Les mouvements de main-d oeuvre dans les établissements de 50 salariés ou plus en 2003
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Les mouvements de main-d'oeuvre dans les établissements de 50 salariés ou plus en 2003

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Description

Pour la première fois depuis 1996, le taux de croissance de l'emploi dans les établissements de plus de cinquante salariés est négatif. En 2003, le taux d'évolution de l'emploi, défini par la différence entre le taux d'entrée et le taux de sortie, est de -0,4 %. Ce taux est en recul par rapport à l'an passé où il se rapprochait de zéro (+0,1 % en 2002), mais restait positif. Le taux d'entrée est donc inférieur, en 2003, au taux de sortie des effectifs salariés (35,6 % contre 36,0 %). Comme en 2002, les évolutions sectorielles restent contrastées. En 2003, le tertiaire atteint le taux de croissance le plus faible depuis dix ans (+0,5%). Le taux d'entrée mesuré par le nombre de recrutements rapportés aux effectifs de début de période dans les établissements de plus de cinquante salariés diminue depuis 2002, mais moins que l'année précédente ( 1,1 points entre 2002 et 2003 contre -3,2 points entre 2001 et 2002. Le taux de sortie de ces mêmes établissements chute également moins vite que l'année passée (-0,6 point entre 2002 et 2003 contre -1,3 point entre 2001 et 2002). Cette publication présente des données mensuelles, trimestrielles ou annuelles, par motifs d'entrée et de sortie, par secteur d'activité, sexe, taille d'établissement et par régions.

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Informations

Publié par
Nombre de lectures 18
Langue Français

Extrait

Insee Résultats Les mouvements de main-d’œuvre dans
Société
n°37 les établissements de 50 salariés ou plus
Décembre 2004
en 2003



Sylvie Grcic, Isabelle Rouat




Analyse et Méthode

Analyse ..............................................................................3

Graphiques ........................................................................7

Méthodologie .....................................................................8

Bibliographie ....................................................................10



Directeur
de la publication Les données essentielles
Jean-Michel Charpin

Institut national Liste des tableaux............................................................13
de la statistique et des études
économiques Tableaux ..........................................................................14

Direction générale
18 boulevard Adolphe Pinard
75675 Paris cedex 14
Téléphone : 01 41 17 50 50
Fax : 01 41 17 66 66 Le cédérom
www.insee.fr
Présentation du cédérom.................................................21
Impression
Jouve
© Insee 2005 Liste des tableaux............................................................22




2 Les mouvements de main d’œuvre dans les établissements de 50 salariés ou plus en 2003 Analyse et Méthode


Cet ouvrage vous propose des tableaux de résultats détaillés sur
les mouvements de main-d’œuvre, selon le sexe, les secteurs
d’activité, la taille de l’établissement, la nature des entrées et le
motif de sorties, en données mensuelles, trimestrielles et annuelles
par régions. En outre, une analyse sur l’année 2003 permet de
mieux appréhender ces phénomènes de mobilité de main-d’œuvre.




Analyse
En 2003, le taux d’évolution de l’emploi, défini conserver un taux d’évolution de l’emploi positif.
(1)
par la différence entre le taux d’entrée et le
(2)
taux de sortie , est de -0,4 % dans les En 2003, le tauxploi dans les
établissements de 50 salariés et plus du établissements de 50 à 199 salariés est nul. C’est
secteur privé et semi-public. Ce recul de -0,5 dans cette catégorie d’établissements qu’on
point par rapport à 2002 est le premier taux constate la plus forte chute de taux, avec une
d’évolution négatif relevé depuis 1996 et la diminution de 0,7 point entre 2002 et 2003.
confirmation du mouvement descendant du Dans les établissements de 200 à 499 salariés, le
taux de croissance de l’emploi salarié initié en différentiel des taux d’évolution 2002 et 2003
2001. continue la baisse débutée en 2000 en perdant
0,5 point.
Les évolutions sectorielles sont inégales. Les établissements de 500 salariés et plus
L’industrie est le seul secteur dont le taux confirment ce mouvement et passent de -0,6 % à -
d’évolution s’améliore légèrement en 2003, en 0,8 %, soit 0,2 point de croissance de l’emploi en
hausse de +0,2 point par rapport à 2002. Le moins.
taux d’évolution 2003 demeure malgré tout
fortement négatif, avec -1,5 %. Ce reflux du taux d’évolution est principalement du
Le secteur de la construction passe d’un taux à la diminution du taux d’entrée qui n’est que de
d’évolution positif (0,4 %) en 2002 à un taux 35,6 % en 2003 alors qu’il était de 36,7 % l’année
négatif (-0,9) en 2003, soit une perte de 1,3 précédente. Par contre, le taux de sortie ne chute
point de croissance. que légèrement, -0,6 point, passant de 36,6 % à
Le tertiaire quant à lui perd 0,9 point et atteint 36 %. Pour la première fois depuis 1996, le taux de
le taux de croissance le plus faible qu’il ait sortie a une valeur supérieure à celle du taux
connu depuis près de dix ans (+0,5% en 2003). d’entrée.
En 2003, c’est le seul secteur d’activité à
Contrairement aux années passées, il n’est pas
possible d’imputer la baisse des taux d’entrée à un
type de contrat plutôt qu’un autre. En effet, les 1
Le taux d’entrée est égal au nombre des entrées par contrat à durée déterminée perdent 0,6
recrutements rapportés aux effectifs de début point et les entrées par contrat à durée
de période. indéterminée 1 point. Seul le taux des entrées en 2
Le taux de sortie est égal au nombre des transferts d’établissement est en légère hausse,
départs rapportés aux effectifs de début de avec +0,2 point.
période.
Les mouvements de main d’œuvre dans les établissements de 50 salariés ou plus en 2003 3 Les entrées par contrat à durée déterminée Le taux d’entrée dans le secteur de la construction
représentent 68,8 % des entrées totales, en ne varie quasiment pas entre 2002 et 2003, il ne
augmentation de 0,4 point par rapport à 2002. perd que 0,3 point. Le taux d’entrée par contrat à
A l’inverse, le poids des entrées par contrat à durée déterminée connaît en 2003 la valeur la plus
durée indéterminé diminue fortement, faible depuis 1987, avec 6,1 %.
avec 21,6 % soit une perte de 2,1 points en un
an. Dans la construction, le taux de sortie
gagne 0,9 point, du à la hausse importante des
C’est la baisse du nombre de démissions transferts qui passent de 2 % à 3,3 %. A noter qu’il
(-0,9 point) qui explique la diminution du taux s’agit pour la majorité d’une hausse des transferts
de sortie. Les sorties de contrat à durée au sein des établissements de 500 salariés et plus.
déterminée diminuent légèrement de 0,2 point,
les licenciements économiques restent stables Le taux d’entrée dans le secteur tertiaire reste
(0,7 %), de même que les licenciements-autres encore important cette année, bien que perdant 1,8
(+0,1 point). point par rapport à 2002. Il est de 50,2 %.
La part des sorties en fin de contrat à durée Les entrées par contrat à durée indéterminée sont
déterminée et celle des sorties par les principales responsables du déclin puisqu’elles
licenciement économique, rapportées aux perdent 1,4 point.
sorties totales restent stables (+0,4 point dans Le taux de sortie dans le tertiaire perd 0,8 point. Les
le premier cas et identique dans le second). Le démissions connaissent une baisse importante, -1,3
poids des sorties pour licenciements autres point et retrouvent le niveau de 1998 (6,9 % en
continue la progression constatée depuis 2000 2003).
avec +0,4 point par rapport à 2002. La part des
(3)
démissions dans l’ensemble des sorties Dans l’industrie, deux sous-secteurs (en NES16 )
continue la baisse initiée en 2000 (-2,2 points sont moins favorables à l’emploi en 2003 qu’en
entre 2000 et 2003). 2002 : l’énergie et l’industrie des biens
intermédiaires. La chute de 5,1 points du taux
Par secteur d’activité, le taux d’entrée dans d’évolution constatée dans le sous-secteur de
l’industrie perd 0,8 point en 2003. Malgré cette l’énergie est, comme en 2002, entraînée par
baisse, le taux reste pratiquement au même l’évolution des produits combustibles et du
(4)
niveau qu’en 2002, alors que depuis deux ans carburant, (en NES36 ), (-9,4 points entre 2002 et
il connaissait une chute importante. Les taux 2003). Par contre, cette évolution inverse
d’entrée par contrat à durée déterminée et totalement celle de 2002 (+7,2 points entre 2001 et
indéterminée diminuent de 0,5 point. Les 2002). L’évolution du sous-secteur des biens
entrées par contrats à durée déterminée intermédiaires est, quant à elle, fortement
retrouvent le niveau qu’ils avaient dix ans influencée par l’évolution de l’industrie des produits
(5)
auparavant, le plus faible depuis 1987. Par minéraux (en NES36 ) qui perd 1,7 point de
contre, la part des entrées par contrat à durée croissance entre 2002 et 2003.
déterminée dans les entrées totales ne varie Les autres sous-secteurs de l’industrie ont un
pas par rapport à 2002 et représente toujours différentiel de taux d’

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