Premier bilan de l emploi sur l année 2000 - Petites et grandes entreprises embauchent
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Avec 14 200 emplois salariés créés et un taux de chômage ramené à 8,5 % en décembre, la Basse-Normandie a connu en 2000 une très bonne année pour l'emploi, la croissance des effectifs salariés étant légèrement plus forte qu'au niveau national. Les services créent un emploi nouveau sur deux mais un tiers sont des emplois intérimaires. Intérim compris, l'emploi salarié industriel a augmenté en moyenne de 2,5 % en 2000, presque autant que dans les services (+ 2,7 %). En matière de créations d'emplois, les très petites entreprises sont les plus dynamiques, mais les grandes entreprises industrielles ont également joué un rôle déterminant en 2000. Encore une fois, le Calvados se taille la part du lion dans l'emploi créé. Industrie et tourisme y cohabitent et apportent leur lot d'emplois nouveaux.

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Langue Français
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Extrait

n° 94 - juin 2001
Premier bilan de l’emploi sur l’année 2000
PETITES ET GRANDES
ENTREPRISES EMBAUCHENT % Avec 14 200 emplois salariés
créés et un taux de chômage rame-
né à 8,5 % en décembre, la
Basse-Normandie a connu en 2000a croissance de l’emploi est entre fin 1999 et fin 2000, ce qui cor-
une très bonne année pour l’emploi,restée forte en Basse-Nor respond à la création de plus de 14 000-
la croissance des effectifs salariésLmandie en 2000. Les nombreu postes de travail. C’est un bon millé- -
étant légèrement plus forte qu’au ni-ses annonces de plans sociaux qui ont sime pour la troisième année consécu-
veau national.fait l’actualité des dernières semaines tive, car en 1999 déjà les records de
obscurcissent donc un panorama de créations d’emplois avaient été battus, % Les services créent un emploi
croissance de l’emploi sans précédent. avec une progression de 2,9 % dépas-
nouveau sur deux mais un tiers sont
En fait, la poursuite du développement sant elle-même les 2,3 % de 1998. En
des emplois intérimaires.
économique s’accompagne de celle de trois années, le nombre d’emplois sala-
la mutation du tissu productif et, si les riés aura ainsi augmenté de près de
effectifs au travail augmentent globa 38 000 dans la région.- % Intérim compris, l’emploi sala-
lement, les conditions d’emploi se rié industriel a augmenté en
transforment. L’année 2000 n’en aura La Basse-Normandie est donc bien ins- moyenne de 2,5 % en 2000,
pas moins été une bonne année, les ef tallée dans le mouvement national de presque autant que dans les servi- -
fectifs salariés augmentant de 3 % création d’emplois et fait même mieux ces (+ 2,7 %).
% En matière de créations d’em-
plois, les très petites entreprises
sont les plus dynamiques, mais les
grandes entreprises industrielles
ont également joué un rôle détermi-
nant en 2000.
% Encore une fois, le Calvados
se taille la part du lion dans l’emploi
créé. Industrie et tourisme y cohabi-
tent et apportent leur lot d’emplois
nouveaux.
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 94. . . . . . . . . . . .ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE
que nombre de régions : les effectifs sa services marchands augmentent leurs dans les services opérationnels aux-
lariés dans le secteur concurrentiel hors effectifs de5%en accentuant là aussi entreprises sont des emplois d’intéri-
agriculture ont progressé de 3,6 % en la tendance nationale (+ 4,5 %). maires qui s’ajoutent donc en fait aux
France, mais de 4,0 % en Basse-Nor créations d’emplois sur contrat à durée-
Un emploi nouveau sur deux
mandie. Un gain supérieur dans la ré déterminée et à durée indéterminée-
dans les services
gion qui confirme le fort dynamisme dans les secteurs utilisateurs le plus
déjà noté en 1999. A l’exception du Comme en 1998 et en 1999, les servi souvent industriels. Une autre part cor- -
commerce, les grands secteurs d’acti ces apparaissent comme les grands respond à l’externalisation de fonc- -
vité affichent tous une croissance de pourvoyeurs d’emplois nouveaux (une tions comme le nettoyage (450 emplois
l’emploi plus vive qu’au niveau natio création d’emploi sur deux). Les servi nouveaux), le gardiennage ou le condi- - -
nal : loin d’être un phénomène plus ou ces aux entreprises confirment leur dy tionnement, un nombre croissant d’en- -
moins conjoncturel lié à quelques fleu namisme, avec des progressions treprises confiant ces tâches à des-
rons régionaux, le bon résultat bas-nor d’emplois de près de 7 % dans le agences spécialisées. C’est d’ailleurs-
mand apparaît donc plutôt comme la conseil et l’assistance et de plus de aussi le cas dans les secteurs du conseil
conséquence de la croissance de l’acti 10 % dans les services opérationnels. et de l’assistance aux entreprises, avec-
vité économique dans toutes ses com Ainsi, la Basse-Normandie rattrape une mention spéciale pour des services-
posantes. Hors intérim, l’effectif année après année le retard qu’elle informatiques dopés en 2000 par le dé-
industriel croît de 2,6 % : c’est un peu avait accumulé dans ces secteurs dans collage de jeunes entreprises investis-
plus que dans l’ensemble des régions les années quatre-vingt. La progression sant le monde de l’internet, du
métropolitaines (+ 1,6 %). L’emploi de l’emploi dans les services masque multimédia ou des télécommunica-
salarié dans la construction fait quant à cependant en partie celle des secteurs tions. L’augmentation de l’emploi
lui un bond de 7,7 %, soit là encore net plus traditionnels, au premier rang des dans les secteurs des services aux en- - -
tement mieux que l’ensemble du terri quels l’industrie et la construction. En treprises prend donc directement appui-
toire national (+ 5,2 %). Enfin, les effet, un tiers des nouveaux emplois sur la croissance de l’activité dans les
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 94. . . . . . . . . . . .ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE
autres branches, et sans doute peut-on l’industrie. Mais qu’il s’agisse de gentes ne sont donc pas les seules, loin
voir dans la forte progression de l’em “mauvaises surprises” ou de la pour s’en faut, à avoir offert de nouveaux- -
ploi bas-normand dans les services aux suite d’un lent déclin, les stagnations emplois en 2000. Dans tous ces sec-
entreprises un impact direct du dyna ou les baisses de l’emploi dans ces secteurs teurs qui réalisent également des gains-
misme de l’industrie et du bâtiment. font quand même figure d’exception. de productivité importants, la crois-
sance de l’emploi intérimaire a encore
Certes, tous les secteurs de l’industrie
Les fleurons industriels renforcé l’augmentation des effectifs
ne sont pas en expansion. Des secteurs
tirent la croissance au travail.
traditionnels confirment même leur re-
pli, comme l’habillement, qui perd 6 % De leur côté, les fleurons de l’industrie De son côté, la construction continue
de ses emplois, le secteur du bois et du bas-normande affichent des créations sur sa lancée. La croissance de l’activi-
papier, qui en laisse échapper 3 % et la d’emplois records : près de 600 em- té a été telle que les effectifs salariés
construction navale, dominée par la plois nouveaux dans les composants ont fait un bond de 7,7 %, après un es-
Direction des Constructions Navales à électriques et électroniques (+ 9 %), sor de 4,5 % en 1999. Ceci représente
Cherbourg, où l’emploi se tasse à nou 800 emplois de plus dans l’automobile- au total plus de 3 500 embauches sur
veau (– 2 %). D’autres industries (+ 9 %) et 600 dans l’agroalimentaire deux ans.
connaissent quant à elles une stagna (+ 3 %). Avec 200 embauches en 2000,-
Dotée d’un secteur industriel qui orgation inquiétante, comme celle des biens la plasturgie bas-normande a continué -
nise sa croissance autour des trois pôd’équipement qui représente pourtant de se muscler tandis que la métallurgie -
les automobile, électronique etun enjeu pour le développement régio a accru ses effectifs de 5 % (500 em- -
agroalimentaire et bénéficiant d’unnal. Fortes de 13 500 salariés, les entre plois) et que l’industrie textile-
secteur de la construction en pleinprises régionales de ce secteur n’ont elle-même semble retrouver le chemin
boom, la Basse-Normandie a égalepas su profiter l’an dernier de la forte de la croissance avec une cinquantaine -
ment su tirer partie de son orientationprogression des investissements dans d’emplois créés. Les industries émer-
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 94. . . . . . . . . . . .ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE
Une forte contribution de l’intérim à la croissance de l’emploi,
particulièrement dans l’industrie
Si l’on réaffecte les intérimaires dans le secteur d’activité “utilisateur”, la croissance de l’emploi en moyenne
annuelle dans l’industrie n’apparaît pas très éloignée de celle des services (+ 2,5 % contre + 2,7 %), la hiérarchie étant même ren-
versée dans le Calvados et dans l’Orne. La progression de l’emploi total en moyenne sur l’an

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