AntianÉco 64 - Année économique et sociale 2004 en Guadeloupe
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Conjoncture nationale et internationale Une croissance vive et générale (+ 2,8 %) et du patrimoine (+ En 2004, la croissance mondiale a 4,7 %). Les ménages ont de plus puisé dans leur épargne pour ac-été la plus vive depuis vingt ans. croître encore davantage leur Elle s’est élevée à 5,1 %, après 4 % consommation. L’emploi a enre- Dans la zone euro, la reprise gistré une très légère reprise, alorsen 2003. Toutes les régions du amorcée à l’été 2003 s’est qu’il avait diminué en 2003. Les monde et pratiquement tous les affermie en 2004 : la croissance a entreprises ont accru leurs inves- atteint 2 % contre 0,5 % l’année tissements. Ces facteurs sont enpays ont connu une accélération de précédente. La zone euro a partie contrebalancés par l’évolu- bénéficié de l’accroissement duleur croissance. Cette expansion tion du commerce extérieur. Les commerce mondial et a été moins échanges de biens sont en effet générale est tirée par les Etat-Unis pénalisée par les effets de déficitaires pour la première fois l’appréciation antérieure de depuis 2000, cette détériorationet les pays asiatiques. l’euro. Les niveaux et les étant largement imputable à l’en- composantes de la croissance semble des produits manufactu- diffèrent sensiblement selon les rés et à la hausse des prix du pé- pays. La demande intérieure a été trole.

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Langue Français

Extrait

Conjoncture nationale et internationale
Une croissance
vive et générale
(+ 2,8 %) et du patrimoine (+
En 2004, la croissance mondiale a
4,7 %). Les ménages ont de plus
puisé dans leur épargne pour ac-été la plus vive depuis vingt ans.
croître encore davantage leur
Elle s’est élevée à 5,1 %, après 4 % consommation. L’emploi a enre-
Dans la zone euro, la reprise gistré une très légère reprise, alorsen 2003. Toutes les régions du
amorcée à l’été 2003 s’est qu’il avait diminué en 2003. Les
monde et pratiquement tous les affermie en 2004 : la croissance a entreprises ont accru leurs inves-
atteint 2 % contre 0,5 % l’année tissements. Ces facteurs sont enpays ont connu une accélération de
précédente. La zone euro a partie contrebalancés par l’évolu-
bénéficié de l’accroissement duleur croissance. Cette expansion tion du commerce extérieur. Les
commerce mondial et a été moins échanges de biens sont en effet
générale est tirée par les Etat-Unis pénalisée par les effets de déficitaires pour la première fois
l’appréciation antérieure de depuis 2000, cette détériorationet les pays asiatiques.
l’euro. Les niveaux et les étant largement imputable à l’en-
composantes de la croissance semble des produits manufactu-
diffèrent sensiblement selon les rés et à la hausse des prix du pé-
pays. La demande intérieure a été trole. Grâce à la reprise de la
le principal moteur de l’activité croissance, les recettes fiscales
en France et en Espagne, alors ont connu une forte progression
ux Etats-Unis, la croissance atteint 4,4 % : la
que l’économie allemande doit (+ 6,2 %) tandis que les dépensesAconsommation des ménages est restée vigou-
davantage au soutien du ralentissaient. Toutefois, les pres-
reuse malgré la fin des incitations macro-écono-
commerce extérieur. L’inflation tations sociales et les autres trans-
miques (arrêt des baisses d’impôts, remontée des
est restée modérée : dans ferts sociaux se sont encore ac-
taux longs et chute des refinancements hypothé-
l’ensembledelazone, lahausse crus de 4,0 % poussés par des
caires) ; les entreprises américaines ont fortement
de l’indice des prix à la mesures nouvelles. Bien qu’en di-
investi, ayant profité du contexte favorable pour
consommation est de 2,1 %, au minution, le déficit public reste
accroître leurs profits et se désendetter. La crois-
même rythme qu’en 2003. ainsi à 3,6 % du PIB, dépassant
sance s’élève à 9,5 % en Chine et à 7,3 % en Inde.
En France, le PIB s’est accru de le critère du Traité de Maastricht.
L’expansion chinoise est nourrie par les exporta-
2,3 %. La reprise est manifeste La dette publique s’est élevée à
tions et par l’investissement, qui a atteint en 2004
après l’année 2003, qui avait 64,7 % du PIB en fin d’année, ex-
le chiffre considérable de 45 % du PIB. En outre,
connu la croissance la plus faible cédant également le critère du
pour la plupart des matières premières, les pays
depuis 1993. La consommation Traité. Le chômage s’est accen-
producteurs bénéficient d’une remontée des
des ménages s’est accélérée, le tué, passant de 9,7 % en 2003 à
cours. En moyenne annuelle, le baril de pétrole
pouvoir d’achat progressant 9,9 % en 2004. L’inflation est
brut est ainsi passé de 28,8 dollars en 2003 à 38,2
(+ 1,4 %) grâce à une accéléra- restée modérée à 2,3 % en
dollars en 2004.
tion des revenus d’activité moyenne annuelle.
3Conjoncture nationale et internationale
États-Unis, chômage et difficulté à maî-
triser les finances publiques dans la
zone euro, vive poussée de
l’endettement des pays de la Caraïbe…
La région Caraïbe et l’Amérique La-
tine ont également enregistré en 2004
une accélération de leur croissance.
La région Caraïbe a bénéficié d’un
nouvel essor de la fréquentation tou-
ristique, les arrivées de touristes inter-
Amérique latine - Caraïbes autour de la moyennenationaux ayant progressé de 6 % au
même rythme que l’année précé-
dente. En outre, plusieurs pays ont
connu une stabilisation voire une re- Croissance en 2003 et 2004 et projections pour 2005 et 2006
prise de leurs productions de sucre et
de bananes ; ces avaient
2003 2004 2005 2006fortement chuté entre 2000 et 2003,
avec l’érosion prévisible des préféren-
Monde 4,0 5,1 4,3 4,4ces commerciales accordées par
Économie avancée 2,0 3,4 2,6 3,0l’Union européenne et désormais
USA 3,0 4,4 3,6 3,6contestées dans le cadre de l’Organi-
Zone eurosation mondiale du commerce. Ces 0,5 2,0 1,6 2,3
facteurs de reprise ont plus que com- France 0,8 2,3 2,0 2,2
pensé les effets ravageurs du cyclone Japon 1,4 2,6 0,8 1,9
Ivan qui a dévasté la Grenade, et ceux Pays émergents ou en développement, dont : 6,4 7,2 6,3 6,0
de la tempête tropicale Jeanne qui a
Chine 9,3 9,5 8,5 8,0
frappé Haïti. La croissance est ainsi es-
Inde 7,5 7,3 6,7 6,4
timée à 4 % pour les pays de l’OECS, à
Amérique latine - Caraïbes, dont : 2,2 5,7 4,1 3,7
2,1 % pour un espace caribéen plus
Brésil 0,5 5,2 3,7 3,5étendu. Grâce à la hausse des cours du
Mexique 1,6 4,4 3,7 3,3pétrole, le Vénézuela enregistre une
Vénézuela -7,7 17,3 4,6 3,8croissance record de 17,3 % en 2004,
Amérique centrale (1) 3,5 3,5 3,2 3,4rompant avec la sévère récession de
l’année précédente. Caraïbe (2) 1,4 2,1 3,0 5,3
En 2005 et 2006, la croissance mon- (1) Costa-Rica, Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Panama
(2) Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Dominique, République Dominicaine, Grenade, Guyana, Haïti, Jamaïque,diale devrait connaître un léger ralen-
Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Trinité-et-Tobago
tissement par rapport à 2004. Cette in-
flexion tient à la hausse des prix de l’é-
nergie, à des politiques moins expan-
sionnistes aux États-Unis, au fait que la
croissance des pays émergents Pour en savoir plus
s’appuie avant tout sur les exporta-
tions et exerce un entraînement limité
sur le reste du monde. A plus de 4 % Fonds Monétaire International : World Economic Outlook,avril 2005
Insee : « Les comptes de la nation en 2004 - une reprise tirée par lapar an, la croissance mondiale reste-
demande »,Insee Première n° 1017,mai 2005.rait toutefois très élevée. Dans ce
Ministère de l’Économie,des Finances et de l’Industrie,Direction decontexte favorable, un enjeu impor-
la Prévision et de l’Analyse Économique,Note de conjoncture
tant serait de commencer à résorber
internationale,octobre 2004.
les difficultés structurelles auxquelles Organisation Mondiale du Tourisme,Baromètre OMT du tourisme
restent confrontés de nombreux mondial,volume 3,n°1,janvier 2005.
pays : déficit commercial aux
4

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