal est la somme des ressources portées sur la
déclaration de revenus, avant abattements. Il ne comprend pas les
revenus sociaux non déclarés (RMI...).
Un ménage fiscal se compose de tous les foyers fiscaux rattachés à
une résidence principale.
Le revenu médian partage la population en deux groupes : la moitié
des ménages dispose de revenus inférieurs à cette valeur et l’autre
moitié de revenus supérieurs.
3Regards sur l'Ariège
REVENUS
Salaires
En 2005, le salaire annuel net moyen des Ariégeois
s’élève à 15 000 € contre 16 900 € en moyenne en
Midi-Pyrénées. Il est inférieur à la moyenne régionale
pour toutes les catégories de salariés, sauf pour les
ouvriers.
En moyenne, les femmes perçoivent un salaire inférieur
de 22 % à celui des hommes. Mais c’est parmi les cadres
et les ouvriers qualifiés que l’écart est le plus marqué.
Champ couvert : ensemble des salariés résidant dans le
département à l’exclusion des salariés de l’agriculture, des agents de
l’État, des chefs d’entreprise, des apprentis, stagiaires et emplois
aidés.
Revenu salarial annuel moyen : salaire moyen perçu, net de
prélèvement à la source. Il comprend les primes, avantages en
nature et indemnités versés en complément de rémunération. Le
salaire perçu prend en compte toutes les périodes successives de
travail dans l’année ainsi que les activités complémentaires du
salarié relevant de plusieurs employeurs.
Prestations sociales
En 2005, 10 500 personnes sont allocataires d’au moins
un des cinq principaux minima sociaux en Ariège. Ce
nombre augmente de 0,7 % sur un an contre 0,9 % en
Midi-Pyrénées.
Entre 2004 et 2005, seul le nombre des allocataires de
l’AS baisse (- 4,8 %). Le nombre d’allocataires des autres
minima sociaux augmente, plus particulièrement celui de
l’ASS (+ 6,5 %). Parmi les cinq minima versés, les
allocataires du RMI sont les plus nombreux (36 %), suivis
de ceux de l’AS (25 %) et de l’AAH (24 %). Avec les
conjoints, enfants et ascendants des allocataires, le
nombre de personnes couvertes par les seuls RMI, API
et AAH est estimé à 12 100 personnes, soit 10,7 % de la
population ariégeoise de moins de 65 ans. C’est la
La population couverte est composée de personnes appartenant àproportion la plus élevée de Midi-Pyrénées juste devant
la famille d’un allocataire. Sur les cinq minima sociaux, trois d’entre
celle de Tarn-et-Garonne (10 %).
eux (RMI, API, AAH) fournissent des effectifs de population couverte.
En 2005, le poids du RMI est important dans la région, en Pour l’AS et l’ASS, la méconnaissance des tailles de foyers ne
particulier en Ariège (6,3 % des moins de 65 ans sont permet pas en revanche un tel calcul.
couverts par le RMI contre 4,5 % dans la région et 4,3 %
en France métropolitaine). Depuis 1999, l’évolution du
nombre d’allocataires dans le département progresse
bien plus vite que dans la région.
Le Revenu Minimum d’Insertion (RMI) est une prestation sociale
destinée à permettre l’insertion sociale et professionnelle.
L’Allocation de Parent Isolé (API) est destinée à prémunir les
personnes seules avec enfant(s) à charge des conséquences
financières de leur situation récente d’isolement.
L’Allocation Adulte Handicapé (AAH) est destinée à assurer un
minimum de revenu aux personnes qui présentent une incapacité
permanente.
L’Allocation Supplémentaire (AS) est destinée à