Au recensement de la population de mars 1999, près de 1 429 000 habitants ont été dénombrés dans le département des Hauts-de-Seine, soit 37 200 habitants de plus qu'en 1990. Le département des Hauts-de-Seine connaît un important renouvellement de sa population. Près d'un tiers de la population (31 %) s'est installé dans le département durant les dix dernières années, soit environ 438 000 nouveaux habitants originaires d'un autre département ou de l'étranger. La proportion d'étrangers a diminué depuis 1990 : près de 165 000 étrangers ont été recensés, soit 11,5 % de la population contre 13,1 % en 1990. La structure par âge de la population n'a pas beaucoup varié entre 1990 et 1999 ; proche de celle de Paris, elle se caractérise par une des plus fortes proportions de personnes âgées de la région. Par ailleurs, le parc de logements des Hauts-de-Seine a fortement augmenté (702 460 logements). Cette croissance est surtout le fait de l'augmentation des résidences principales, avec un nombre important de logements neufs achevés depuis 1990 (65 250, soit 10,4 % du parc total). La population active des 15 ans ou plus s'élève à 726 000 personnes, augmentant à peu près au même rythme annuel que la population totale des mêmes âges. Le taux d'activité global, proche de 62 %, reste ainsi stable. Mais cette stabilité masque de fortes différences. Pour les deux sexes entre 15 et 24 ans, ainsi que chez les hommes quel que soit leur âge, la proportion d'actifs baisse. Par contre, la proportion de femmes actives progresse sensiblement entre 25 et 59 ans. Le nombre de chômeurs a augmenté plus vite que la population active : environ 18 000 chômeurs de plus ont été recensés entre 1990 et 1999. La proportion de personnes se déclarant chômeurs est ainsi passée, pendant la période intercensitaire, de 7,9 à 10,2 % de la population active. Toutefois, la comparaison de ces taux est légèrement biaisée par un mode de calcul différent entre les deux recensements.
INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ETUDES ECONOMIQUES
ILEDEFRANCE
Population, logement, activité RECENSEMENT dans les HautsdeSeine n mars 1999, près de 1 429 000 habitantsCe dynamisme s’explique par le mouve nalEet au 2e rang dans la région IledeFrance, justesoit une progression annuelle moyenne de ont été recensés dans les HautsdeSeine. Cement naturel : l’excédent des naissances département se situe ainsi au 6e rang natiosur les décès s’élève à 105 800 personnes, après la capitale, Paris. En raison de sa faible super0,8 %. L’élargissement de la base de la py ficie, la densité de sa population atteint 8 117 habiramide des âges entre 1990 et 1999 illustre tants au km², la plus forte d’IledeFrance aprèscette forte natalité (cf. figure 1). Le taux de Paris. natalitéest en hausse avec 15,9 ‰ contre 15,5 ‰ en 1990 et le taux de mortalité est en baisse avec 7,6 ‰ contre 8,4 ‰ en 1990. Les HautsdeSeine comp Un important tent 37 200 habitants de renouvellement plus qu’en 1990, soit uneLa structure par âge de la population n’a de la population p r o g r e s s i o na n n u e l l epas beaucoup varié entre 1990 et 1999 moyenne de 0,3 % par an(cf. figure 2) ; elle est proche de celle de contre 0,04 % entre 1982 et 1990. C’est le seul déparParis et se caractérise par une des plus for tement de la petite couronne dont la croissance détes proportions de personnes âgées dans la mographique est significative, la SeineSaintDenisrégion. En 1999, les habitants de plus de et le ValdeMarne connaissant la stabilité.60 ans représentent 18,2 % de la popula tion, contre 18 % en 1990. Le département compte aujourd’hui plus de 300 centenai res. Les personnes âgées habitent en plus forte proportion dans les communes si ∙tuées dans la moitié sud du département Figure 1Pyramides des âges en 1990 et 1999 (cf. figure 3), de petite taille et résidentiel les (plus de 22 % à MarneslaCoquette, Meudon et BourglaReine, maximum Age 26,7 % à NeuillysurSeine). Dans la boucle 90 85nord de la Seine et dans le secteur de La 80 75Défense, elles sont moins représentées 70 (13,1 % Nanterre, 15,2 % à Gennevilliers). 65 60 55 50 45 40 Hommes FemmesLe nombre de ménages a crû plus vite que la 35 population totale : + 0,6 %en moyenne an 30 25 nuelle contre + 0,3 %. En d’autres termes, le 20 15 10nombre de personnes par ménage diminue, 5 0passant de 2,31 en 1990 à 2,24 en 1999. 4000 12000 100008000 6000 4000 2000012000 140004000 6000 8000 100000 2000 Cette évolution peut s’expliquer par le vieil Effectifs lissement de la population, la décohabita 1990 1999 tion, la progression des divorces. En 1999, plus du tiers des personnes qui vivent seules sont des personnes âgées de 60 ans ou plus. Source : Insee,recensements de 1990 et 1999 38 % des ménages dans le département ne