L analyse des technologies de l information et de la communication de Lille Métropole :3ème numéro
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L'analyse des technologies de l'information et de la communication de Lille Métropole :3ème numéro

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Description

Sans doute plus encore que dans d'autres activités, le rôle des pouvoirs publics apparaît décisif en matière de nouvelles technologies. Cette implication se traduit naturellement par les effets des fonctions législatives et réglementaires , mais aussi au travers de différentes actions permettant d'accompagner ou de soutenir les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC). De façon conjoncturelle, dans une période où certains marchés arrivent à maturité, l'administration - comprise dans un sens large - représente pour les entreprises une clientèle à ne pas négliger. Plus fondamentalement enfin, une utilisation volontariste de l'informatique par les pouvoirs publics, grâce à l'impact de ceux-ci auprès de multiples acteurs, conditionne et influence fortement de nombreuses pratiques liées aux nouvelles technologies. Le deuxième Zoom de ce numéro, consacré à l'e-administration, offre un aperçu de l'effet d'entraînement de tels usages sur les entreprises comme sur les particuliers. La première partie prolonge l'analyse des caractéristiques de l'offre locale, en s'attachant plus particulièrement à des indicateurs financiers et au profil des créateurs d'entreprises. Enfin, 10 chiffres clés, permettent d'esquisser une première approche de la filière des TIC en région.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

N° 003 Janvier 2004
’ ’L analyse des Technologies de l Information et de la Communication de Lille Métropole.
Sans doute plus encore que dans d’autres activités, le rôle En complément de cette analyse, L’Observ@toire conserve
des pouvoirs publics apparaît décisif en matière de l’architecture mise en place dans le cadre de ses deux
nouvelles technologies. premiers numéros. La première partie prolonge l’analyse
des caractéristiques de l’offre locale, en s’attachant plus
Cette implication se traduit naturellement par les effets des particulièrement à des indicateurs financiers et au profil
1fonctions législatives et réglementaires , mais aussi au des créateurs d’entreprises. Enfin, 10 chiffres clés (pages
travers de différentes actions permettant d’accompagner 14 et 15), permettent d’esquisser une première approche
ou de soutenir les Technologies de l’Information et de la de la filière des TIC en région.
Communication (TIC).
De façon conjoncturelle, dans une période où certains L’équipe de rédaction
marchés arrivent à maturité (cf. en particulier l’actualisa-
tion des données économiques en page 2 de ce numéro),
l’administration - comprise dans un sens large - représente
Zoom I pour les entreprises une clientèle à ne pas négliger. A titre
d’exemple, les estimations du Syntec (la Chambre syndi- Les entreprises
cale des SSII et des éditeurs) laissent apparaître des et leurs dirigeants
chiffres de croissance pour 2003 de + 3 à + 5 % pour le
2/3 Entreprises et emplois :secteur public. Sur la même période, le marché total des
évolution 2002-2003services informatiques devrait diminuer de 3 à 5 %.
4/5 La vitalité des TIC dans
Plus fondamentalement enfin, une utilisation volontariste
le Nord - Pas-de-Calais
de l’informatique par les pouvoirs publics, grâce à l’impact
6/9 Profil des créateurs de ceux-ci auprès de multiples acteurs, conditionne et
influence fortement de nombreuses pratiques liées aux d’entreprises TIC
nouvelles technologies. Le deuxième Zoom de ce numéro,
consacré à l’e-administration, offre un aperçu de l’effet Zoom II
d’entraînement de tels usages sur les entreprises comme
E-administration et sur les particuliers.
points d'accès publics
à Internet
10 Interview : Jacques Sauret
de l’ADAE
11 E–administration : Copernic,
un exemple de téléprocédure
du Ministère de l’Economie
12 / 1 3 Les points d’accès publics
à Internet au sein de la
1 Cf. éditorial de L’Observ@toire n°2 (juillet 2003) consacré au Communauté Urbaine de Lille
projet de Loi pour la Confiance dans l’Economie Numérique, juillet
2003.
Chiffres clés
14 / 1 5 Les TIC dans la métropole :
10 indicateurszoom I
Les entreprises et leurs dirigeants
Entreprises et emplois : évolution 2002-2003
L’aire urbaine de Lille, une métropole 001 - Ralentissement dès 2001 et repli en 2002.
de premier plan en matière de TIC… Evolution des salariés des activités TIC au cours de la période du
31/12/1997 au 31/12/2002 dans les 19 premières aires urbaines, hors
er Au 1 janvier 2003, le Nord - Pas-de- Paris (31/12/1997 : base 100).
Calais compte 3 220 établissements
2002TIC , employant 30 546 salariés.L’aire
urbaine de Lille concentre à elle seule 180
55 % de ces établissements et 63 % des
effectifs (soit 19 337 salariés). 160
èmeLa métropole se positionne ainsi au 5
140rang des agglomérations de province
après Lyon (35 063 salariés), Toulouse
120(30 002 salariés), Marseille (23 744 sala-
riés) et Grenoble (20 979 salariés). Ce
100
positionnement apparaît d’autant plus
remarquable que le poids relatif des TIC 80
1997 1998 1999 2000 2001 2002dans l’ensemble de l’économie lilloise
(équivalent à 5,4 % de l’emploi total) reste
Source : INSEE – UNEDIC 1998/2002.Services immatériels (Lille)3 inférieur à celui de la moyenne des
Seriels (19 aires)
19 aires urbaines françaises hors Paris
Ensemble TIC (Lille)
(6,2 % de l’emploi total).le TIC (19 aires)
Autres activités hors TIC (Lille)
… malgré un repli plus important que
ATIC (19 aires)
dans les autres aires urbaines en 2002
002 - L'industrie des TIC est la plus touchée par la
Après une période de forte croissance et baisse. Evolution des effectifs (en %) dans les différents
un premier fléchissement en 2001, l’année segments d’activités entre le 31/12/2001 et le 31/12/2002 au sein
2002 est marquée par un repli des
de plusieurs aires urbaines françaises.
effectifs salariés, sensible tant dans la
10 %métropole (- 7,4 %) que dans l’ensemble
des principales agglomérations (- 3,9 %)
(graphique 001). 0 %
Ce recul des effectifs salariés au sein
- 10 %des 19 aires urbaines hors Paris,
concerne l’ensemble des activités TIC,
mais toutes ne sont pas affectées dans les
- 20 %
mêmes proportions (graphique 002).
- 30 %
- 40 %Piste de recherche :
Les évolutions actuelles : un prolonge-
ment de la pause, mais une croissance
attendue sur le long terme ? Source : INSEE – UNEDIC 2001/2002.
Variation des effectifs “TIC fabrication”
Variation des effectifs “TIC services liés à des biens”
Varvices immatériels”
Varectifs “TIC édition imprimerie”
Variation total TIC
Nice
Toulouse
Lille
Marseille
Aix-en-Provence
Bordeaux
Lyon
Nantes
Grenoble
Rennes
Ensemble
des 19 aires
urbaineszoom I
0000 0000 0000 0001
En raison à la fois d’une croissance soutenue et de leur Tant en valeur absolue qu’en valeur relative par
part prépondérante dans l’ensemble de la filière rapport aux autres activités TIC, l’essentiel de la
(tableau 003), les activités liées aux services immatériels décroissance des effectifs salariés en métropole
ont représenté pendant plusieurs années la source lilloise est imputable aux activités de fabrication.
4principale de nouveaux emplois . En 2002, celles-ci En cela, le phénomène est conforme à la tendance 3
observée dans la moyenne des 19 premières restent relativement épargnées, avec une baisse plus
agglomérations. Mais le recul de l’emploi total TIC,faible de leurs effectifs (- 1,0 %). A l’opposé, après une
légèrement supérieur dans l’aire urbaine de Lille,année 2001 où le nombre de salariés était déjà en baisse
s’explique également par une diminution proportion-de 0,9 %, les activités TIC relevant de la fabrication appa-
nellement plus sensible des services immatériels raissent particulièrement touchées par le retournement de
(- 4 %) et de l’édition imprimerie (- 8 %), deux activi-la conjoncture (repli de - 8,8 % en 2002). Du fait de ces
tés par ailleurs sur-représentées dans l’économiedifficultés, liées essentiellement à un déficit des exporta-
5 locale (respectivement 53 et 27 % de l’emploi totaltions , la fabrication représente ainsi à elle seule 67 % de
contre 43 et 20 % pour la moyenne des 19 airesla totalité des emplois perdus dans l’ensemble de la filière
urbaines).des nouvelles technologies au cours de l’année 2002
Comparativement aux effectifs, la baisse du (contre, respectivement 11 % pour les services liés à des
nombre d’établissements TIC apparaît moins biens, 10 % pour les services immatériels et 12 % pour
marquée au cours de l’année 2002 : - 2,1 % dans lal’édition-imprimerie).
métropole contre - 7,4 % pour les effectifs. Cette
baisse du nombre d’établissements est toutefois plus003 -Le poids des activités de services
forte qu’au niveau national qui se situe à - 0,1 %. Une
dans les TIC au 31/12/2002.
analyse plus fine, basée en particulier sur les taux de
Répartition des effectifs (en %) dans les différents
créations pures, permettrait de préciser la part de la
segments d’activités. diminution du nombre de salariés au sein des
entreprises existantes et la part de disparitions/
créations d’établissements dans l’évolution globale
des effectifs.
Nice 28 10 46 16
2 Toulouse 33 7 48 12 Pour une définition de la filière des Technologies de
l’Information et de la Communication (TIC) retenue pourLille 910 54 27
cette analyse, cf. la page encartée dans ce numéro.

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