Les Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication - Décollage des services et renouveau de l électronique
6 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication - Décollage des services et renouveau de l'électronique

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
6 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Le secteur des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) emploie aujourd'hui 12 000 salariés dans la région. En Basse-Normandie, les activités industrielles concentrent 55 % des emplois du secteur des NTIC alors qu'au niveau national ce sont les activités de services qui dominent le secteur. Les industries de l'électronique et des télécommunications sont les deux poids lourds du secteur bas-normand des NTIC. Bien que relativement peu développées dans la région, les activités de services informatiques n'en sont pas moins celles qui connaissent la plus forte croissance. Depuis 1995, le chiffre d'affaires de ce secteur a progressé de plus de 60 % et les effectifs salariés ont augmenté de plus de 50 %. La quasi totalité des nouvelles entreprises émergent dans l'agglomération caennaise et renforcent ainsi la concentration des activités de services informatiques dans la capitale régionale.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 28
Langue Français

Extrait

n° 92 - avril 2001
Les Nouvelles Technologies de l’Information
et de la Communication
DÉCOLLAGE DES SERVICES
ET RENOUVEAU DE L’ÉLECTRONIQUE
% Le secteur des Nouvelles
mployant 12 000 salariés, le secteur éducation et action sociale) employés dans
Technologies de l’Information et de
des Nouvelles Technologies de les métiers liés aux nouvelles technolo-
la Communication (NTIC) emploieEl’Information et de la Communica gies, la Basse-Normandie se situe au hui- -
aujourd’hui 12 000 salariés dans la
tion (NTIC) tient désormais une place aus- tième rang des régions françaises de
région.si importante dans l’économie province.
bas-normande que la métallurgie–trans Cette bonne place s’explique par la forte- % En Basse-Normandie, les acti-formation des métaux, l’industrie des implantation régionale d’activités indus-
vités industrielles concentrent 55 %équipements du foyer ou la filière énergé trielles liées aux nouvelles technologies.-
des emplois du secteur des NTICtique. Avec plus de 4,5 % des salariés du Si, au niveau national, les activités de ser-
secteur marchand (hors agriculture, santé, vices dominent le secteur des NTIC, ce alors qu’au niveau national ce sont
sont, en Basse-Normandie, les activités in- les activités de services qui domi-
dustrielles qui concentrent 55 % des em- nent le secteur.
plois du secteur. % Les industries de l’électro-Employant 5 000 salariés, les indus-
nique et des télécommunicationstries de l’électronique et des télé-
communications sont les sont les deux poids lourds du sec-
deux poids lourds teur bas-normand des NTIC.
du secteur
bas-normand % Bien que relativement peu dé-
des NTIC. La veloppées dans la région, les activi-
Basse-Nor- tés de services informatiques n’en
mandie se rap- sont pas moins celles qui connais-
proche en cela
sent la plus forte croissance. De-
des autres régions
puis 1995, le chiffre d’affaires de ce
du Nord-Ouest de la
secteur a progressé de plus de
France, où les mou-
60 % et les effectifs salariés ontvements de décen-
augmenté de plus de 50 %.tralisation opérés à
partir des années % La quasi totalité des nouvellescinquante ont
entreprises émergent dans l’agglo-contribué à
former le mération caennaise et renforcent
socle de ainsi la concentration des activités
ces ac- de services informatiques dans la
tivités. capitale régionale.
L’in-
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 92. . . . . . . . . . . .ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE
dustrie des appareils de mesure et de con- rieure de 35 points à
trôle, qui emploie 1 400 salariés, est pour la moyenne régio-
sa part à peine plus développée dans la ré nale. Ce haut niveau-
gion qu’au niveau national. de qualification se
traduit par une rému-
A l’inverse, avec 4 500 salariés, les activi-
nération plus élevée
tés de services liées aux nouvelles techno-
(139 000 francs en
logies sont en comparaison peu
moyenne contre
développées dans la région. La Basse-Nor-
122 500 francs dans
mandie ne semble pas avoir atteint la taille
l’ensemble des servi-
critique permettant, comme en
ces aux entreprises).
Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-d’Azur
Le dynamisme du
et Nord-Pas-de-Calais, d’attirer un nombre
secteur des services
important d’entreprises spécialisées. L’ab-
informatiques attire
sence d’industrie informatique au sein du
en outre un nombre
tissu productif bas-normand, au contraire
croissant d’entrepre-
des autres régions de l’Ouest, constitue
neurs. Le nombre de
également un frein au développement des
créations d’entrepri-
activités de services informatiques.
ses est ainsi passé de
Le marché des services 37 en 1994, à 79 du-
Recherche et Développement – ex CNET –informatiques en plein boom rant l’année 2000. Pour la seule année
et son fonds de capital-risque Innovacom,2000, le nombre d’entreprises régionales
Peu développées dans la région, et regrou- stimulent l’apparition de nouveaux acteurss’est accru de près de 25 %. Toutefois se
pant à peine 1 800 emplois, les activités de
lancer dans une activité liée aux nouvelles sur le marché régional des services de télé-
services informatiques, hors France Télé- technologies est risqué. Après la phase ini communication. Le taux annuel de créa- -
com, n’en sont pas moins celles qui
tiale de création, reste pour les nouveaux tion d’entreprises supérieur à 30 %, et
connaissent la plus forte croissance. De- l’apparition récente d’entreprises spécialientrepreneurs le plus délicat : faire vivre -
puis 1995, le chiffre d’affaires de ce sec- sées sur des créneaux à forts potentiels deleur entreprise et si possible la développer.
teur a progressé de plus de 60 %. Cette
Or, plus d’une entreprise sur trois (37 %) croissance (Highdeal, Netcentrex), tradui-
évolution, qui s’est accélérée à partir des
créée dans le secteur des services informa sent le dynamisme régional de cette activi- -
années 1997-1998, est comparable à celle
tiques au cours des années 1996 et 1997, té. Comme dans les services informatiques,
observée au niveau national. Pour faire er les emplois créés sont globalement plusn’existait plus au 1 janvier 2000. Le cap de
face à ce surcroît d’activité, les entreprises
qualifiés et mieux rémunérés que dans lela première année reste particulièrement
ont dû embaucher massivement. Ainsi, le
reste du secteur des services aux entreprises.difficile à franchir : plus d’une entreprise
nombre d’emplois salariés a augmenté de
sur cinq disparaît avant de fêter son premier
plus de 50 % sur la période.
anniversaire. Si la diffusion massive des technologies de
Les emplois créés se caractérisent par un l’information et de la communication bé-
haut niveau de qualification. Dans les ser Le dynamisme régional des services en té- - néfice essentiellement aux activités de ser-
vices informatiques, la proportion de ca vices, elle implique également la création- lécommunications est essentiellement
dres atteint 30 % contre seulement 13 % porté par le groupe France Télécom, qui et la production massive de produits manu-
pour l’ensemble des services aux entrepri concentre plus de 95 % des emplois sala facturés. L’avènement de la société de l’in- - -
ses. A l’inverse la proportion d’employés riés. Les politiques d’essaimage et d’aides formation offre ainsi d’intéressantes
et d’ouvriers, qui atteint 25 %, est infé- financières, menées par France Télécom perspectives de croissance à l’industrie ré-
L’INDUSTRIE ÉLECTRONIQUE : POIDS LOURD DU SECTEUR BAS-NORMAND DES NTIC
Répartition des Répartition des effectifs
Secteurs d’activité Établissements Effectifs salariés
établissements (en%) salariés (en %)
Industrie 156 21,5 6 430 54,3
dont Electronique et informatique 36 5,0 3 091 26,1
Appareils de mesure et de contrôle 83 11,4 1 361 11,5
Télécommunications et connectique 37 5,1 1 978 16,7
Commerce 124 17,1 760 6,4
Services 446 61,4 4 656 39,3
dont Informatiques 408 56,2 1 784 15,1
Télécommunications 38 5,2 2 872 24,2
ENSEMBLE 726 100,0 11 846 100,0
er
Source : Insee-Sirene et Urssaf au 1 janvier 2000
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 92. . . . . . . . . . . .ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE
L’INDUSTRIE CONCENTRE LES ÉTABLISSEMENTS DES NTIC DE GRANDE TAILLE
Industrie Commerce Services Ensemble
Tranches d’effectifs Nombre Nombre Nombre Nombre
Salariés (%) Salariés (%) Salariés (%) Salariés (%)
d’établissements d’établissements d’établissements d’établissements
0 ou inconnu 31 - 29 - 201 - 261 -
1 à 9 salariés 67 3,6 74 26,2 186 27,3 327 10,3
10 à 19 salariés 24 5,7 12 28,6 21 23,3 57 11,3
20 à 74 salariés 15 9,2 9 45,2 14 18,3 38 14,1
75 à 299 salariés 15 32,6 0 0,0 3 31,1 18 29,5
300 salariés ou plus 4 48,9 0 0,0 0 0,0 4 34,8
Ensemble 156 100,0 124 100,0 425 100,0 705 100,0
Champ : hors France Télécom
Source : Insee, Sirene et Urssaf au 1er janvier 2000
gionale de

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents