Insertion des jeunes Bretons issus des formations professionnelles ou technologiques (Octant n° 103)
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En 2003 ou 2004, sept mois après la fin de leurs études, deux tiers des jeunes Bretons issus des formations professionnelles ou technologiques travaillent. Ils ont un emploi en général en rapport avec leur formation, stable dans 40 % des cas, et le plus souvent à temps plein. Qu'ils travaillent ou pas, leur insertion dans la vie active est influencée par leur milieu familial mais ne s'accompagne pas d'une forte mobilité.

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Langue Français
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Extrait

Emploi
Insertion des jeunes Bretons issus
des formations professionnelles
ou technologiques
En 2003 ou 2004, sept mois après la fin de leurs études,
deux tiers des jeunes Bretons issus des formations
professionnelles ou technologiques travaillent.
Ils ont un emploi en général en rapport avec leur formation,
stable dans 40 % des cas, et le plus souvent à temps plein.
Qu’ils travaillent ou pas, leur insertion dans la vie active
est influencée par leur milieu familial mais ne s’accompagne
pas d’une forte mobilité.
n Bretagne, entre 2003 et 2004, jeunes. Un sur trois a fait acte de candi- formation. En revanche, 83 % de ceuxE11 700 jeunes, âgés de 20 ans en dature spontanée, un sur quatre est pas- qui se sont engagés dans l’armée sont
moyenne, ont été interrogés sur leur in- sé par une agence d’intérim, un sur cinq des garçons et 70 % ont entre 18 et 20
sertion dans la vie active à la sortie des s’est inscrit à l’Agence Nationale Pour ans. Les garçons qui s’engagent sont is-
formations professionnelles ou techno- l’Emploi (ANPE) et autant ont utilisé des sus du secteur de la production tandis
logiques. Parmi eux, 60 % étudiaient relations personnelles. que les filles sortent du secteur des
dans le secteur des services les autres services.
dans celui de la production.
Un emploi stable Parmi les jeunes qui travaillent, 48%
ont un contrat temporaire (intérim oudans 40 % des cas
Un accès au marché du travail Contrat à Durée Déterminée (CDD)).
L’intérim est la voie d’insertion pourparfois retardé
Les formes d’emploi qualifiées de sta- 15 % des jeunes en emploi. Parmi eux,
bles concernent 40 % des lycéens qui deux tiers sont issus du secteur de for-
Sept mois après la fin de leurs études, travaillent après une formation profes- mation production. A l’inverse, sept
deux tiers de ces jeunes ont trouvé un sionnelle ou technologique. Elles re- emplois en CDD sur dix sont occupés
emploi. Leur situation est relativement groupent : le Contrat à Durée Indéter- par des jeunes sortant du secteur des
favorable puisqu’au niveau France en- minée (CDI), les statuts de services. Les emplois en CDD ou en in-
tière, à la même période, 58 % fonctionnaire, d’indépendant et de térim sont occupés dans les mêmes
travaillent. militaire.
Les démarches qui ont permis à ces élè- La proportion de sortants ayant obtenu
1 : Le profil est déterminé par le sexe, l'âge, les niveau
ves de trouver un emploi sont multiples un CDI est identique quels que soient et secteur de formation ainsi que la catégorie socio-
1mais varient peu selon le profil des l’âge, le sexe, le niveau ou le secteur de professionnelle des parents.
Octant n° 103 - Octobre 2005 11Emploi
La scolarisation des élèves dans les collèges et lycées bretons à la rentrée 2004
Avec un taux de scolarisation relativement important, de forts Au-delà du collège, 39,2 % des jeunes bretons qui prolon-
taux de réussite aux examens et de faibles taux de sorties sans gent leurs études se dirigent vers un second cycle profession-
nel et 61 % vers le second cycle général ou technologique. Enqualification, la Bretagne apparaît comme une région au sys-
tème scolaire performant. France, l’orientation vers la voie professionnelle est un peu
plus forte (40,1 %) et à l’inverse moindre vers les filières géné-
rales ou technologiques.
Scolarisation importante
En fin de CAP ou BEP, 56 % d’élèves de la région choisissent
de poursuivre leur scolarité vers un bac. Ce taux est le plusA la rentrée 2004, 259 536 élèves sont scolarisés dans l’en-
élevé de toutes les académies. La moyenne nationale est desemble du second degré soit 4,7 % des effectifs du territoire,
50 % et 17 points séparent la Bretagne de la Corse.ce qui place l’académie de Rennes au 7ème rang, derrière
celles de Versailles (8,9 %), Lille (7,2 %), Créteil (6,8 %),
Les lycées de l’académie (hors formations post-bac) accueil-Nantes (5,2 %), Grenoble (4,9 %) et Lyon (4,8 %).
lent 106 648 élèves, soit un effectif en diminution de 1,6 %.
Cette chute des effectifs affecte la filière professionnelle, etDans la région, la part du secteur privé dans l’ensemble du
s’explique par la fermeture des classes de 3ème technologi-second degré est de 42,3 % soit 21 points de plus qu’au ni-
1que et une moindre orientation vers les BEP.veau national. Ce taux le plus élevé de toutes les académies
place la Bretagne devant les académies de Nantes (41,1 %),
Après le bac, 11 000 jeunes poursuivent leur scolarité enParis (34,8 %) et Lyon (27,8 %).
lycée dans des sections de techniciens supérieurs. Sur 10 élè-
ves inscrits en 1ère année, six viennent de terminales techno-Les effectifs des collèges baissent au même rythme dans
logiques industrielles ou tertiaires (STI ou STT).l’académie que France entière (respectivement -1,7 % et
-1,6 %) : c’est la conséquence de la diminution du nombre de
naissances entre 1986 et 1994. La part de l’enseignement
Fort taux de réussite aux examens
adapté (3,2 %) est identique à celle observée au niveau natio-
nal. Dans l’académie, 4 825 élèves suivent un enseignement
adapté de la 6ème à la 3ème, soit pour 4 256 d’entre eux, Quel que soit l’examen préparé au cours de la scolarité, DNB
dans les Sections d’Enseignement Général et Technologique (Diplôme National du Brevet), CAP ou BEP, baccalauréats ou
(SEGPA), soit pour les autres, en Etablissements Régional BTS, l’académie de Rennes enregistre de très bons résultats,
d’Enseignement Adapté (EREA). et se place en tête des académies pour les taux de réussite.
Les effectifs scolarisés par cycle
Académie de Rennes France métropolitaine
Variation Variation
2004 20042003-2004 (%) 2003-2004 (%)
er1 cycle (y.c enseignement adapté) 152 888 - 1,7 3 165 875 - 1,6
nd2 cycle professionnel 30 157 - 2,2 677 511 + 0,8
nd2 cycle Général et Technologique 76 491 + 0,2 1 463 962 + 0,2
ndTotal 2 degré 259 536 - 1,2 5 199 348 - 0,8
Sections de techniciens supérieurs (STS) 11 272 - 0,6 243 721 - 0,6
Source : Note d’information 04.38 de la DEP (Direction de l’Evaluation et de la Prospective)
proportions au niveau France entière de moins), les jeunes décrochent un peu Les jeunes ne travaillent pas toujours
par les élèves issus de ces deux secteurs. moins souvent un CDI qu’un CDD mais dans des entreprises ayant une activité
sont plus nombreux à s’engager dans principale liée à leur secteur de forma-
Par ailleurs, 12 % des sortants en em- l’armée. tion. Ceci concerne un tiers des jeunes
ploi lors de l’enquête bénéficient d’un en emploi. Pour autant, l’activité princi-
contrat aidé (contrat de qualification pale de l’entreprise ne reflète pas tou-
pour la plupart). Deux tiers d’entre eux jours la nature de l’emploi. Ainsi, 28 %Un emploi en adéquation
ont entre 18 et 20 ans. Ils sont souvent des jeunes qui travaillent dans une en-avec la formation reçue
peu diplômés : 83 % sont sortis avec un treprise de production occupent en réa-
niveau CAP/BEP ou Bac. lité un poste des services (administratif,
Un fois insérés dans la vie active, les logistique ou de aux person-
En Bretagne, par comparaison avec jeunes occupent un emploi correspon- nes). Et 13 % de ceux qui sont salariés
France entière, la part des bénéficiaires dant à leur secteur de formation dans dans les services ont un emploi de
d’un emploi aidé est moindre (4 points 80 % des cas. production.
12 Octant n° 103 - Octobre 2005Emploi
Taux de réussite au Bac et au BTS par académie en 2004En 2004, 17 900 candidats à l’examen
de CAP (ou /et) BEP ont obtenu leur di-
80plôme. Le taux de réussite au CAP (80%)
est de 5 points inférieur à celui de réus-
CLERMONT- FERRANDsite au BEP mais dépasse cependant net- RENNES
75
tement les taux nationaux (respective- LIMOGES
NANTESment 74,5 % et 74,7 %) BESANCON
ORLEANS-TOURS
NANCY-METZ GRENOBLE
70
TOULOUSELILLELa même année 26 000 lycéens bretons CAENROUEN
MONTPELLIERont obtenu leur baccalauréat, soit un NICE POITIERS
DIJONAMIENS
REIMStaux de réussite global de 86,8 %. Dans BORDEAUX65 FRANCE
STRASBOURGAIX-MARSEILLEl’ensemble, les filles réussissent mieux
LYONau baccalauréat que les garçons. En
CORSE2004, 52,5 % des bacheliers sont issus 60
de la filière générale, 30,5 % des filières
VERSAILLESPARIStechnologiques et 17 % des filières pro-
55fessionnelles. Globalement, 68,5 %
d’une génération accède au baccalau- CRETEIL
réat : 57,9 % pour les séries générales et
50technologiques, et 10,6 % pour les sé-

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