Année économique et sociale 2003 en Martinique
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Créations d’entreprises Hausse plus modérée en 2003 er u1 janvier 2003, la Marti- des petites entreprises individuel-En 2003, plus de 2 900 entreprises Anique regroupait 24 320 en- les ; une fois sur cinq, c'est un ar- nouvelles sont venues enrichir treprises exerçant leur activité tisan qui est à l'origine de la créa- dans l'industrie, le bâtiment, le tion. D'une façon générale, au l'appareil productif martiniquais, commerce et les services non fi- départ, les créations ne génèrent nanciers. Depuis 1993, le pas beaucoup d'emplois exceptésoit 6,1 % de plus qu'en 2002. nombre d'entreprises ne cesse pour celui qui la crée : 85 % 85 % d'entre elles ont démarré d'augmenter. Par le biais des d’entre elles ont démarré leur ac- créations et des disparitions, le tivité sans aucun salarié. 438 en-sans salarié et 77 % étaient des tissu économique se renouvelle treprises nouvelles ont déclaré créations pures. La construction chaque année. Ainsi, en 2003, employer moins de 10 salariés et plus de 2 900 entreprises nouvel- 21 plus de 10 salariés. Parmi cesréalise de bons résultats tandis que les se sont installées sur le terri- dernières, seulement deux occu- l'industrie perd du terrain. Le toire. Les créations suivent des paient plus de 50 salariés au mo- mouvements contrastés selon les ment de leur création : une entertiaire domine encore en captant périodes. Après une hausse création pure dans le bâtiment, près de 80 % du renouvellement.

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Créations d’entreprises
Hausse plus modérée en 2003
er
u1 janvier 2003, la Marti- des petites entreprises individuel-En 2003, plus de 2 900 entreprises Anique regroupait 24 320 en- les ; une fois sur cinq, c'est un ar-
nouvelles sont venues enrichir treprises exerçant leur activité tisan qui est à l'origine de la créa-
dans l'industrie, le bâtiment, le tion. D'une façon générale, au
l'appareil productif martiniquais,
commerce et les services non fi- départ, les créations ne génèrent
nanciers. Depuis 1993, le pas beaucoup d'emplois exceptésoit 6,1 % de plus qu'en 2002.
nombre d'entreprises ne cesse pour celui qui la crée : 85 %
85 % d'entre elles ont démarré d'augmenter. Par le biais des d’entre elles ont démarré leur ac-
créations et des disparitions, le tivité sans aucun salarié. 438 en-sans salarié et 77 % étaient des
tissu économique se renouvelle treprises nouvelles ont déclaré
créations pures. La construction chaque année. Ainsi, en 2003, employer moins de 10 salariés et
plus de 2 900 entreprises nouvel- 21 plus de 10 salariés. Parmi cesréalise de bons résultats tandis que
les se sont installées sur le terri- dernières, seulement deux occu-
l'industrie perd du terrain. Le toire. Les créations suivent des paient plus de 50 salariés au mo-
mouvements contrastés selon les ment de leur création : une entertiaire domine encore en captant
périodes. Après une hausse création pure dans le bâtiment,
près de 80 % du renouvellement. continue de 1993 à 1996, elles se l'autre en reprise dans la grande
sont réduites jusqu'en 2000 où el- distribution.L'ensemble du commerce marque
les ont atteint leur niveau le plus
quelques signes d'essoufflement. bas. Depuis, elles remontent la Faiblesse
pente dépassant même l'excel- de l'industrieLes services confirment encore
lent score de 1996. Le redresse-
cette année leur attractivité et ment observé en 2001, largement 47 % des créations sont enregis-
confirmé en 2002 (10,5 %), s'est trées dans les services non finan-continuent de tirer l'économie
toutefois ralenti en 2003 ciers, 32 % dans le commerce,
(+6,1 %). La construction s'est 14 % dans la construction. Dansmartiniquaise.
nettement redressée en attirant l'industrie, elles ne représentent
plus de 400 créateurs alors que que 7 % des nouvelles unités. La
l'industrie n'en a capté que la tendance au redressement ob-Hausse continue des créations depuis 2000
moitié. Le commerce est resté ac- servée depuis 2001 ne s'est pas
tif mais sa progression s'est un poursuivie en 2003. Au contraire,Créations d'entreprises
par grands secteurs d'activité peu réduite en 2003 (6,4 % elle s'est même inversée avec un
En % contre 20,5 % en 2002). Les ser- recul de 15 % des créations dans
50
vices ont poursuivi leur essor ti- ce secteur. Les industries agrico-
45
rant encore cette année le renou- les et alimentaires, premier sec-
40
vellement de l'appareil productif teur employeur de l'industrie en
35
martiniquais. Martinique n'ont pu s'enrichir
30
que de 32 unités nouvelles. Par
25 85 % des entreprises
contre, la boulangerie-pâtisserie
20 créées a montré encore cette année
15 n'ont pas de salarié qu'elle était un créneau porteur
10 Les créations pures ne cessent pour les artisans. Pour le reste de
5 d'augmenter au détriment des re- l'industrie, la tendance est à la
0 prises moins en vogue et des baisse dans la quasi-totalité des1998 1999 2000 2001 2002 2003
réactivations qui stagnent. En domaines. Les équipements mé-
2003, elles représentent 77 % des caniques, les duConstruction Commerce ServicesIndustrie
créations (67 % en métropole). La foyer et l'édition imprimerie recu-
majorité des créations regroupeSource : Insee - Sirène lent franchement tandis que l'in-
11
N° 61 - Martinique - Septembre 2004Créations d’entreprises
dustrie du bois se stabilise diffici- conseil et d'assistance occupent 2003, il varie de 9 % dans l'in-
lement. Dans ce contexte un peu le premier rang, suivies de près dustrie à 13,7 % dans le com-
morose, seul l'habillement par- par les services opérationnels. Les merce. Tous secteurs confondus,
vient à tirer l'épingle du jeu. Avec créations dans le transport se sont le taux de création, en baisse
402 unités nouvelles, la construc- maintenues au même niveau que continue de 1997 à 2000, frôle le
tion retrouve son souffle. 97 % celui de 2002. seuil des 12 % en 2003 sans at-
d'entre elles sont des artisans qui Dans les services aux particuliers, teindre cependant le niveau du
ont voulu créer leur petite entre- l'hôtellerie et la restauration res- début des années 90. La construc-
prise. Les travaux de maçonnerie tent encore très propices à la créa- tion, le commerce et les services
générale, d'installation électrique tion en Martinique. La restaura- non financiers affichent des taux
et construction de maisons indivi- tion de type rapide (110 créations) de création en hausse pour 2003 à
duelles arrivent en tête devançant et de type traditionnel (60) consti- l'exception de l'industrie qui se
les travaux de terrassements, de tuent la grande partie de ce vivier. démarque une fois de plus. De
démolition, de peinture et de Les services personnels et domes- 11 % en 2002, son taux de créa-
constructions diverses. tiques comme la coiffure ou les tion chute de 2 points (9 % en
soins de beauté ont toujours le 2003).
En retrait de vent en poupe. À noter enfin, uneLe retour
1995 à 2000, forte propension des créateurs àdu commerce
le commerce s'investir dans le domaine de lade détail
Danielle Génixattire à nou- santé (professions libérales et au-
veau les créateurs même s'il tres).
marque des signes d'essouffle-
Des taux de créationment en 2003. Regroupant 32 %
des créations, ce secteur occupe en hausse
le second rang après les services sauf dans l'industrie
(48 %). Le commerce de détail est
en forte hausse au détriment du La répartition sectorielle des créa-
commerce de gros et de la répara- tions est en adéquation avec la
tion automobile. En 2003, la plu- spécificité du tissu industriel mar-
part des créations dans le com- tiniquais : relativement peu d'in-
merce de détail sont concentrées dustrie et beaucoup de tertiaire.
dans l'habillement, le commerce Le taux de création correspondant
en magasins spécialisés, l'alimen- au rapport entre les créations en-
taire et le non alimentaire sur registrées au cours de l'année
éventaires et marché (121 créa- 2003 et le stock d'entreprises au
er
tions). 1 janvier de la même année per-
Les services aux entreprises met de mesurer le dynamisme ou
confirment leur dynamisme en- l'attractivité de certains secteurs
core cette année. Les activités de par rapport à d'autres. Ainsi, en
Les définitions de la création d'entreprises
Seules ont été retenues les créations dans l'industrie, le commerce et les services (champ ICS). Le champ ICS
exclut l'agriculture, la location et le crédit-bail immobilier, les assurances et les organismes financiers.
Création d'entreprises : elle se matérialise par l'immatriculation de l'unité au répertoire SIRENE. Elle
correspond à la création du premier établissement économiquement actif.
Création pure : création d'un établissement économiquement actif jusqu'alors inexistant, ayant pour
conséquence l'exploitation de nouveaux moyens de production.
Reprise : unité légale qui reprend totalement ou partiellement l'activité d'un ou plusieurs établissements
économiques d'une autre unité légale.
Réactivation : c'est le fait pour une entreprise qui avait cessé son activité de la reprendre. Ce mouvement
concerne surtout les personnes physiques, en particulier les artisans et les commerçants.
Taux de création ou de renouvellement : rapport du nombre de créations d'entreprises d'une année au
er
stock d'entreprises au 1 janvier de l'année. C'est un indicateur du renouvellement du secteur productif.
12
N° 61 - Martinique - Septembre 2004

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