Les mouvements de main-d oeuvre en Haute-Normandie en 1999 : Une forte progression des emplois durables
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Les mouvements de main-d'oeuvre en Haute-Normandie en 1999 : Une forte progression des emplois durables

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En 1999, les mouvements de main-d'oeuvre sont en hausse. La croissance observée semble plus riche en emplois durables. Les contrats à durée indéterminée, encore minoritaires, progressent plus vite que les CDD.Cette bonne conjoncture profite en priorité aux hommes. Le marché du travail devient plus favorable aux salariés. Les démissions sont deux fois plus nombreuses que les licenciements. Les risques de licenciements économiques s'amenuisent.Le redémarrage de l'activité favorise le développement des emplois de services, du transport en particulier. Dans le secteur secondaire, la progression la plus importante concerne les métiers du bâtiment et des travaux publics.

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Langue Français

Extrait

EMPLOI - CHÔMAGE
Les mouvements de main-d’œuvre
en Haute-Normandie en 1999
Une forte progression
10 des emplois durables
u cours des trois premiers tri nombreux que sur l’ensemble de-En 1999, les mouvements de
mestres de 1999, la hausse des l’année 1998 ou 1997. Sur le champmain-d’oeuvre sont en Amouvements de des déclarations de main-d’oeuvre
hausse. La croissance
main-d’oeuvre est importante. Le (voir encadré p. 11), la création nette
observée semble plus riche nombre d’embauches dans les éta d’emploi, mesurée par différence-
en emplois durables. Les blissements de 10 salariés et plus a entre les entrées et les sorties, s’est
progressé de 18%, celui des sorties élevée à 4 500, soit une évolution decontrats à durée
de 17% par rapport à la même pé 1,3% de janvier à septembre 1999.-indéterminée, encore
riode de 1998. Les flux de Cette évolution est plus faible que
minoritaires, progressent
main-d’œuvre ont été presque aussi celle observée pour l’ensemble de
plus vite que les CDD. Cette
bonne conjoncture profite
LES MOUVEMENTS DE MAIN-D’OEUVRE DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE 10 SALARIÉS ET PLUSen priorité aux hommes. Le
EN HAUTE-NORMANDIE
marché du travail devient Ensemble
Industrie Construction Commerce Services horsplus favorable aux salariés. agriculture
Entrées 1998 24 831 5 212 15 376 53 498 98 917Les démissions sont deux
dont contrats à durée déterminée 18 971 3 187 12 187 41 850 76 195
fois plus nombreuses que les
dont contrats à durée indéterminée 4 816 1 562 2 583 9 892 18 853
licenciements. Les risques
Entrées de janvier à septembre 1998 20 132 4 232 11 970 40 576 76 910
de licenciements dont contrats à durée déterminée 15 496 2 642 9 529 32 123 59 790
dont contrats à durée indéterminée 3 686 1 187 1 928 7 102 13 903économiques s’amenuisent.
Le redémarrage de l’activité Entrées de janvier à septembre 1999 21 889 5 462 14 869 48 429 90 649
dont contrats à durée déterminée 16 338 3 367 11 701 35 916 67 322favorise le développement
dont contrats à durée indéterminée 4 709 1 678 2 656 10 547 19 590
des emplois de services, du
Sorties 1998 25 693 5 123 15 152 51 624 97 592transport en particulier.
dont fins de contrats
à durée déterminée 15 278 2 156 9 858 35 945 63 237Dans le secteur secondaire,
dont licenciements économiques 1 541 230 385 824 2 930
la progression la plus
Sorties de janvier à septembre 1998 19 209 3 750 11 878 38 785 73 622importante concerne les
dont fins de contrats
à durée déterminée 11 388 1 552 7 941 27 355 48 236métiers du bâtiment et des
dont licenciements économiques 1 027 192 263 611 2 093
travaux publics.
Sorties de janvier à septembre 1999 21 482 4 701 14 928 45 049 86 160
dont fins de contrats
à durée déterminée 12 427 1 733 9 796 29 977 53 933
dont licenciements économiques 1 522 165 204 501 2 392
Unité : mouvement (entrée ou sortie) Sources : INSEE - DRTEFP, EMMO - DMMO
Champ : établissements du secteur privé de 10 salariés et plus
AVAL 89 2e TRIMESTRE 2000EMPLOI - CHÔMAGE
LES EMBAUCHES EN HAUTE-NORMANDIE SELON L’ÂGE ET LE SEXELes données sur les mouvements
de main-d’oeuvre dans les De janvier à septembre
1998établissements de 10 salariés ou 1998 1999
plus sont issus de deux sources : la
Hommes 51 855 40 573 49 156
déclaration mensuelle de dont moins de 25 ans 20 472 16 100 19 821
mouvements de main-d’oeuvre
Femmes 46 227 35 651 41 661
établie chaque mois par les dont moins de 25 ans 18 907 14 725 18 161
établissements de 50 salariés ou Sexe non renseigné 982 733 201
plus et l’enquête trimestrielle sur dont moins de 25 ans 161 151 56
les mouvements de main-d’oeuvre
Unité : embauche Sources : INSEE - DRTEFP - DMMO - EMMO
interrogeant les établissements de Champ : établissements du secteur privé de 10 salariés et plus
10 à 49 salariés par sondage. Les
11administrations, les collectivités
territoriales, les principaux ment majoritaires (74%). Cependant groupe sont également en progres-
établissements publics et les cette proportion, maximum en 1998, sion. Ce type de flux est particulière-
éta de travail baisse pour retrouver son niveau de ment important dans les secteurs de
temporaire sont exclus de ces
1993. la banque et des assurances (25% des
résultats. Il convient d’interpréter
Corrélativement aux évolutions flux). Chez les cadres en particulier,
avec précaution les résultats
des embauches en contrat à durée dé les transferts comptent pour 18% des-obtenus dans les secteurs des
terminée, les sorties de ce type de embauches et 24% des sorties. Leservices aux entreprises, des
services aux particuliers, de contrats sont en hausse de 12% (en nombre de sorties, toujours supé-
l’éducation, de la santé et de volume) entre 1998 et 1999. Leur part rieur à celui des entrées, ne permet
l’action sociale, de l’administration dans le total des sorties diminue sur pas cependant de conclure à une di-
et de l’agriculture. Ces secteurs,
la même période. minution du personnel d’encadre-
comptant pour 46% de l’emploi
ment. Selon l’APEC, près du quart
salarié, ne représentent que 22% du
des postes de cadres sont pourvuschamp étudié.
par promotion interne. Mais ce typeUne mobilité des salariés accrue
de flux n’apparaît pas dans les moupar des offres d’emplois -
l’emploi salarié, en raison de la vements de main-d’œuvre.plus nombreuses
structure du champ étudié où l’in-
dustrie est surreprésentée et où le Les licenciements économiques
tertiaire ne pèse que 49%. restent très minoritaires dans les sor- Plus d’embauches et d’emplois
Or, l’essentiel des créations d’em ties de main-d’œuvre (moins de 3%).- durables pour les hommes
plois est dans le tertiaire même si, en En 1999, ils augmentent de 14%.
1998, les effectifs de l’industrie Cette progression est entièrement En 1999, le marché du travail a of-
haut-normande ont légèrement aug due au secteur industriel. Dans les fert plus d’emplois aux hommes-
menté. Enfin, l’intérim est exclu du autres secteurs, leur nombre qu’aux femmes, quels que soient l’âge
champ des mouvements de continue de décroître significative et le type d’embauche. Le nombre de-
main-d’œuvre alors qu’il a encore ment. recrutements masculins a augmenté
participé activement à la croissance Les autres types de licenciement plus vite que celui des femmes (21%
de l’emploi. sont aussi en légère hausse. Les rup contre 17%) entraînant une diminution-
tures du contrat de travail par l’em de la part des femmes dans les embau- -
ployeur sont la cause de 7,5% des ches en 1999 (-1 point). Néanmoins, il
sorties. Les démissions sont deux fois faut rappeler que 1998 avait été partiToujours plus d’embauches -
plus nombreuses sur les trois pre culièrement favorable aux embauchesen CDI -
miers trimestres de 1999. Cette pro féminines. Les résultats de 1999 consti- -
La hausse des mouvements sur le portion est en hausse assez nette par tuent un retour aux proportions cons-
marché du travail s’accompagne rapport à 1998 (13,4%), ce qui montre tatées les années antérieures. Ces ré-
d’une accélération des embauches en que le marché du travail devient partitions entre hommes et femmes se
CDI (+41% en un an, +17% en 1998). moins défavorable aux salariés. Les retrouvent quasiment à l’identique
Avec près de 20 000 contrats signés risques de licenciement s’amoindris pour les sorties en 1998 et 1999.-
sur les trois premiers trimestres de sent tandis que les possibilités de La principale discrimination reste le
1999, le total de l’année 1998 est trouver un autre travail sont plus type de contrat à l’embauche. En
d’ores et déjà dépassé. nombreuses. 1999, 26% des hommes ont été recru-
Les embauches en CDD progres Les transferts de main-d’oeuvre tés en CDI contre à peine 16,5% des-
sent également mais à un rythme d’un établissement à un autre d’une femmes. L’écart constaté cette année
plus lent. Elles sont toujours nette même entreprise ou d’un même est encore plus important qu’en 1998.-
AVAL 89 2e TRIMESTRE 2000EMPLOI - CHÔMAGE
L’âge semble moins discriminant. des embauches, ni plus, ni moins qui ont bénéf

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