L année économique et sociale 2005 - Education
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A la rentrée 2005, 2,3 millions d'élèves étaient scolarisés dans les établissements publics et privés du premier et second degré des trois académies franciliennes, soit 0,4 % de plus qu'à la rentrée précédente. Les élèves des écoles maternelles et primaires représentent plus de la moitié de la population scolaire (53 %). Leur nombre augmente chaque année depuis 2002. Entre 2004 et 2005, la progression est surtout le fait des classes primaires. Dans le second degré (collèges et lycées), les effectifs sont stables. Près de 355 000 étudiants étaient inscrits dans les universités franciliennes à la rentrée 2005. Paris en accueille plus de la moitié. Depuis plusieurs années les effectifs ont tendance à baisser dans les universités, alors qu'inversement ils augmentent dans les classes post-bac et grandes écoles. Le taux de réussite au baccalauréat en Ile-de-France a nettement augmenté par rapport à la session précédente. Cette hausse est imputable essentiellement au baccalauréat général qui gagne 1,5 point.

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14
Education
Des effectifs en baisse
au sein des universités franciliennes
la rentrée 2005, 2,3 millions premier degré sont en hausse dans la nieurs, commerce), expliquant en partie
d’élèves étaient scolarisés en plupart des départements franciliens, cette baisse des effectifs universitaires.A Ile-de-France dans les établis- sauf dans les Yvelines et dans l’Essonne
Bac 2005 :sements publics et privés du premier et où ils restent stables.
second degré, soit une progression de meilleures performances
Stagnation du nombre d’élèves+ 0,4 % par rapport à la rentrée 2004.
Le taux global de réussite au baccalau-
dans le second degré
réat en Ile-de-France a nettement aug-Dans le premier degré, une
Dans le second degré (y compris le menté par rapport à la session
progression des effectifs portée
post-bac), les collèges et lycées publics précédente : 75,3 % contre 74,8 % en
par les classes élémentaires et privés franciliens ont accueilli à la 2004. Au niveau national, la crois-
rentrée 2005 un peu moins d’élèves sance est plus modérée (+ 0,2 point),Les élèves des écoles maternelles et pri-
qu’en 2004 (- 0,2 %). Dans les classes de mais le taux global de réussite restemaires représentent plus de la moitié
collège, qui rassemblent les générations toujours plus élevé ( 79,9 %). L’écart
de la population scolaire (53 %). Leur
creuses des années 1990, les effectifs di- entre la région et la France (y comprisnombre augmente chaque année de-
minuent fortement (- 1,5 %). Dans les Dom) s’est donc réduit, passant de 4,9puis la rentrée 2002 à un rythme un
classes de lycées généraux ou technolo- points en 2004 à 4,6 points en 2005.peu plus élevé. Entre 2004 et 2005, la
giques, les effectifs progressent et ce auprogression (0,9 %) est essentiellement En Ile-de-France, la hausse de ce taux
même rythme (+ 0,9 %) qu’aux deux
le fait des élèves des classes primaires est imputable essentiellement au bacca-
précédentes rentrées. Dans l’enseigne-(+ 1,0 %). En 2005, les enfants du lauréat général pour lequel on enre-
ment professionnel, les effectifs connais-baby-boom de l’an 2000 sont pour une gistre une augmentation de 1,5 point. Le
sent toujours une forte progression pargrande partie sortis des classes mater- taux de réussite au baccalauréat tech-
rapport à octobre 2004 (+ 2,9 %).nelles et entrés en classes élémentaires. nologique croît plus modérément
Celle-ci s’inscrit dans un mouvement de
La progression des effectifs de mater- (+ 0,5 point). Par contre, les résultats du
hausse continue depuis 3 ans. Les classesnelles marque donc le pas cette année baccalauréat professionnel diminuent for-
post-bac, c’est-à-dire celles préparant(+ 0,7 % contre + 1,3 % en 2004). La tement (- 2,8 points). Ces moindres perfor-
aux grandes écoles ou au B.T.S., enregis-stagnation des naissances franciliennes mances régionales engendrent un écart
trent également une hausse plus fortedurant l’année 2003 et la stabilité de la important entre le taux de réussite francilien
(+ 1,2 % contre + 0,7 %).
scolarisation à 2 ans en sont des élé- et national pour les séries professionnelles et
ments explicatifs. Les effectifs dans le technologiques (respectivement 10 et
Effectifs universitaires :
6,5 points). Cet écart est moindre pour les
tendance à la baisse séries générales (2 points).Les taux de réussite au bac
A la rentrée 2005, près de 355 000 étu-
■■■■ Marie-Odile LIAGRELe taux de réussite au bac a augmenté partout
diants étaient inscrits dans l’enseignement Rectorat de l’académie de Versaillesen Ile-de-France sauf en Seine-Saint-Denis
supérieur universitaire en Ile-de-France.
( - 0,6 point). Le classement départemental
Paris en accueille plus de la moitié
n’est pas modifié par rapport à 2004.
(181 000), suivi de loin par le département Définition
La proportion de bacheliers par génération de Seine-Saint-Denis (44 000). La popula-
La proportion de bacheliers par généra-diffère fortement selon l’académie de scola- tion estudiantine la plus faible est recensée
tion : elle correspond à la proportion de ba-risation : record national à Paris (80,0 %), dans les départements du Val-d’Oise et de
cheliers dans une génération fictive demoindre performance mais supérieure à la la Seine-et-Marne. Depuis plusieurs an-
personnes qui auraient à chaque âge lesmoyenne nationale à Versailles (63,4 %) et
nées, les effectifs universitaires ont ten-
taux de candidature et de réussite observésfaible score à Créteil (57,2 %).
dance à baisser. Entre 1997 et 2005, ces
l’année considérée.
Par académie de résidence, les différences derniers ont diminué de près de 14 000,
sont moindres : 64,4 % à Paris, 60,9 % à soit une baisse de 3,8 %, alors que le
Pour en savoir plus
Créteil et 66,2 % à Versailles. Les importan- nombre total d’étudiants continue de pro-
tes migrations scolaires des élèves dans la Ministère de l’Education nationale, de l’en-gresser. A l’inverse, les effectifs augmentent
région expliquent ces écarts entre lieu de seignement supérieur et de la recherche :dans les classes post-bac en lycée (STS et
scolarisation et lieu de résidence. www.education.gouv.frCPGE) et dans les grandes écoles (ingé-
Insee Ile-de-France 2006 Regards sur... l’année économique et sociale 2005Des effectifs en baisse au sein des universités franciliennes 15
Démographie scolaire du premier et du second degré public et privé sous contrat en Ile-de-France en 2005 (hors apprentissage)
Evolution
Hauts-de- Seine-Saint- Val-de- Seine-et- Val- Ile-de-Nombre d'élèves Paris Yvelines Essonne 2005/2004 2004
Seine Denis Marne Marne d'Oise France (%)
Premier degré 174 093 162 279 176 147 138 899 153 267 160 919 137 616 139 449 1 242 669 0,9 1 231 453
Classes maternelles 69 398 68 288 70 804 56 948 57 651 62 050 53 417 54 647 493 203 0,7 489 568
Classes primaires 103 549 93 208 103 296 80 654 94 861 98 162 83 464 84 164 741 358 1,0 733 875
Enseignement spécial 1 146 783 2 047 1 297 755 707 735 638 8 108 1,2 8 010
Second degré et post-bac* 185 755 127 113 141 436 114 056 132 975 138 836 119 201 121 702 1 081 074 -0,2 1 083 584
Classes de collèges* 84 228 70 471 78 336 59 398 72 363 77 834 66 370 68 328 577 328 -1,5 586 083
Classes de L.P. et SEP* 17 782 13 056 20 754 14 389 15 824 12 908 13 822 14 730 123 265 2,9 119 750
Classes de lycées* 55 880 35 396 34 797 31 779 38 503 39 986 32 963 32 668 301 972 0,9 299 408
Classes post-bac (B.T.S. et C.P.G.E.)* 26 362 6 094 4 927 6 444 4 192 6 028 4 124 3 530 61 701 1,2 60 954
EREA/SEGPA* 1 503 2 096 2 622 2 046 2 093 2 080 1 922 2 446 16 808 -3,3 17 389
Total général 359 848 289 392 317 583 252 955 286 242 299 755 256 817 261 151 2 323 743 0,4 2 315 037
*effectifs du secteur public et du secteur privé sous contrat.
L.P. : lycée professionnel
SEP : section d’enseignement professionnel
EREA : établissement régional d’enseignement adapté
SEGPA : section d’enseignement général et professionnel adapté
Source : Rectorats des académies de Paris, Créteil et Versailles
Démographie scolaire des effectifs universitaires en 2005 par département de l’établissement et par cycle*
EvolutionHauts-de- Seine-Saint- Val-de- Seine-et- Val- Ile-de-
Nombre d'inscriptions principales Paris Yvelines Essonne 2005/2004 2004Seine Denis Marne Marne d'Oise France
(%)
Premier cycle 70 695 14 477 19 972 11 542 4 826 7 290 15 794 6 388 150 984 -0,3 151 447
Second cycle 59 001 10 550 16 251 8 985 4 251 4 790 12 124 4 142 120 094 -4,6 125 948
Troisième cycle 51 747 5 230 7 732 4 481 1 941 2 685 8 583 1 215 83 614 1,5 82 354
Total général 181 443 30 257 43 955 25 008 11 018 14 765 36 501 11 745 354 692 -1,4 359 749
*il s’agit du cyle d’appartenance de l’étudiant relativement à un diplôme.
Premier cycle : cycle de formation fondamentale et d’orientation ouvert aux bacheliers correspondant aux deux premières années de licence LMD. Comprend aussi les étudiants
préparant une capacité en droit ou un diplôme d’accès aux études universitaires et à certains diplômes d’université.
Second cycle : cycle d’approfondissement, de formation générale scientifique et technique correspondant à la troisième année de la licence LMD et à la première année du master.
Troisième cycle : cycle correspondant à la deuxième année de master.
Sou

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