Les mouvements de main d oeuvre dans les établissements de 50 salariés ou plus en 2001 et 2002
30 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les mouvements de main d'oeuvre dans les établissements de 50 salariés ou plus en 2001 et 2002

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
30 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Le niveau record de croissance de l'emploi dans les établissements de plus de 50 salariés de 2000 n'est renouvelé ni en 2001, ni en 2002. En 2001, le taux d'évolution de l'emploi, c'est-à-dire la différence entre les entrées et les sorties, reste cependant supérieur à celui de 1999 et s'établit à 2 %. En 2002, par contre, ce taux est proche de zéro avec 0,1 %. Si en 2001, tous les secteurs d'activité connaissent un même mouvement ascendant, en 2002 les évolutions sectorielles sont contrastées. Les recrutements rapportés aux effectifs de début de période dans les établissements de 50 salariés et plus perdent 1,5 point entre 2000 et 2001, puis 3,2 points entre 2001 et 2002. Le taux de sortie dans ces même établissements n'évolue pas entre 2000 et 2001, mais décroît de 1,3 point entre les deux années suivantes. En 2000 le taux d'évolution avait augmenté dans toutes les régions. En 2001, il reste positif pour chacune d'entre elles, mais dans une moindre mesure que l'année passée. En 2002, le taux d'évolution se stabilise. Cette publication reprend des données mensuelles, trimestrielles ou annuelles, par motifs d'entrée et de sortie, par secteurs d'activité, sexe, tailles d'établissement et par régions.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 17
Langue Français

Extrait

Insee Résultats Les mouvements de main d’œuvre dans
Société les établissements de 50 salariés ou plusN°27
Avril 2004 en 2001 et 2002



Sophie Agodor, Sylvie Grcic, Isabelle Rouat






Analyse et Méthode
Analyse ........................................................................... 3
Graphiques ..................................................................... 7
Méthodologie .................................................................. 9
Bibliographie ................................................................... 11






Directeur Les données essentielles
de la publication Liste des tableaux ........................................................... 13
Paul Champsaur
Tableaux ......................................................................... 15
Institut national de la statistique
et des études
économiques

Direction générale
18 boulevard
Adolphe Pinard
75675 Paris cedex 14
Téléphone : 01 41 17 50
50 Le cédérom
Fax : 01 41 17 66 66
Présentation du cédérom ................................................ 29 www.insee.fr
Liste des tableaux ........................................................... 30
Impression

Jouve

© Insee 2004

2- Les mouvements de main d’œuvre dans les établissements de 50 salariés ou plus en 2001 et 2002 Analyse et Méthode


Cet ouvrage propose des tableaux de résultats détaillés sur les
mouvements de main-d’œuvre, selon le sexe, les secteurs
d’activité, la taille de l’établissement, la nature des entrées et le
motif de sorties, en données mensuelles, trimestrielles et annuelles
par régions. En outre, une analyse sur l’ensemble des années 2001
et 2002 permet de mieux appréhender ces phénomènes de mobilité
de main-d’œuvre.




Analyse

Le niveau record de croissance de l’emploi salarié moindre qu’en 2000. En 2002 les évolutions
de l’année 2000 n’a pas été renouvelé en 2001. La sectorielles sont contrastées.
croissance de l’emploi observé à partir des Le retournement conjoncturel est néanmoins
mouvements de main d’œuvre dans les sensible dès 2001 dans l’industrie : en 2001, le taux
établissements de 50 salariés et plus du secteur d’évolution de l’industrie reste faiblement positif
privé et semi-public est plus faible en 2001 (0,4 %) mais cela représente une perte de 2,1 points
qu’en 2000, tout en restant supérieure à celle de croissance sur un an. L’année suivante, le taux
de 1999. Le taux d’évolution de l’emploi annuel, d’évolution de l’emploi dans l’industrie devient
1mesuré par la différence entre le taux d’entrée et le négatif (- 1,7 %), affichant une baisse de 2,1 points
2taux de sortie , est de 2 % en 2001, en recul de 1,7 par rapport à 2001.
point par rapport à 2000. Si l’on fait abstraction de Le secteur de la construction reste très dynamique
la croissance de l’emploi remarquable de 2000, le en 2001 avec une croissance de 2,3 %, soit
taux d’évolution de 2001 est la plus forte valeur quasiment le même taux de croissance qu’en 2000.
enregistrée depuis 1987. En 2002, la construction suit la tendance de
En revanche, en 2002, l’emploi salarié connaît une l’emploi salarié total avec une évolution faiblement
évolution quasi nulle de 0,1 %. Depuis 1997, le positive de 0,4 %, soit une baisse de 1,9 point en un
taux de croissance de l’emploi salarié augmentait an. Bien que perdant 1,3 point de croissance entre
régulièrement jusqu’à atteindre le niveau record de 2000 et 2001, le tertiaire continue à rassembler les
2000. Entre 2001 et 2002 la tendance s’est inversée secteurs d’activité les plus dynamiques avec un taux
puisqu’en un an ce taux a perdu 1,9 point. d’évolution de 3,3 %. Entrain conservé en 2002
En 2001, tous les secteurs d’activité suivent le avec +1,4 % de croissance de l’emploi tertiaire
même mouvement ascendant, même s’il est malgré une chute de 1,9 point par rapport à l’an
passé.

Entre 2000 et 2002, la plus forte chute des taux 1 Le taux d’entrée est égal au nombre des recrutements
d’évolution de l’emploi est observée dans les rapportés aux effectifs de début de période.
2 Le taux de sortie est égal au nombre des départs rapportés établissements de 50 à 199 salariés, passant
aux effectifs de début de période
Les mouvements de main d’œuvre dans les établissements de 50 salariés ou plus en 2001 et 2002 3 de 5,1 % à 0,7 % en deux ans, avec notamment une atteignait 66,9 % en 2000 et 74 % six ans plus tôt.
chute de 2,4 points entre 2000 et 2001. Entre 2000 En 2002, les contrats à durée déterminée retrouvent
et 2002, les établissements de 200 à 499 salariés des taux de croissance d’avant 1995 et un niveau de
perdent 3,2 points de croissance de l’emploi, 68,4 % sensiblement le même qu’en 1992.
également répartis sur les deux années. Le taux En ce qui concerne les taux de sorties, le
d’évolution de l’emploi dans les établissements de phénomène marquant de 2001 vient de
200 à 499 salariés passe de 3,1 % à -0,1 %, l’augmentation de 0,2 point du taux de sortie par
devenant négatif en 2002. Quant aux établissements licenciements autres qu’économiques : après deux
de plus de 500 salariés, la stabilité de leur taux de ans de stabilité ceux-ci passent de 1,7 % à 1,9 %
croissance entre 2000 et 2001 (-0,6 point) des motifs de sortie. Parallèlement, les
s’accompagne d’une chute de plus de deux points licenciements économiques et les démissions
l’année suivante : ils passent ainsi de 1,5 % à - diminuent de 0,1 point entre 2000 et 2001
0,6 % de croissance de l’emploi salarié. Entre 2001 (respectivement de 0,6 % à 0,5 %, de 7,3 %
et 2002, c’est dans la construction que se situe à la à 7,2 %).
fois la plus faible (-0,9 point) et la plus forte baisse En 2002 les taux de sortie pour démissions chutent
(-3,4 points) du taux d’évolution des effectifs, pour de 1,2 point et passent de 7,2 % à 6 %. Après une
les 200 à 499 salariés dans le premier cas, pour les année de stabilité à 21,6 %, le taux de sortie pour
plus de 500 salarie deuxième cas. fin de contrat à durée déterminée perd 0,2 point et
atteint 21,4 %. Les licenciements économiques et
La mobilité de la main-d’œuvre dans les autres gagnent respectivement 0,2 et 0,3 point.
établissements de 50 salariés et plus a diminué entre Entre 1997 et 2001, la part des sorties pour fin de
2000 et 2002. Entre 2000 et 2001, le taux d’entrée contrat à durée déterminée, c’est - à - dire le
décroît de 1,5 point, passant de 41,4 % à 39,9 %. nombre de sorties pour ce motif rapporté aux sorties
Entre 2001 et 2002, il atteint 36,7 % perdant ainsi totales, décroît, passant de 62,5 % à 57 %. Cette
3,2 points. Simultanément, rompant avec le part augmente à nouveau en 2002, atteignant
mouvement ascendant observé depuis 1993, le taux 58,5 %. Alors que, depuis 1992, la part des
de sortie se stabilise entre 2000 et 2001 où il passe licenciements autres qu’économiques était en
de 37,7 % à 37,9 %, avant de perdre 1,3 point constante diminution, en 2001, elle progresse de 0,5
l’année suivante et d’atteindre 36,6 %. point et en 2002 de 1 point. En 2002, la part des
licenciements économiques augmente de 0,6 point
En 2001, l’essentiel de la baisse du taux d’entrée tandis que celle des démissions diminue de 2,6
s’explique par la diminution des embauches sous points.
contrat à durée déterminée. En effet, le taux
d’entrée sous contrat à durée déterminée passe Par secteurs d’activité, c’est dans l’industrie que le
de 27,7 % à 26,3 %, entre 2000 et 2001, soit une taux d’entrée baisse le plus passant de 23,9 % à
chute de 1,4 point. Le taux d’entrée sous contrat à 21 % (-2,9 points) en 2001 puis 16,8 % (-4,1 points)
durée indéterminée est en baisse de 0,4 point, celui en 2002. Cette chute s’explique principalement par
pour transferts reste stable à 2 %. la dimi

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents