Conjoncture 4ème trimestre 2004 : reprise de la croissance
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Le dernier trimestre 2004 enregistre une évolution du PIB de +0,9%, tranchant avec la quasi-stagnation au trimestre précédent. Au total, la croissance en 2004 aura été de +2,4%. Début 2005, cette croissance se prolongerait, sur un rythme moins soutenu néanmoins. L’emploi lorrain recule au quatrième trimestre 2004 (-0,3%) mais à un rythme moindre qu’au trimestre précédent (-0,5%). Le taux de chômage lorrain, à 9,8%, converge vers le taux national (9,9%). La création d’entreprise reste élevée. Les exportations et l’activité dans le bâtiment sont bien orientées.

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Langue Français

Extrait

www.insee.fr/lorraine
° Fin 2004 :25N reprise de la croissance

Le dernier trimestre 2004 enregistre une évolution
du PIB de +0,9%, tranchant avec la quasi-stagnation
au trimestre précédent. Au total, la croissance en 2004
aura été de +2,4%.
Début 2005, cette croissance se prolongerait, sur un rythme
moins soutenu néanmoins.
L’emploi lorrain recule au quatrième trimestre 2004
(-0,3%) mais à un rythme moindre qu’au
précédent (-0,5%).
Le taux de chômage lorrain, à 9,8%, converge vers le taux
Le PIB français
progresse fortement national (9,9%).
La consommation La création d’entreprise reste élevée.
des ménages repart
Les exportations et l’activité dans le bâtiment sont bien orientées.
L’emploi lorrain
en baisse
Le chômage lorrain
e
Pas d'amélioration de l'emploi lorrain au 4 trimestre 2004en légère hausse
Emploi salarié, indice base 100 fin du dernier trimestre 1999
110
108
France106
104
102
Lorraine
100
98
2000 2001 2002 2003 2004
Champ : emploi du secteur concurrentiel hors intérim, agriculture, État et entreprises contrôlées majoritairement
par l'État.
Source : Insee URSSAF
VConjoncture nationale et internationale :
reprise soutenue en fin d’année 2004
Au dernier trimestre 2004, le PIB français progresse de 0,9%,
après la pause temporaire observée au troisième trimestre. CeAllemagne
sursaut permet à la France d’afficher un taux de croissance an-
nuel de 2,4%. Le premier semestre de l’année 2005 afficheraitAu quatrième trimestre 2004,
le PIB allemand diminue de unecroissancemodérée, avec uneévolution du PIBde0,6%au
0,2%. Cette diminution pro-
premier trimestre puis de 0,3% au second.vient essentiellement de la
faible demandedelaconsom-
mation publique (-0,7%). lors qu’au troisième trimestre 2005 (+0,8%) avant de laisser place à une
La baisse des taux d’imposi- A2004, tous les moteurs de la remontée du taux d’épargne. Ce change-
tion en vigueur ne semble pas croissance semblaient à l’arrêt, la fin ment prévisible serait dû en partie à la per-
agir sur la confiance des mé- d’année est marquée par une reprise sistance d’un taux de chômage élevé qui
nages. La demande intérieure
forte de l’économie française (+0,9% du devrait se stabiliser autour de 10%, avec
reste atone (+0,2%).
PIB). Le moteur principal de cette re- une pointe à 10,1% enregistrée en début
L’Allemagnecontinuedese prise est la forte consommation des d’année 2005. Cette stabilité du chômage
distinguer par la vigueur de
ménages qui contribue pour 0,6 point à est à mettre en rapport avec les perspecti-
ses exportations (+1,1%).
la croissance du PIB. ves de créations d’emploi. Au total, l’éco-Une meilleure spécialisation,
nomie française devrait créer près denotamment en biens d’équipe-
ments, lui permettrait de pro- 41 000 postes de travail au cours du pre-La consommation
fiter de la vitalité du mier semestre 2005. Mais ce nombreplutôt que l’épargnecommerce mondial, en parti- d’emplois nouveaux est intégralement com-
culier vers les pays à forte Malgré une progression modérée de leur pensé par la croissance équivalente de la
croissance (Chine, pays de
pouvoir d’achat en 2004 (+1,6%), les mé- population active, d’où cette stabilité du
l’Europe Centrale et Orientale).
nages français continuent de maintenir leur taux de chômage.
Le taux de chômage de l’Alle-
consommation à des niveaux élevés (+1,2%
magne en décembre 2004
au quatrième trimestre, contribuant pour 0,6atteint 10,8% de la population Commerce extérieur :
point à la croissance du PIB). Cette consom-active. L’emploi salarié a dimi- un déficit qui se réduit
mation se fait au détriment du taux d’é-nué de 1,1% par rapport à
décembre 2003. pargne qui a diminué de 0,6 point entre Si globalement l’année 2004 n’a pas été
2003 et 2004, passant de 15,9% à favorable au commerce extérieur fran-En Rhénanie-Palatinat et en
15,3%. Cette tendance devrait se pour- çais, le dernier trimestre apparaît moinsSarre, le taux de chômage at-
teint respectivement 8,1% et suivre au moins au premier trimestre mauvais que les précédents (contribution
9,4% en décembre 2004. En
un an, les effectifs salariés de
ces deux régions ont baissé Redémarrage net de la croissance
de 0,8% et 0,6%, soit au to-
Croissance du PIB et contributions à son évolutiontal la disparition d’environ
11 500 emplois. %
1,5
Sources internationales :
1,0- Note de conjoncture de
l’Insee
- Service des études
et de la statistique 0,5
du ministère de
la région wallonne
- Service central
0,0
de la statistique et
des études économiques
du Luxembourg
PIB (en %)
-0,5
- Statistisches Landesamt Dépenses de consommation (en point)
FBCF (en point)Saarland
Commerce extérieur (en point)
- Landesamt
-1,0Rheinland-Pfalz e er e e e er e e e4 trim. 1 trim. 2 trim. 3 trim. 4 trim. 1 trim. 2 trim. 3 trim. 4 trim.
- Bulletin luxembourgeois 2002 2003 2004
de l’emploi
Source : Insee - comptes nationaux trimestriels
2du commerce extérieur de +0,2 point à la taux d’épargne des ménages. Leurs
croissance du PIB). Les exportations enre- comportements d’activité et d’investisse-
Belgique
gistrent une forte poussée (+1,3% après ment devraient aussi dépendre de l’évo-
+0,6% au trimestre précédent). Si la re- lution des cours des matières
prise des services exportés reste faible premières, dont celui du pétrole, ainsi Au quatrième trimestre
2004, le produit intérieur brut(+0,2%), celle des biens (+1,5%) explique que de celui de l’euro face à un dollar
belge progresse de 0,3%. Lace redressement global. A l’inverse, les durablement faible.
hausse atteint 2,4% en unimportations ralentissent (+0,7% contre
an. Le taux de chômage (en
+2,4% au trimestre précédent). Parmi les Le contexte international : données désaisonnalisées) s’é-
biens importés, l’automobile et les pro- tablit à 7,9% de la populationattente d’une reprise
duits énergétiques tirent à la hausse les active en décembre 2004.de la zone euro
importations (respectivement +2,1% et Comme en France, le chô-
mage touche plus durement+4,5% par rapport au trimestre précédent). Au niveau mondial, l’année 2004 a enregis-
lesfemmes(9,1%)que lestré le plus fort taux de croissance écono-Ce déficit commercial français résulte
hommes (7,1%). Entre dé-mique depuis 20 ans. En effet, l’activitéde la faiblesse de la demande intérieure cembre 2003 et décembre
mondiale a crû de plus de 4,5% en 2004.de nos principaux partenaires commer- 2004, le nombre de deman-
Ce dynamisme a notamment été impulsé àciaux. Il est peu probable que le solde deurs d’emploi a augmenté de
la fois par l’économie américaine et par les 7,3% en Belgique. En Waldes échanges commerciaux s’améliore -
économies indienne et chinoise. Le com- lonie, le nombre de chômeursen 2005, même si les conjoncturistes
est en hausse de 3,7% sur lamerce extérieur français n’a pas totale-prévoient une reprise de la demande
même période.ment tiré parti de cette embellie car il estintérieure allemande.
principalement orienté vers l’espace in-
tra-communautaire. Ce dernier n’enregistre
Demande des entreprises :
qu’une croissance de 1,8% pour l’année
entre modération et prudence
2004. A l’exception de la France, cette fai-
Luxembourg
blesse de croissance de la zone euro estL’année 2004 a été marquée globale-
dueengrandepartieàdesdemandesinté-ment par une croissance modérée mais
rieures très déprimées.réelle des investissements de la part Au quatrième trimestre, l’em-
ploi salarié diminue de 0,6%.des entreprises (+3% contre -1,6% en Fin 2004, le ralentissement mondial
L’emploi frontalier, qui repré-2003). Au dernier trimestre 2004, l’in- s’est fait sentir, les États-Unis craignant
sente 37% de l’emploi total,
vestissement des entreprises connaît un regain d’inflation, la Chine freinant sa
diminuequantàluide1%.
une reprise sensible (+1,6%) après le politique d’investissements. Cesbaissess’observent tous
net recul enregistré au trim

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