Les salariés des services publics locaux en Bretagne (Flash d Octant n° 72)
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Les services publics locaux emploient en Bretagne 73 700 personnes fin 1999. En six ans, les effectifs ont progressé de 9 %. Le recours aux CES et emplois jeunes est moins fréquent qu'au plan national. L'emploi féminin et le temps partiel sont sur-représentés. Dans les quatre départements bretons, les effectifs ont augmenté de façon globalement cohérente avec les évolutions démographiques des années 90.

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Langue Français

Extrait

LE FLASH
Octant
Emploi public Numéro 72 - Mai 2002
Les salariés des services publics
locaux en Bretagne
Les services publics locaux emploient en Bretagne 73 700 personnes fin 1999.
En six ans, les effectifs ont progressé de 9 %. Le recours aux CES et emplois
jeunes est moins fréquent qu'au plan national. L'emploi féminin et le temps
partiel sont sur-représentés. Dans les quatre départements bretons, les effectifs
ont augmenté de façon globalement cohérente avec les évolutions démographi-
ques des années 90.
u 31 décembre 1999, les salarié total. Depuis les lois sur la Bretagne, soit au total près de 9 %A collectivités locales, leurs décentralisation de 1982, ils sont en six ans, contre un peu moins
établissements publics et les en constante augmentation, en de 6 % pour les agents de l'État et
associations qu'elles financent Bretagne comme dans toutes les 6,5 % pour la fonction publique
ou contrôlent, emploient en régions françaises. Leur progres- hospitalière. Pour l'ensemble de
Bretagne 73 700 personnes. Ces sion est cependant moins la France, la progression atteint
marquée depuis le début deseffectifs représentent près du tiers 10 % sur la même période.
de l'emploi public non militaire années 90. Depuis 1993, elle est Quelques particularités breton-
régional et 8 % de l'emploi d'environ 1,4 % par an en nes se dégagent, tant dans la
structure du secteur que dans
l’évolutions de ses composantes.
Le secteur public de 1993 à 1999 en Bretagne
100 000 Plus d'associations,* 91 800Agents de l’État
90 000 mais moins de CES
80 000 et d'emplois-jeunes
** 73 700Agents des services publics locaux
70 000
La première spécificité réside
60 000 dans la forte présence du secteur
50 000 associatif dans les services
Agents de la Fonction Publique Hospitalière 38 500 publics locaux bretons. Il s'agit
40 000
des associations financées
30 000
** majoritairement sur des fonds21 500France Télécom - La Poste
publics locaux, dont le personnel20 000
est en quasi-totalité de droit privé,
10 000
mais qui rendent des services non1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999
marchands. Elles emploient en
* : hors Défense nationale et enseignement privé
Bretagne quelque 9 300 person-** : France Télécom et la Poste ont été isolés afin d’assurer la comparabilité des évolutions.
Source : INSEE - Enquête sur les personnels des Collectivités Territoriales, FIRESP nes. Leur part dans les effectifs des
ISSN 1276-972X - CODE SAGE : FLASH7264 - PRIX : 2,2€services publics est deux fois services publics locaux par le est passé de 6 400 à 4 500 et le derniers enregistrent une
plus importante que la dynamisme de l'emploi breton nombre des emplois jeunes progression de 30 % de leurs
moyenne nationale : au total un sur la période 1993-1999. Ces dépasse à peine les 1 200 fin effectifs sur la période, avec
emploi du secteur sur huit. emplois n'ont pas vocation à se 1999. notamment la création des
Deux domaines sont plus substituer aux fonctionnaires communautés de communes :
particulièrement développés, territoriaux : ce sont avant tout à elles seules ces dernières ontEmplois non aidés :
le social et la culture, qui des mesures de lutte contre le recruté plus de 1 000 person-plus des deux tiers
occupent respectivement chômage, et plus particulière- nes en six ans, dont le tiers est
des recrutements
5 600 et 3 000 personnes dans ment contre le chômage des issu de la transformation des
dans les communesla région. Ces associations jeunes. Il existe d'ailleurs une syndicats de communes à
assurent en relais des collectivi- forte corrélation entre les et leurs groupements vocation multiple (SIVOM). Les
tés locales, une partie du recrutements de CES, CEC et communes bretonnes ont
service public. Il en résulte emplois jeunes, la situation du Si l'on exclut les emplois aidés, néanmoins continué de créer
la progression de l'emploi dansmécaniquement une sous- marché du travail et le dyna- des emplois, même si cette
les services publics bretonsreprésentation des effectifs des misme démographique. Or il se augmentation est moins
organismes communaux au trouve que le taux de chômage devient plus forte que la spectaculaire en valeur
moyenne nationale entre 1993sens strict - communes elles- breton est passé sous la relative : + 8,3 %, soit 3 200
et 1999 : 10,7 % contre 9 %,mêmes, caisses des écoles et moyenne nationale au début emplois environ. Dans le
centres communaux d'action des années 90. L'évolution des soit 6 500 emplois pour la même temps les effectifs de
Bretagne, 127 000 poursociale - dans les effectifs de effectifs recrutés en CES et l'ensemble des communes
l'ensemble du secteur en emplois jeunes corroborent l'ensemble du pays. Dans la françaises ont augmenté d'à
Bretagne : 62,5 % contre cette interprétation : alors qu'ils région, plus des deux tiers de peine 6 %. La progression des
ces créations d'emplois sont67,8 % pour l'ensemble du ont augmenté de 24 % en effectifs des organismes
pays. Mais ce n'est pas la seule France entre 1993 et 1999, ils concentrées dans les commu- régionaux et départementaux,
explication à cet écart : la ont diminué de 10 % en nes, leurs établissements et conseil régional, conseils
leurs groupements. CesBretagne est en effet en avance Bretagne. Le nombre des CES généraux et centres départe-
dans le domaine de Les services publics locaux
l'intercommunalité. Les
L'enquête annuelle auprès des Collectivités Territoriales et des Services Publics Locaux a pour objectif deeffectifs des établissements
cerner l'emploi dans un ensemble d'organismes à compétence et financement locaux. Le champ est constitué :publics de coopération
- des collectivités territoriales, régions, départements, communes, et de leurs établissements : Centresintercommunale (EPCI), qui ont
Communaux d'Action Sociale et caisses des écoles des établissements sociaux ou médico-sociaux
vocation à se substituer aux
des conseils généraux, services départementaux d'incendie,…
communes pour - des groupements de collectivités territoriales
l'accomplissement d'une partie - de l'ensemble des autres établissements publics administratifs locaux, hormis les hôpitaux, maisons de
de leurs missions, représentent retraite, établissements d'enseignement, organismes consulaires : Offices Publics de HLM, Caisses de Crédit
7,9 % des effectifs totaux des Municipal, centres de gestion de la Fonction Publique Territoriale, associations syndicales autorisées…
- des groupements d'intérêt public (GIP) à compétence territoriale limitée, hors activités de recherche etservices publics locaux, contre
agences régionales d'hospitalisation : missions pour l'emploi, pour la mise en œuvre de la politique de la ville,7,2 % France entière. L'écart
pour l'aménagement de zones urbaines,…apparaît plus nettement si l'on
- des établissements publics locaux industriels et commerciaux : offices du tourisme, régies de transport, de
calcule ces proportions sur les
distribution d'eau, OPAC,…
seuls organismes publics, c'est - des organismes privés d'action locale : associations ou sociétés d'économie mixte, rendant des services non
à dire en excluant le secteur marchands, financées majoritairement par les collectivités locales.
associatif : elles deviennent - de quelques autres organismes : Centre National de la Fonction Publique Territoriale, Préfecture de Police de
respectivement 9,1 % et 7,8 %. Paris (personnels rémunérés sur le budget voté par la ville de Paris uniquement), brigade des Sapeurs-Pompiers
Une autre particularité de Paris, marins-pompiers de Marseille.
L'enquête est menée annuellement auprès de l'ensemble des collectivités locales et établissements de Franceconcerne le poids des emplois
métropolitaine et des départements d'outre-mer. Elle recense la totalité des effectifs rémunérés par cesaidés, CES, CEC et e
organismes, qu'ils soient à temps partiel ou à temps complet.jeunes. Malgré le poids des
associations, la part de ces Collectivités locales
emplois dans l'ensemble des dont emplois secondaires
ou moins de mi-tempseffectifs est plus faible en
dont CES, emplois jeunesBretagne que dans l'ensemble
du pays : 6,1 % de CES ou CEC
Offices Publics d’Habitation à Loyer
et 1,7 % d'emplois jeunes, Modéré, Caisses de Crédit Municipal,
Groupements d’Intérêt Public,contre respectivement 7,3 % et
Associations syndicales autorisées62 4002 % en moyenne nationale. Les
dont CES, emplois jeunes
associations locales bretonnes
emploient 6,4 % d'emplois
Établisse

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