Parc des Alpilles : un territoire qui conserve un équilibre économique et écologique
4 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Parc des Alpilles : un territoire qui conserve un équilibre économique et écologique

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
4 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Créé à partir de l'identité spécifique des Alpilles, le dernier né des Parcs Naturels Régionaux de Provence-Alpes-Côte d'Azur occupe une position centrale entre le delta du Rhône, l'étang de Berre et le dernier coude que forme la Durance avant de se jeter dans le Rhône. Son dynamisme démographique a été important entre 1975 et 1982 et se stabilise depuis avec un taux de croissance plus élevé que celui de la région. Son économie est équilibrée avec une agriculture encore très active, des activités industrielles et de construction plus présentes que dans le reste du département et un secteur tertiaire qui se développe tout en restant très en retrait par rapport aux autres PNR de la région, à l'exception de l'hébergement touristique. En l'absence de pôle d'emploi important sur son territoire, de plus en plus d'actifs résidant dans le Parc travaillent à l'extérieur.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 28
Langue Français

Extrait

La Durance
oN 117 - février 2008
Parc des Alpilles : un territoire qui conserve
un équilibre économique et écologique
Quatorze d’entre elles sont englobées enCréé à partir de l’identité spécifique
totalité dans le périmètre du Parc. Deuxdes Alpilles, le dernier né des Parcs
autres, Tarascon et Saint-Martin-de-Naturels Régionaux de Provence-
Crau, ne le sont que très partiellement.
Alpes-Côte d’Azur occupe une po-
Pour des raisons de disponibilité des
sition centrale entre le delta du
données, ces deux communes ont été re-
Rhône, l’étang de Berre et le dernier tenues intégralement dans le territoire
coude que forme la Durance avant d’étude.
de se jeter dans le Rhône.
Ces 16 communes couvrent une super-
Son dynamisme démographique a 2ficie de 762 km avec une densité de
été important entre 1975 et 1982 284 habitants au km , proche de celle du
et se stabilise depuis avec un taux Luberon. Le cœur du territoire contient
de croissance plus élevé que celui le massif des Alpilles qui culmine aux
de la région. Opies à 498 mètres d’altitude. Le Parc
recèle une grande diversité florale etSon économie est équilibrée avec
faunistique qui se traduit par l’existenceune agriculture encore très active,
de quatre zones de protection qui cou-des activités industrielles et de
vrent ensemble près des trois quarts de
construction plus présentes que
sa surface (ZNIEFF, ZICO, ZPS et
dans le reste du département et un (1)SIC ). La moitié du territoire est oc-
secteur tertiaire qui se développe
tout en restant très en retrait par
rapport aux autres PNR de la ré- Un territoire entre Durance et Crau
Le Gardgion, à l’exception de l’héberge-
ment touristique.
VaucluseMas-Blanc-des-Alpilles
En l’absence de pôle d’emploi im-
Tarascon
Saint-Rémy-de-Provence
Orgonportant sur son territoire, de plus
Saint-Etienne-du-Grès Eygalières
SénasGarden plus d’actifs résidant dans le Les Baux-de-Provence
Maussane-les-AlpillesParc travaillent à l’extérieur. LamanonFontvieille AureilleLe Paradou Eyguières
Mouriès
Le Rhône
Saint-Martin-de-Crau
Bouches-du-RhôneEntre Durance et Crau,
un territoire fédéré autour
du massif des Alpilles
Etang de Vaccarès
Etang de Berre
Créé au début de l’année 2007, le Parc
(1) ZNIEFF : zone naturelle d’intérêt écologique, faunis-
tique et floristique ; ZICO : zone importante pour laNaturel Régional des Alpilles concerne
conservation des oiseaux ; ZPS : zone de protection spé-
16 communes des Bouches-du-Rhône. ciale ; SIC : site d’importance communautaire.
© Insee 2008
© IGN-Insee 2008N° 117 - février 2008
En 25 ans, la population a augmenté jeunes actifs sont fréquemment accom-Hausse de la population :
deux fois plus vite que dans la région pagnés de leurs enfants, ce qui contribueessentiellement due au
Évolution de la depuis 1975 (base 100 en 1975)
à rajeunir la population du Parc.solde migratoire150
PNR des Alpilles
140 L’approche par catégorie socioprofes-
Entre le recensement de 1975 et celui de130 sionnelle confirme ces tendances : solde
Provence-Alpes-Côte d'Azur 1999, la population a augmenté de120 fortement négatif pour les étudiants et
45 %, passant de 44 300 à 64 300 habi-110 élèves (– 830) ; solde fortement positifFrance métropolitaine
tants. La hausse annuelle moyenne était100 pour les retraités (+ 700) ; déficit pour1975 1980 1985 1990 1995 2000
de + 1,6 %, deux fois plus élevée qu’au
Source : Insee, Recensements de la population presque toutes les catégories sociales
niveau régional et légèrement supé-
avant 30 ans mais excédent au-delà.
rieure à celle du Luberon (+ 1,4 %).
Seuls, les ouvriers connaissent un solde
cupée par l’agriculture. Un tiers est Elle s’est ralentie par la suite pour
migratoire positif quel que soit leur âge.
se stabiliser aux alentours de 1 % l’an.constitué de terrains naturels avec peu
Les principaux flux migratoires ont lieuou pas de végétation et 13 % est couvert En 2005, la population des ménages du
avec le Vaucluse, le Gard et surtoutParc peut être estimée à environde forêt. Les surfaces artificialisées
avec le reste des Bouches-du-Rhône(villes, industries, routes etc.) représen- 68 000 habitants. Le ralentissement de
(environ la moitié des échanges), enla hausse de la population est surtout dûtent5%dela surface totale.
particulier les aires urbaines de Mar-à la diminution du solde migratoire qui
Le Parc des Alpilles ne comprend pas de
seille-Aix-en-Provence, d’Arles et deest passé de + 2,6 % par an entre 1975 et
pôle urbain. Deux villes dépassent Salon-de-Provence.1982 à + 0,7 % entre 1990 et 1999, tan-
10 000 habitants, Tarascon et Saint-
dis que le solde naturel est resté stable
Martin-de-Crau. Seule Tarascon appar-
entre + 0,1 % et + 0,2 % par an.
tient à une aire urbaine, celle de Beau-
Les résidences secondaires
caire située dans le Gard. Cependant, les Les communes les plus dynamiques
augmentent mais leur
trois quarts de la population vivent dans sont situées à l’ouest (Tarascon) et à
nombre reste relativement faible
l’espace à dominante urbaine, polarisé l’est du Parc (Lamanon, Eyguières, Ey-
par les agglomérations environnantes : galières), proches des pôles d’emplois Le nombre de logements sur le Parc ne
Arles, Salon-de-Provence, Fos-sur-Mer importants que sont Beaucaire et Avi- cesse de croître. En 2005, il s’élève à
et Berre. C’est un peu moins que dans le gnon d’une part, le pourtour de l’étang 32 000, soit 49 % de plus qu’en 1982.
Parc du Luberon (80 %). A titre de com- de Berre d’autre part. Tout au long de la période 1982-2005,
paraison, les parcs du Verdon et du la proportion de résidences principalesLe profil par âge de la population ac-
Queyras n’ont que des communes appar- est constante, à 86 %. Le nombre de lo-cuse un déficit très net des classes si-tenant à l’espace à dominante rurale. gements vacants reste inchangé, auxtuées entre 18 et 30 ans : les jeunes
alentours de 1 750. Par contre, lequittent le Parc afin de poursuivre leurs
nombre de résidences secondaires aétudes ou à la recherche d’un premierTrois communes regroupent la
presque doublé. Leur part est passée demoitié de la population du Parc emploi. Mais, au-delà de 30 ans, la si-
6 % à 8 %. C’est néanmoins un taux re-tuation se rétablit et le Parc connaîtPopulation Population
Commune lativement bas en comparaison desen 1999 en 2005 même une surreprésentation des per-
Tarascon 12 668 13 100 13 % du Luberon et des 45 % du Parcsonnes âgées de 45 à 65 ans.
Saint-Martin-de-Crau 11 023 11 600 du Verdon.
Saint-Rémy-de-Provence* 9 806 10 250*
* Chiffre 2007
Source : Insee, Recensement de la population 1999 et Un territoire attractif pour
EAR 2004 à 2007
Des résidences secondaires présentesles actifs au-delà de 30 ans
surtout dans le centre du Parc
Une hausse de la population Part des en 1999 en %
qui se stabilise autour de1%l'an De 1990 à 1999, le Parc connaît un ex-
Taux annuels moyens de variation 20 Les Baux-de-Provencecédent migratoire d’environ 3 500 per- Eygalières10pendant les périodes intercensitaires (en %)
53 sonnes, solde des 16 600 installations etParc Naturel Régional des Alpilles Provence-Alpes-
Côte d'Azur2,5 des 13 100 départs.
due au solde migratoire
2
due au solde naturel
1,5 Les jeunes adultes de 20 à 30 ans sont Maussane-les-Alpilles
1 plus nombreux à partir qu’à s’installer
0,5
dans le Parc. Mais, entre 30 et 40 ans, il y
0
1975-1982 1990-1999 1982-1990 a 60 % de plus d’installations que de dé-1982-1990 1975-1982 1990-1999
Source : Insee, Recensements de la population parts et le solde reste positif au-delà. Ces Source : Insee, Recensement de la population 1999
© Insee 2008
© IGN-Insee 2008N° 117 - février 2008
le maintient loin des 80 % atteint dansLes déplacements professionnels quotidiens s’intensifient
les Bouches-du-Rhône. Alors que la
Evolution
1990 1999 construction évolue comme sur l’en-en %
Actifs occupés résidant dans le Parc 21 800 23 800 9,2 semble du département, l’industrie ré-
Travaillant dans le Parc 13 500 13 050 - 3,2 siste à l’érosion de son emploi : sa part hors Parc 8 300 10 750 29,3
est passée de 19 % en 1975 à 16 % e

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents