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Les champignons associés aux maladies du bois : quelles portes d'entrée ? Fiche n° 48. IFV, vos références techniques Février 2011. T h ème : V ig n e. s e t T ...

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• Publié par: Barrique
• Nombre de lectures: 41
• Langue: Français

Extrait

Fiche n° 48  IFVvos références technies Février 2011 Les champignons associés aux maladies du bois: quelles portes d’entrée? Les maladies de dépérissement de la vigne ne sont pas nouvelles et pourtant, à l’heure as o lu tiod epe ub ie nctu e lle , sont proposées au viticulteur pour les combattre malgré les nombreux problèmes qu’elles occasionnent (perte de récolte, mortalité des ceps, coûts de complantation, rajeunissement de l’âge moyen de la vigne). L am a u va is ecoaninssance de la biologie des champignons responsables, le rôle respectif qu’ils jouent, les portes d’entrée dans la plante, les interactions existant entre eux sont autant de facteurs pouvant expliquer cet état de fait. Tro pd equ e s tio nsqu ipo u rra ie nrtmpeettre d’expliquer le fonctionnement de ces maladies restent en suspens et c’est pour tenter de répondre à certaines d’entre elles que des essais portant sur l’amélioration des connaissances visàvis des portes d’entrées de ces champignons dans la planteont été conduits par l’IFV de Blanquefort. Ains i,u neétu d ea étéréa lis ées u rla réceptivité de spla ie so cca s io nnée slo rsd e stra va u xe nve rtvis à champignons pionniers de l’escamoeahP:allieondomylachinomamuoeaherca)chPetorsp(Pausm(Pal)leophilu deuxcépagesdesensibitlirtèésdifférente:lecabernetsauvignon(2007à2009)etlemerlotnoir(2008à2009). L’objectif étant de savoir si les plaies occasionnées pendant la période végétative de la vigne sont susceptiblesd e co ns titu erdes portes d’entrée poureceschamprtainsdsscoéisgionsnalà’esca (Pch et Pal). Caractéristiques parcellaires :  Cépage :Ca b e rne tSa u vigno n Cépa ge :Me rlo tNo ir Clo ne : 191 Clone :s éle ctio nm a s s a le Po rtegre ffe : RGM Portegre ffe :SO4 De ns ité:1.5 mx 1 x so it6 666 p/ha . Dens ité:1,5 mx 1 ms o it6 666p/ha . Année de planta tio :n1977 Année de planta tio:n1970 Mo d ed eco nditue: Guyo td o u b le Mo d ed eco nd u it:eCo rd o n Mode opératoire : L’expérimentation consiste dans un premier temps à appliquer une suspension de spores sur les plaies étudiées juste aprèsleurcréation(saufpourlamodalvitiéeil«lesplaiesdetail»leoù la contamination n’intervient qu’après un délai deplusieursseimneas)et,dansundeuxièmetemps,àpréleverlesorganescontamisnésàehcrehcealrripu prés e nced escha m pigno nsd a nsle bo iss itu ée nd e s s o u sd e spla ie so cca s io nnée s . Lesorganesprélevéssontplacésenboîtedepétrisurunmilieunutritifsurslecqhuaemllpiegnonspeuvents développer. L’inconvénient de cette méthode est qu’elle peut sousd e scha m pigno nsre che re s tim e rla prése nce dont le développement peut être inhibé par celui d’autres champignons plus prompts à coloniser le milieu. Modalités étudiées 1 Vieille spla ie sd eta ille (co nta m ina tio n2 mo isa prlèas ta ille )  2Pla ie sde dédoublage ou d’épa m pra ge 3 Plaie sd ero gna ge  4Plaies d’échardage (suppression des entre cœurs) 5Plaies d’effeuillage 6Plaies d’éclaircissage Pho to1: Boîte de pétri ave cd éve lo ppe m e ntd ePa le tPch

Résultats : En l’absence de contamination artificielledes ies

Figure 1. Pourcentage de plaies sur lesquelles les champignons ont été isolés

En l’absence de contamination artificielle des plaies, le taux d’isolement des champignons varie de 0 à 60 % selon les cas. Pch a été isolé plus souvent que Pal, préférentiellement sur les plaies de dédoublage sans pour autant que cel soit systématique. Avec une contamination artificielle des plaies

Contamination des plaies parPch

Contamination des plaies parPal

Figure 2. Pourcentage de plaies sur lesquelles les champignons ont été isolés Dans le cas où les plaies ont été contaminées par une suspension de spores, on s’aperçoit que le taux d’isolement des champignons est régulièrement important. Cela laisse supposer qu’en présence d’unnombre suffisant despores sur les plaies, ces dernièresconstituent des portes d’entrée potentielles pour les champignons. Conclusion : A l’issue de ces essais, il apparaît que les plaies occasionnées pendant la période végétative sont susceptibles de constituer des portes d’entrée pour Pal et Pch. Toutefois, en l’absence de contamination artificielle des plaies, le taux d’isolement des champignons après deux mois, s’il est très variable, demeure généralementassez faible (Cf. Figure 1). Bien que de sensibilité très différentevisàvis de l’expression des symptômes, aucune différence n’a pu être mise en évidence concernant le pourcentage de plaies contaminées entre le merlot et le cabernet sauvignon. De nouvelles questions seposent alors: Quelle est la vitesse de progression des champignons dansle matériel végétal? Quelles incidences ces contaminations ontelles sur l’expression des symptômes foliaires d’une part et sur le développement des nécroses présentes dans le bois’dautre part,alors même qu’on sait que ces champignons sont régulièrement présents dans les ceps de vigne? Deux essais de longue durée sur l’incidence des contaminations pendant la phase végétative sont actuellement en cours à l’IFV de Blanquefort. Dans la mesure où ces plaies sont susceptibles de constituer des portes d’entrée à ces deux champignons, y a til toujours un intérêt à tenter de protéger les plaies créées lors de la taille hivernale? Remerciements : EPLEFPA de Bordeaux Blanquefort Château Beychevelle  Château Poujeaux Pour en savoir plus sur le sujet : Alexandre DAVY  IFV 33 05 56 35 58 80 [e-mail]