Plus de 100 000 étudiants
4 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Plus de 100 000 étudiants

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
4 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Au dernier recensement, 102 000 personnes -dont 6 000 résidant hors de la région- poursuivent des études supérieures dans un établissement des Pays de la Loire. Selon la même source, on compte 104 000 étudiants ligériens dont 8 000 inscrits en dehors de la région. La comparaison des lieux d’études en 1999 et de résidence en 1990 fait apparaître trois « bassins de recrutement » autour de Nantes, Angers et Le Mans parmi les 47 dessinés au niveau national. Avec La Roche-sur-Yon, Saint-Nazaire, Laval et Cholet, on arrive à sept « bassins de fréquentation » sur les 101 construits en France à partir du croisement lieu d’études lieu de résidence en 1999.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 49
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Extrait

www.insee.fr/pays-de-la-loire
N° 9. Octobre 2002
Plus de
100 000 étudiants
Au dernier recensement, N 1999, au moment du recense- tain, on a recensé 2 044 000 étudiants
102 000 personnes -dont 6 000 ment de la population, 102 000 en 1999, soit 3,5 % de la population
résidant hors de la région- personnes déclaraient poursuivre totale.Epoursuivent des études supérieures des études supérieures dans la
Les Pays de la Loire se situent au cin-
dans un établissement région des Pays de la Loire. Ces étudiants quième rang (ce qui correspond à leur
des Pays de la Loire. Selon étaient inscrits dans des facultés, des IUT, position dans la population française),
la même source, on compte des écoles d’ingénieurs ou de commerce, juste devant la Bretagne, pour le nom-
104 000 étudiants ligériens mais également dans des classes prépara- bre absolu d’étudiants résidants. Mais
dont 8 000 inscrits en dehors toires aux grandes écoles, des classes de ce rang n’est plus que le huitième pour
de la région. La comparaison BTS ou des écoles d’infirmières. Ces chif- la proportion d’étudiants dans la popula-
des lieux d’études en 1999 fres sont proches de ceux du ministère de tion totale. L’Île-de-France (avec près de
et de résidence en 1990 l’Éducation nationale : 101 000 étudiants cinq étudiants pour 100 habitants) arrive
fait apparaître trois « bassins pour l’année scolaire 1999-2000 dont nettement en tête devant les régions
de recrutement » autour 57 000 relevaient de l’université propre- Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et Languedoc-
de Nantes, Angers et Le Mans
ment dite. Le cap des 100 000 étudiants a Roussillon. Une fois leur baccalauréat
parmi les 47 dessinés
donc été franchi. Cela fait suite à une forte obtenu, les Ligériens sont moins nom-
au niveau national. Avec
croissance durant les années 1990, nette- breux que d’autres à suivre un enseigne-
La Roche-sur-Yon, Saint-Nazaire,
ment supérieure à la moyenne nationale. ment supérieur : le taux de poursuite
Laval et Cholet, on arrive à sept
d’études supérieures après le baccalau-
« bassins de fréquentation »
Une proportion d’étudiants réat dans l’Académie de Nantes est infé-
sur les 101 construits
moyenne rieur à la moyenne nationale. Ce taux a,
en France à partir
en outre, tendance à se réduire un peu
du croisement lieu d’études- Le nombre d’étudiants résidant dans la plus vite.
lieu de résidence en 1999. région est légèrement supérieur au
nombre d’inscrits : près de 104 000 Parmi les étudiants inscrits dans la
région Pays de la Loire, à peine 3 000personnes. Rapporté à la population ligé-
(2,7 %) sont étrangers. Un quart d’entrerienne, on compte un peu plus de trois
eux ont une nationalité de l’Union euro-Serge FRABOUL étudiants pour 100 habitants (3,2 %).
Marie-Jo MOULIN Sur l’ensemble du territoire métropoli- péenne, un autre quart d’un pays du
Jean-Claude RICHARDPopulation étudiante
Plus de 100 000 étudiants
Maghreb. Cette proportion est deux fois L’âge moyen des étudiants est de La moitié des étudiants inscrits dans la
supérieure à la proportion d’étrangers 23 ans. Trois sur quatre ont moins de région poursuivent leurs études en Loire-
dans la population ligérienne. 24 ans. Si 5 % des élèves de l’enseigne- Atlantique, trois sur dix en Maine-et-Loire.
ment supérieur ont moins de 19 ans, Dans ces deux départements, on
5 % aussi ont plus de 33 ans. Les étu- compte un peu plus de quatre étudiantsLes étudiants plus jeunes
diantes sont, en général, plus jeunes pour 100 habitants. Cette proportion
Les filles sont plus nombreuses que les
que les garçons bien qu’elles suivent est nettement plus faible dans les autres
garçons à suivre des études supérieures. des études plus longues. Parce qu’elles départements : 2,3 % pour la Sarthe,
À 21 ans, près d’une Ligérienne sur réussissent mieux à l’école, elles entrent 1,2 % pour la Mayenne et la Vendée.
deux est étudiante, contre un peu plus dans l’enseignement supérieur plus tôt. Cette situation s’explique, bien sûr, par
d’un tiers des Ligériens de sexe masculin.
À degré d’étude égal, elles restent plus l’importance des pôles universitaires de
En conséquence, la population d’étu-
jeunes que leurs homologues masculins. Nantes et d’Angers.
diants est assez féminisée : 55 % d’en- Comme les études suivies sont moins
tre eux sont des femmes alors que ces longues, les étudiants ligériens sont un Sept étudiants sur dix
dernières représentent 51 % de la popu- peu plus jeunes que les étudiants métro- sont inscrits à Nantes
lation régionale et seulement 49 % des
politains : l’âge moyen s’établit à ou à Angers
15-34 ans qui forment l’essentiel des
24 ans pour la métropole.
étudiants. Un tiers des Ligériens âgés Plus de sept étudiants sur dix sont ins-
de 20 à 24 ans poursuit des études su- crits dans un établissement supérieurPlutôt des formations courtes
périeures, 6 % parmi ceux âgés de 25 à implanté dans les aires urbaines -grandes
29 ans. À chaque âge, les taux de sco- Six étudiants sur dix ne possèdent que villes avec leurs première et deuxième
larisation dans l’enseignement supé- le baccalauréat ou un diplôme de niveau couronnes- de Nantes (45 000 étu-
rieur sont légèrement plus faibles dans équivalent. Ils suivent une formation de diants) ou d’Angers (28 000 étudiants).
les Pays de la Loire qu’au plan national. premier cycle de l’enseignement supé- Cette concentration dans certains pôles
rieur (DEUG, BTS, IUT ou diplôme de
universitaires se vérifie à l’échelle nationale.
niveau équivalent dans la santé ou lePart des étudiants Huit étudiants sur dix poursuivent leurs
social, classes préparatoires). Quatredans la population régionale études dans 30 des 354 aires urbainese esur dix sont inscrits en 2 ou 3 cycle
3,5 % ou plus de France. Cela s’explique par la forte
de 3 à moins de 3,5 % (faculté, école d’ingénieur ou de com-
NORD-PAS-DE-CALAISde 2,7 à moins de 3 % attraction de celles-ci sur leur environne-
moins de 2,7 % merce. Au plan national, les étudiants
PICARDIEHAUTE- e e ment géographique proche mais aussides 2 et 3 cycles représentent près
NORMANDIE
BASSE- LORRAINE
NORMANDIE parfois plus lointain et par la diversitéÎLE-DE-FRANCE de la moitié des effectifs. Les Pays deALSACECHAMPAGNE-
BRETAGNE
ARDENNE des formations offertes par leurs uni-la Loire sont ainsi plutôt spécialisés
PAYS DE LA LOIRE FRANCHE-
CENTRE COMTÉ versités.dans les formations courtes. Les jeunes
BOURGOGNE
bacheliers privilégient les orientationsPOITOU- Par le nombre d’étudiants, l’aire urbaine
CHARENTES
LIMOUSIN vers les filières courtes comme les sec-RHÔNE-ALPES ede Nantes se situe au 10 rang fran-AUVERGNE
tions de techniciens supérieurs (STS) ou eçais, celle d’Angers au 18 . Ce classe-AQUITAINE
les Instituts universitaires de technologiePROVENCE-ALPES-CÔTE D'AZUR
MIDI-PYRÉNÉES ment s’inverse pour le poids des
(IUT) au détriment des formations uni-
LANGUEDOC- étudiants dans la population : avec plus
ROUSSILLON versitaires générales, en particulier deCORSE de huit étudiants pour 100 habitants,
la filière scientifique. Environ 2 000 étu- e© IGN-INSEE 2002 l’aire urbaine d’Angers occupe le 11
Source : INSEE-recensement de la population diants ont choisi la filière de l’apprentis-
rang et celle de Nantes (6 étudiants
sage. Un étudiant sur sept exerce une epour 100 habitants) le 22 . A titre de
activité salariée. Parmi les 25 ans ou plus,
comparaison, cette proportion est de
Part des étudiants près d’un sur deux travaille. 14 % pour Poitiers (première aire urbaine
ne résidant pas en 1990
de France selon ce ratio), de 12 % pourTrois étudiants sur dix vivent au seindans la région d’études 1999
eMontpellier (2 ) et de 10 % pour Rennesd’une famille de cadres supérieurs ou
35 % ou plus e(4 ). Cependant, cette densité d’étu-moyens, trois sur dix dans une famille
de 30 à moins de 35 %
NORD-PAS-DE-CALAISde 25 à moins de 30 % d’ouvriers ou d’e

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents