Stratégie Internet n° 136 - oct 2009
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Tous les mois, l’essentiel de l’Internet : des informations et des conseils pour les dirigeants.

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Publié le 07 juin 2012
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Langue Français

Extrait

La nouvelle donne de l’Internet mobile
Aux EtatsUnis, les réseaux mobile saturent suite à l’explosion des usages. Mais que font les nouveaux mobinautes avec leur smart phone ? Le point avec l’étude Internet mobile de Benchmark Group.
eux qui doutaient encore de “l’effet iPhone” C pour l’utilisation de l’Internet mobile ont sans doute été définitivement convaincus par le PDG d’AT&T Wireless. Début octobre, le patron de l’opérateur mobile américain  et distributeur exclusif du smartphone d’Apple aux EtatsUnis  a présenté au gendarme des télécoms l’utilisation moyenne d’un possesseur d’iPhone sur son réseau. Les possesseurs d’iPhone représentent 3 % du parc d’abonnés postpayés équipés d’un smartphone d’AT&T. Pourtant ils consomment 40 % de la bande passante data, soit 13 fois plus qu’un abonné disposant d’un smartphone autre que l’iPhone. Toujours selon AT&T, la demande de bande passante pour la transmission de don nées sur le réseau de téléphonie mobile est en augmentation de 5000 % par an. Si les opérateurs craignent une saturation de leur réseau – AT&T demande plus de fréquences au régulateur et menace dans le cas contraire de brider ses abon nés – les éditeurs et les marques peuvent y voir une opportunité. Quels sont les nouveaux usages et comportements des mobinautes équipés de smartphone, comment en tirer profit ? L’étude Internet mobile : les usages sur les nouveaux smartphones de Benchmark Group fait le point. Cette étude repose sur une enquête en ligne menée au cours du mois d’avril 2009 et couvre un échantillon de 565 personnes ayant récemment acquis un téléphone portable nouvelle généra tion et se connectant à l’Internet mobile.
La consommation dynamisée Premier enseignement qui corrobore les chiffres annoncés par AT&T : l’acquisition d’un nouveau téléphone mobile couplé à un abonnement Internet mobile illimité dynamise fortement la consommation d’Internet mobile. 42 % des mobi nautes estiment avoir “fortement”, voire “très fortement” augmenté leur consommation
d’Internet mobile suite à l’achat d’un nouveau téléphone. Toutefois, l’augmentation de la consommation n’est pas la même selon le termi nal acquis : 35 % des mobinautes qui ont acquis un iPhone estiment avoir augmenté “très forte ment” leur consommation d’Internet mobile, contre 18 % pour les utilisateurs de BlackBerry ou de smartphone. Quant aux téléphones multi médias, ils ne permettent pas de dynamiser les usages Internet mobile : 57 % de ces mobinautes estiment que leur consommation est restée stable, voire a diminué avec l’acquisition de ce type de téléphone.
Le portail opérateur marginalisé Quels sont les services utilisés par les nouveaux mobinautes ? Même si le portail opérateur reste une porte d’entrée pour près d’un mobinaute sur quatre, ce “passage obligé” est remis en cause par l’arrivée des nouveaux smartphones qui dispo sent d’un navigateur Internet complètement per sonnalisable. Le phénomène est particulièrement
N°136
Octobre 2009
SOMMAIRE
EnquêteP. 3 Newsletters commerciales : les voies d’amélioration
Conseil Bien négocier avec ses prestataires
P. 4
RepèresP. 5 Chiffres clés des 50 premiers marchands américains
Chiffre La communication BtoB online Tableau de bord
P. 6
JuridiqueP. 7 La validité des conventions de preuve A lire... / Carnet
ActualitéP. 8 Finance, MarketingPublicité, eCommerce, Innovations Nouveaux services : l’essentiel des informations sur le Net Evénements
Une publication
Stratégie Internet n° 136  Octobre 2009
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Méthodologie Cette étude repose sur une enquête en ligne menée au cours du mois d’avril 2009 auprès des lecteurs de l’Internaute Magazine et du Journal du Net. Les répondants n’ont reçu aucune rémunération en échange de leur participation. Le fichier a été corrigé des réponses aberrantes et, au final, l’échantillon se compose de 565 personnes ayant récemment acquis un téléphone portable nouvelle génération et se connectant à l’Internet mobile.
Etude Internet mobile : les usages sur les nouveaux smartphones Juin 2009 www.benchmark.fr
En couverture
marqué pour les utilisateurs d’iPhone. Si bien que, comme sur l’Internet fixe, les moteurs de recherche s’imposent sur l’Internet mobile : 82 % des personnes interrogées y ont le plus souvent recours pour rechercher une informa tion ou un service sur mobile. Le recours aux favoris est pratiqué par 39 % des mobinautes interrogés et par presque la moitié des utilisateurs d’iPhone. Enfin, Gallery (le kiosque de services commun aux trois opéra teurs), déjà en perte de vitesse ces dernières années, est marginalisé avec l’arrivée des nou veaux smartphones.
Des usages par âge Quand on interroge les mobinautes sur les ser vices plus souvent utilisés depuis l’acquisition de leur nouveau téléphone, les résultats sont très hétérogènes et dépendent principalement de l’âge de l’utilisateur et de son terminal. Les moins de 35 ans enregistrent des usages beau coup plus importants et diversifiés que leurs aînés. C’est particulièrement le cas sur les services de géolocalisation, le surf et l’utilisation des réseaux sociaux où les écarts dépassent les 20 points entre les deux tranches d’âge (moins
de 35 ans versus 50 ans et plus). En revanche, sur les usages transactionnels (réservations, achats de biens physiques…), les écarts sont beaucoup moins marqués. En parallèle, le type de mobile joue aussi beaucoup dans la progression des nouveaux usages. Ainsi, le succès du télécharge ment d’applications sur iPhone est net par rap port aux autres terminaux. L’iPhone bénéficie également d’une longueur d’avance sur le surf mobile par rapport aux autres terminaux. En revanche, l’avantage est à BlackBerry sur l’email, la messagerie instantanée (BlackBerry possède son propre service de messagerie ins tantanée embarquée sur ses téléphones), et les usages transactionnels (réservations, achats de biens physiques…). Plus de la moitié des mobinautes estiment qu’une meilleure qualité de connexion leur per mettrait de naviguer davantage sur l’Internet mobile. C’est particulièrement vrai chez les jeunes. Les débits actuels, même en 3G+, sont encore équivalents à une connexion bas débit sur de l’Internet fixe, d’où une expérience qui peut s’améliorer sur Internet mobile. Ainsi, 43 % des mobinautes interrogés déclarent utili ser occasionnellement le WiFi pour se connec ter à l’Internet mobile  à 70 % pour bénéficier d’une vitesse de chargement plus importante. Cette proportion est plus élevée chez les hommes (47 %) ainsi que chez les utilisateurs iPhone (64 %). A noter que sur l’iPhone, le télé phone peut basculer automatiquement sur un réseau WiFi.
Un nouveau rapport au PC Près de 40 % des mobinautes estiment moins consulter leurs emails à partir de leur ordina teur depuis qu’ils peuvent les consulter sur leur téléphone mobile. Chez les jeunes (moins de 35 ans), cette proportion atteint quasiment un mobinaute sur deux et dépasse même les 60 % chez les utilisateurs de BlackBerry (tous âges confondus). L’impact sur la navigation Internet est en revanche moins important. Un quart des mobi nautes interrogés estiment que le surf sur mobi le se substitue à la navigation sur ordinateur. Sur iPhone, l’impact est un peu plus marqué avec 38 % des mobinautes concernés.
Tous les mois, l’essentiel de l’Internet : des informations et des conseils pour les dirigeants d’entreprise (direction générale, direction de la communication, direction marketing, direction commerciale, direction des systèmes d’information...)
Edité parBenchmark Group,www.strategieinternet.com,69/71 Avenue Pierre Grenier 92517 BoulogneBillancourt. Téléphone : 01 47 79 50 00 Fax : 01 47 79 50 01. PDG/directeur de la publication : Corinne Delaporte.Rédaction : Alain Steinmann (benchsi@benchmark.fr), Frantz Grenier, Benoît Méli, Agnès Le Gonidec, Flore Fauconnier et Baptiste Rubat. Flashage/impression : Imprimerie Chauveau, 2426 rue de l’Industrie  Courbevoie (92), 01 47 82 32 32.Dépôt légal : Octobre 2009 ; ISSN : 12709301. Prix du numéro : 49 euros. Prix de l’abonnement annuel (10 numéros : France 460 euros / Etranger 490 euros). Copyright :toute reproduction même partielle, par quelque procédé que ce soit, du contenu de la revue, est interdite par la loi du 11/3/1957 sans l’autorisation écrite préalable de la direction de la revue. © Benchmark Group.
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Stratégie Internet n° 136  Octobre 2009
Enquête
Newsletters commerciales : les voies d’amélioration
L’emailing est peu coûteux et relativement simple à mettre en œuvre. Mais qu’en pensent vraiment les internautes et comment s’améliorer ?
elon une étude internationale menée par S Epsilon en juin 2009, un internaute euro péen reçoit en moyenne 201 mails par semaine, dont 71 spams, 49 offres promotionnelles, 26 emails professionnels, 22 messages liés à ses centres d’intérêts, 20 emails de sa famille ou d’amis, 11 newsletters et 2 messages de service (factures, etc.). Par sa faible structure de coûts, l’email marketing est en effet un levier marke ting de choix et la réduction des budgets a encouragé les entreprises a y avoir de plus en plus recours. Dans ce cadre, quelles sont les meilleures pratiques de l’email marketing ? L’étude Newsletters commerciales de Benchmark Group y répond. Premier élément : rares sont les internautes ins crits à plus de 10 newsletters commerciales issues de marques ou de sites marchands. Une majorité se limite d’ailleurs à 5 abonnements. Ils sont par contre plus de 20 % à ne pas pouvoir évaluer le nombre de newsletters auxquelles ils sont inscrits, ce qui dénote un manque d’intérêt pour les lettres d’informations commerciales qu’ils reçoivent. Preuve supplémentaire de cet intérêt tout relatif, les newsletters commerciales ne sont systématiquement lues que par un inter naute sur cinq seulement, soit presque autant
que ceux qui ne les ouvrent jamais. Le constat n’est pas plus brillant lorsque l’on regarde l’atti tude des utilisateurs : 81 % des internautes inter rogés ne lisent pas dans leur intégralité les news letters commerciales auxquelles ils sont inscrits. Le comportement le plus répandu est la lecture en diagonale qui concerne près d’un internaute sur deux. De leur côté, les répondants qui lisent entièrement les newsletters sont ceux qui décla rent “toujours” les ouvrir. Comptetenu de ce constat, les marques dispo sent clairement d’une marge importante d’amé lioration dans la gestion de leurs newsletters commerciales. Pour cela, une analyse des moti vations des internautes est nécessaire. En effet, lorsqu’on leur demande pourquoi ils s’inscrivent à une newsletter, 51,1 % d’entre eux citent le fait de bénéficier de promotions (codes avantages, bons de réduction). Viennent ensuite les infor mations sur les produits (44 %) et des conseils (42,4 %). Une “bonne” newsletter commerciale devrait donc comprendre le triptyque Réductions – Infos produits – Conseils dans son contenu et aussi dans son objet, afin de pousser l’internaute à l’ouverture. Plus en détails, lors de la lecture, quels sont les éléments qui gênent les internautes ? C’est le fait qu’il y ait trop de texte dans une newsletter commerciale qui est la principale cause de désa grément pour près de 30 % des internautes. Ils sont également sensibles à la longueur de la newsletter (18,7 %) et à la présence d’un trop grand nombre d’animations (14,3 %).
Méthodologie Cette enquête en ligne a été réali sée au cours du mois de juin 2009 auprès des lecteurs de L’Internaute Magazine (11 millions de visiteurs uniques par mois, source Nielsen//NetRatings). Les questions portaient sur leur niveau de satis faction et leurs comportements vis àvis des newsletters commer ciales qu’ils reçoivent de la part de marques ou de sites marchands. L’échantillon de répondants étudié se compose de 1 014 personnes. Ce dernier a été redressé par âge et par sexe pour être représentatif de la population des internautes français. Les répondants n’ont reçu aucune rémunération en échange de leur participation.
Etude Newsletters commerciales : les meilleures pratiques Juin 2009 www.benchmark.fr
Formation Vendre par l'emailing 27 novembre 2009 3 février 2010 10 juin 2010 25 novembre 2010 www.benchmark.fr
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Formation Bien travailler avec les agences et prestataires Internet 25 novembre 2009 3 mai 2010 www.benchmark.fr
Conseil
Bien négocier avec ses prestataires
En période de restriction de coûts, la négociation avec ses prestataires redevient une nécessité. Les bonnes pratiques analysées par JeanMarc Buret, formateur Benchmark Group.
a formation Bien travailler avec les agences L et prestataires Internet, animée par Jean Marc Buret, fondateur et directeur de Xeres, société de Conseil en marketing interactif dresse un état de l’art complet de la gestion des rela tions avec ses agences. Ce marché qui n'est pas encore mature connaît en effet encore beaucoup de surmesure, l'offre n'étant pas formatée. Le marché est en pleine structuration, les acheteurs comme les annon ceurs étant en pleine réflexion. Conséquence : il n'y a pas de process normés pour gérer ses rela tions avec son agence. Et parmi ces relations, la négociation en particulier. Préparer le terrain Et, pour mieux négocier, l’un des moments clés se situe en amont, au début de la relation. “Il faut poser un cadre lors du premier contact. La première fois, l’agence peut être dans des dispo sitions particulières et être prête à des conces sions. Il faudra alors acter un certain nombre de principes de fonctionnement recouvrant aussi bien le niveau de qualité attendu, que l’organi sation à mettre en place et, bien entendu, les aspects financiers”, explique JeanMarc Buret pour qui les discussions en début de relation permettent d’expliciter les besoins et les attentes et de les inscrire noir sur blanc. C’est donc à ce moment là, qu’il faut déjà penser à la négocia tion future et prévoir des éléments qui la ren dront possible. Par la suite, il faudra fixer des points de ren contre réguliers pour remettre les choses à plat, vérifier que le client est content et que tout se passe correctement au niveau de l’agence. De manière annuelle de préférence, sachant que les entreprises disposent des éléments nécessaires souvent dès la miseptembre. Les leviers Lors de cette réunion annuelle on pourra alors négocier des modifications contractuelles. “Il faut bien, en amont, étudier son organisation interne pour pouvoir éventuellement mutualiser
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des efforts. Il faudra en premier lieu valoriser l'expertise client et la courbe d'expérience. Cela peut vouloir dire que l'on va aller plus vite ou que des salariés du client peuvent prendre en charge certaines tâches. L'idée est surtout d'éviter que les années pas sent et que l'agence propose toujours le même discours : si l'entreprise a investi, elle ne doit pas repayer, explique JeanMarc Buret. Ensuite, tout dépend du modèle du prestataire. Une société de services va vouloir augmenter la quantité de services apportée sans diminuer la charge finan cière. Dans ce cas, il faudra tout éplucher, notamment la compétence des personnels, en demandant leur CV précis et en demandant à ce qu'on rem place ceux qui ne conviennent pas.” Autre levier, revoir la façon de travailler. Diminuer le nombre de réunions par exemple ou le nombre de per sonnes assistant à ces réunions, afin de les redé ployer sur d'autres tâches. La négociation commerciale Pour JeanMarc Buret, “il s'agit du dernier levier une fois que l'on a tout tenté. Les éléments clas siques sur lesquels s'appuyer restent le volume d'affaires et les remises sur volume.” Mais le for mateur met en avant un autre point : la soustrai tance. Souvent utilisée, de manière plus ou moins transparente, elle représente un levier important en demandant à son prestataire de diminuer sa marge sur les soustraitants. Quitte à demander les factures et à les étudier à la loupe.
Repères
Les chiffres clés des 50 marchands américains
premiers
Ventes 2008 Croissance 2008 Panier moyen Taux de Trafic via moteurs Visiteurs uniques (millions $) (%) ($) conversion de recherche (millions) Amazon 19 170 29,5 170 3,45 % 32 % 56,6 Staples 7 700 37,5 325 8,50 % 29 % 8,3 Dell 4 830 15 650 0,85 % 24 % 16 Office Depot 4 800 2 193 9,90 % 34 % 7,1 Apple 3 642 34,9 170 0,92 % 18 % 49,1 OfficeMax 3 083 2,5 300 7,70 % 31 % 6,4 Sears Holdings 2 693 4 150 5,10 % 31 % 9,4 CDW Corp 2 600 8 859 5,60 % 38 % 1,48 NewEgg 2 100 10,5 285 3,20 % 26 % 18,5 Best Buy 2 015 13,1 205 2,10 % 28 % 19,5 QVC 1 993 6 120 6,00 % 19 % 4,51 SonyStyle 1 827 3 1 000 3,35 % 25 % 1,4 Walmart 1 740 10,5 115 1,85 % 26 % 28,8 Costco 1 700 41,7 410 2,30 % 29 % 13 JC Penney 1 500 0 160 2,88 % 28 % 12,5 HP Home 1 497 6,4 750 2,43 % 22 % 3,7 Circuit City 1 414 1 250 2,00 % 23 % 11,2 Netflix 1 364 13,3 nd nd 14 % 13,2 Victoria’s Secret 1 333 19,9 125 4,70 % 24 % 8,9 Target Corp. 1 209 4,8 120 1,60 % 32 % 29 Systemax 1 072 10 440 2,20 % 26 % 3,8 L.L. Bean 1 043 10 139 8,20 % 28 % 3,5 Macy’s 1 040 28 130 2,90 % 28 % 9,2 WilliamsSonoma 1 033 6,4 200 5,50 % 33 % 4,6 Gap Direct 1 030 14,1 105 3,00 % 14 % 6,9 HSN 1 016 4,8 130 3,10 % 20 % 3,8 Zappos 1 014 20,7 120 9,30 % 35 % 4,2 Amway 904 5 198 7,20 % 12 % 3,5 Overstock 834 8,9 112 2,50 % 29 % 19 Avon Products 754 12 75 6,00 % 10 % 4,8 1800 Flowers 749 0,1 70 24,30 % 30 % 1,9 Nordstrom 686 8,4 238 2,50 % 33 % 4,4 Buy.com 657 7 127 4,10 % 32% 4,8 Redcats USA 616 23 100 3,90 % 21 % 8,9 Neiman Marcus 564 13,1 410 2,90 % 31 % 2,2 Musician’s Friend 530 12,8 150 1,90 % 28 % 7,6 Blockbuster 526 0 nd nd 18 % 5,4 PC Connection 515 2,4 800 5,90 % 40 % 0,6 Toys ‘R’ Us 500 22,7 80 2,30 % 29 % 13 Cabela’s 497 8,2 149 4,15 % 34 % 3,4 BarnesandNoble 466 2,3 65 3,60 % 34 % 9,9 Scholastics 455 14,6 67 8,10 % 14 % 4,8 Home Depot 437 1 235 1,03 % 33 % 9,6 VistaPrint 400 56,6 34 6,40 % 17 % 10 Saks Direct 380 16 400 2,00 % 29 % 1,3 NutriSystem 376 11,4 420 5,70 % 22 % 0,6 Peapod 373 10 158 13,15 % 20 % 0,9 Drugstore 367 8,1 69 6,40 % 37 % 4,4 Nike 366 12 140 4,20 % 30 % 2,8 Kohl’s Group 356 59 75 2,40% 21 % 8,5 Sources : Internet Retailer 2009. Ventes 2008, panier moyen, taux de conversion : estimation Internet Retailer. Visiteurs uniques : comScore, moyenne mensuelle. Part des moteurs de recherche : Hitwise
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déjà expérimenté la diffusion de contenus vidéos sur les plateformes de partage comme Daily motion ou Youtube. Ils sont à peu près aussi nom breux à avoir testé les prises de paroles sur des blogs ou des forums et près d'un quart à avoir investi les réseaux sociaux.
EtatsUnis
France
A l'instar des annonceurs BtoC, les annonceurs BtoB consacrent également une part croissante de leurs budgets de communi cation au canal digital.
Usages des internautes Mediametrie//NetRatings  Janvier 2009 ( Applications Internet Incluses, home & work) Nombre de sessions par mois Nombre d’heures passées par mois sur le PC Nombre de domaines visités par mois Nombre de pages vues par mois
Chiffre La communication BtoB online
Stratégie Internet n° 136  Octobre 2009
61 64 : 11 101 2 795
Les chiffres du mois L’etourisme a connu une progression de 5 % de son chiffre d’affaires au premier semestre 2009 contre 20 % lors de la même période en 2008. Source : ICE/Fevad. 79 % des internautes ne sont pas prêts à payer pour accéder à des informations payantes sur Internet. Seulement 4 % sont prêts à souscrire un abonnement, 9 % à payer à la consultation. Source : Lightspeed Research. Cette année, 55 % des internautes américains devraient effectuer leurs courses de Noël sur Internet contre 49 % l’année dernière. Source : MarketLive.
Profil des internautes français Part dans l’ensemble Part dans de la population la population française internaute Hommes 48 % 52 % Femmes 52 % 48 % Moins de 25 ans 20 % 29 % 2534 ans 15 % 20 % 3549 ans 24 % 28 % 50 ans et plus 41 % 23 % CSP + 21 % 32 % CSP  30 % 30 % Retraités 22 % 8 % Etudiants 10 % 16 % Autres inactifs 17 % 14 % ème Source : Médiamétrie  Observatoire des Usages Internet  4 trimestre 2007, Individus de plus de 11 ans s’étant connectés au cours des 30 derniers jours ; Tous lieux de connexion  Copyright Médiamétrie  Tous droits réservés.
Sources : Benchmark Group, comScore, IAB, Forrester Research, Nielsen NetRatings, TNS Media Intelligence, Médiamétrie, Phocus Wright, Census Bureau, Eurostat, Internetworldstats
Tableau de bord
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France, EtatsUnis, Europe : Indicateurs clés de l’Internet France EtatsUnis Europe* Nb d’internautes en 2009 (en millions), travail et domicile 33 222 202 % de la population 62 % 73 % 57 % Marché du ecommerce B to C (en milliards d’euros, en 2008) 14 171 116 Nombre de cyberconsommateurs (en millions, en 2008) 22 140 136 % d’internautes ayant acheté en ligne (en 2008) 68 % 64 % 67 % Marché de l’ePub (en milliards d’euros bruts, en 2008) 3,7 16,6 12,9 * Sur la base de 17 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays Bas, Portugal, RoyaumeUni, Suède, Suisse.
En France comme à l'international les médias digitaux représentent en 2009 12 % des budgets de communication des annonceurs BtoB. La part du digital devrait ainsi progresser de 50 % entre 2008 et 2010, selon les prévisions de Benchmark Group et MunierBBN. En investis sant dans le marketing digital, les annonceurs BtoB cherchent massivement à viser leur clien tèle. En France comme à l'étranger, plus de la moitié des annonceurs communiquent prioritai rement en ligne à destination de leurs clients. Les annonceurs étrangers ont également une approche plus digitale que les Français de leur politique de communication RH. Les entre prises françaises préfèrent en revanche, commu niquer auprès de leur réseau de distribution. En matière de marketing participatif, les annon ceurs BtoB sont encore dans une phase explora toire et multiplient les expériences. Plus d'un tiers des entreprises interrogées indique avoir
Chiffres
A LIRE
Les médias géolocalisés N. NOVA Fyp éditions, 176 pages, 24 euros.
Stratégies et pilotages des systèmes d'information R. CORNUEMIEUX, H. POISSONNIER Dunod, 266 pages, 29 euros.
Offshore et systèmes d'information JL. DEIXONNE, C. QUÉLENNEC Hermès – Lavoisier, 246 pages, 65 euros.
Réussir son référencement web O. ANDRIEU Eyrolles, 462 pages, 25 euros.
En bref
LESFAQ DU JURISTE
La validité des conventions de preuve avec des consommateurs La loi du 13 mars 2000 portant réforme du droit de la preuve est venue consa crer la validité des conventions de preuve dans le Code civil dans les termes suivants : “Lorsque la loi n'a pas fixé d'autres principes, et à défaut de convention valable entre les parties, le juge règle les conflits de preuve littérale en déterminant par tous moyens le titre le plus vraisemblable, quel qu'en soit le support.” La loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 (LME) a modifié les dis positions relatives aux clauses abusives,et a introduit,à l’article R 1321 du Code de la consommation, une disposition selon laquelle est de manière irréfragable présumée abusive dans les contrats conclus entre des professionnels et des non professionnels ou des consommateurs,une liste de clauses,dont celle ayant pour effet d’ “imposer au nonprofessionnel ou au consommateur la charge de la preuve, qui, en vertu du droit applicable, devrait incomber normalement à l’autre partie au contrat.” Dans les relations avec des consommateurs, la convention de preuve ne peut ni réputer, ni même, désormais, présumer fiable un dispositif de signature électro nique qui ne répondrait pas aux exigences du Code civil,telles que précisées par décret d’application et ce, sous peine de nullité. La preuve du consentement du consommateur dépendra de l’aptitude du professionnel à démontrer la fiabi lité du dispositif de signature électronique mis en œuvre. Si la convention de preuve ne peut plus,dans les relations avec les consommateurs,avoir pour objet ou pour effet de renverser la charge de la preuve, il demeure nécessaire de documenter les procédés d’identification, de souscription et de d’archivage liés aux transactions réalisées pour en établir la fiabilité.Afin de donner une valeur contractuelle à cette documentation, il conviendra de l’annexer aux conditions générales ou de démontrer que le consommateur en a effectivement pris connaissance, sous peine de nullité.
Philippe Ballet, avocat, Directeur du département Dématérialisation & Archivage électronique, SAlain Bensoussan  Avocats (www.alainbensoussan.com)
PROFILS A Vendre A Louer Elie Curetti est nommé directeur général.
Pierre & Vacances Cécile Moulard est nommée à la direction du business développement.
Nielsen France Olivier Humeau est nommé directeur général.
SQLI Julien Mériaudeau est nommé directeur général.
SFR Jérémie Manigne est nommé directeur général innovation, marketing produit et services.
eBay Yohan Ruso est nommé directeur général d'eBay France.
Nom .......................................... Prénom ........................ Pour s’abonner àFonction ......................................................................... Société ........................................................................... Retourner ce document àBenchmark Group 69/71 Av. Pierre Grenier 92517 Boulogne Secteur d’activité ............................................................. Billancourt ou le faxer au 01 47 79 50 01. Email............................................................................. Je m’abonne pourJe vous règle par un an (10 numéros) chèque bancaire Tél. ............................................Fax. ............................. àStratégie Internetcijoint à l’ordre de Adresse .......................................................................... pour415(1) Benchmark Group. au lieu de 460HT Je souhaite recevoir ..................................................................................... Net à payer TTC : une facture. 437,83Code Postal ................................ Ville ............................ Etranger 445au lieu de 490Date ........................................... Signature Je souhaite en complément recevoir la collection complète des10 derniers numéros (un an) pour 290HT SI 136 GarantieAu cas où je souhaiterais interrompre mon abonnement, les numéros à paraître me seront remboursés au prorata.(1) Offre spécialevalable jusqu’au 31mars 2010.
Stratégie Internet n° 136  Octobre 2009
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AGENDA Forum Secteur public 24 novembre 2009 Paris
Séminaires Journée complète, de 9h00 à 17h30
EMARKETING ET VENTE EN LIGNE DES PRODUITS DE SANTÉ 18 novembre 2009
RECHERCHES ET VEILLE SURINTERNET 24  25 novembre 2009
BIEN TRAVAILLER AVEC LES AGENCES ET PRESTATAIRES INTERNET 25 novembre 2009
RÉUSSIR SA STRATÉGIE DE FIDÉLISATION SURINTERNET 27 novembre 2009
JEUXCONCOURS EN LIGNE: MODE D'EMPLOI 2 décembre 2009
UTILISER LES NOUVEAUX LEVIERS DINFLUENCE SURINTERNET 4 décembre 2009
RÉUSSIR SA STRATÉGIE NEWSLETTERBTOB 9 décembre 2009
OPTIMISER LE RÉFÉRENCEMENT DE SON SITE 10  11 décembre 2009
WEBMARKETINGBTOB 14  15 décembre 2009
BUZZ ET MARKETING VIRAL SURINTERNET 13 janvier 2010
INTÉGRER UNE DIRECTION EMARKETING 18  20 janvier 2010
CONCEVOIR ET PROMOUVOIR SON WIDGET 19 janvier 2010
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Programme complet et inscription www.benchmark.fr
En bref
Finance Le site de rencontresAttractive Worlda réalisé une nouvelle levée de fonds de 400 000 euros. Un tour de table auquel a participé la familleMontel.Site marchand de pro duits de la maison,Alice.comvient de lever 4 millions d'euros auprès deKengonsa Capital Partnerset deDane Vest Capital.Spécialiste du Web analytics, la sociétéAT Internet, a levé 4 millions d'euros auprès d'Icso Private Equityet de l'Irdi.Créé en 1999, le site de décorationMade In Designa levé 4,5 millions d'euros auprès deGimv, une entreprise d'in vestissement indépendante côtée sur Euronext.Un peu plus d'un an après son lancement sur le Web,Mapapeterie.comlève 1 million d'euros. Une première levée de fonds réalisée auprès du gestionnaire de fondsAltoInvestet de la société d'investissement normandeNCI Gestion.Le groupe américain spécialisé dans l'email marketingExperiana racheté l'alle mandUnited MailSolutions. Basée à Düsseldorf et fondée en 1999, United MailSolutions revendique 150 clients à travers l'Europe.GSI Commerce, qui opère notamment le site mar chand deToys'R'Us, a acquis pour 350 millions de dollars la sociétéRetail Convergence. Celleci est en particulier propriétaire du site de ventes privéesRue La La, ainsi que du site de discountSmartBargains.
Marketing  Publicité Photobox, spécialiste européen du développement photo sur Internet, lance pour la première fois une campagne publicitaire en télévision mettant en scène ses produits comme les albums photos.Vittelpropose aux internautes de choisir sur son site Vittel.fr, le prochain spot télévisé de la marque d'eau minérale.Googleexpérimente actuellement un nouveau type de liens sponsorisés : les Comparison Ads. Ces liens ont été conçus pour s'afficher sur des pages de résul tats lorsque la requête ne permet pas de cibler précisément le type de produits que cherche l'in ternaute.
eCommerce Redcatsvient d'ouvrir sur le site de vente en ligne deLa Redouteune boutique dédiée à Zara Home, la branche spécialisée dans le linge de maison et la décoration de la marque espa gnole.Marks & Spencers'apprête à étendre son service click and collect, qui permet aux clients ayant commandé des produits nonalimentaires sur Internet de se faire livrer chez eux ou de passer prendre leurs achats en point de vente. 46 magasins participent aujourd'hui au pro gramme. Mais l'enseigne, qui désire développer ses ventes en ligne, prévoit de l'étendre à 120 magasins supplémentaires.L'horloger de luxe lyonnaisMaiera lancé une nouvelle ver sion de son site Internet, Maier.fr, qui propose désormais aux internautes d'acheter leurs montres neuves en ligne.Mattela lancé sa boutique en ligne américaine, MattelShop.com, qui propose aux internautes US d'accéder à l'ensemble des produits du groupe. Le site intègre un service de shopping collaboratif, permettant à deux connaissances connectées en même temps sur le site de faire leurs achats ensemble, en échangeant des commentaires sur les produits ou en recommandant des articles en temps réel.La marque de lingerie américaineVictoria's Secretprépare son lancement en Europe, notamment à travers un site marchand dédié au vieux continent. Aucune date de lancement n'a cependant été avancée.
Innovations  Nouveaux services La chaîne de magasins de caféStarbucksvient de lancer deux applications mobiles pour l'iPhone. Celle baptisée Starbuck Card Mobile est actuellement expérimentée dans plusieurs villes de la Silicon Valley. Basée sur un principe de codes barres, elle propose un système de cré dits permettant au possesseur d'un iPhone d'acheter son café en magasin sans espèces.eBay lance aux EtatsUnis un site de contenus baptisé Theinsidesource.com. Ce magazine en langue anglaise analyse en temps réel les requêtes et les achats effectués sur le site d'enchères afin d'en extraire des tendances de consommation.Eram, qui compte 1 818 points de vente physiques, a fait d'Eram.fr son premier site ecommerce. Eram a confié la conception et le développement de son site marchand à MJA Online, une agence Web d'IndreetLoire et l'hébergement à Océanet Technology.AprèsMarmara(lire SI n° 135) qui vient de lancer un service de covoi turage à destination ou au départ des aéroports, laSNCFlance un service similaire auprès de 23 gares du réseau Transilien.
Stratégie Internet n° 136  Octobre 2009
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