Au cours des années 1999 et 2000, le chômage avait reculé rapidement dans toutes les régions. Mais à partir de la mi 2001, le retournement conjoncturel fait sentir ses effets sur les évolutions du chômage : dans la majorité des régions, notamment en Île-de-France, en Alsace ou en Franche-Comté, un moindre dynamisme de l'emploi entraîne une hausse du chômage. Dans d'autres, le chômage a continué de reculer grâce à une bonne tenue de l'emploi , comme en Provence-Alpes-Côte d'Azur et en Corse. Cette explication conjuguée à des flux migratoires négatifs, vaudrait pour le Nord-Pas-de-Calais. En Languedoc-Roussillon, le taux de chômage reste stable car le dynamisme de l'emploi est insuffisant pour absorber l'arrivée de population en âge de travailler. Les régions les plus touchées restent le Nord-Pas-de-Calais et les trois régions méditerranéennes ; les moins touchées sont le Limousin et l'Alsace. En période de ralentissement économique, les écarts de taux de chômage entre régions s'atténuent. Fin 2000, près de neuf points séparaient le taux de chômage le plus faible du plus fort ; fin 2002 sept points séparent le taux le plus faible, en Limousin, du plus élevé en Languedoc-Roussillon.
Seules neuf régions résistent à la hausse du chômage Ludovic Bourlès, section Synthèse et conjoncture de l’emploi, Insee
u cours des années 1999 et 2000, le chômage avait reculé rapide MaiAs à partir de la mi2001, le retourne ment dans toutes les régions. ment conjoncturel fait sentir ses effets sur les évolutions du chômage : dans la majorité des régions, notamment en ÎledeFrance, en Alsace ou en Franche Comté, un moindre dynamisme de l’emploi entraîne une hausse du chômage. Dans d’autres, le chômage continue de reculer grâce à une bonne tenue de l’emploi, comme en ProvenceAlpesCôte d’Azur et en Corse. Cette explication, conjuguée à des flux migratoires négatifs, vaudrait pour le NordPasdeCalais. Enfin, en LanguedocRoussillon, le taux de chô mage reste stable car le dynamisme de l’emploi est insuffisant pour absorber l’arrivée de population en âge de travail ler. Les régions les plus touchées restent le NordPasdeCalais et les trois régions méditerranéennes ; les moins touchées sont le Limousin et l’Alsace. En période de ralentissement écono mique, les écarts de taux de chômage entre régions se réduisent. Fin 2000, près de neuf points séparaient le taux de chômage le plus faible du plus fort ; fin 2002, sept points séparent le taux le plus faible, en Limousin, du plus élevé en LanguedocRoussillon.
Fin décembre 2002, en France métropolitaine, 9,1% des actifs sont au chômage (au sens du BIT). A cette date, le Limousin (6,7%) et l’Alsace (6,8%) sont les régions les moins affectées. A l’inverse, le chômage touche 13,7% des actifs en LanguedocRoussillon, 11,9% dans le NordPasdeCalais et 11,5% en ProvenceAlpesCôted’Azur. Dans les autres régions, le taux de chômage varie de 7,6% en Pays de la Loire et dans le Centre à 10,5 % en Corse.
La reprise engagée mi1996 entraîne une accélération des créations d’emploi. Le taux de chômage national passe alors de 12,2% en juin 1997 à 11,3% fin décembre 1998. Il recule ensuite plus rapidement jusqu’en juin 2001 (8,6%) mais progresse par la suite de 0,5 point en 18 mois.
De fin 1998 à juin 2001 : des améliorations plus ou moins marquées selon les régions
Toutes les régions ont bénéficié de la phase d’amélioration, mais avec une intensité et une vitesse variables. Entre la fin 1998 et le mois de juin 2001, le recul est le plus marqué en termes absolus pour le LanguedocRoussillon et PACA, où le taux de chômage baisse de 3,3 points ; vient ensuite le NordPasdeCalais avec 3,2 points. En termes relatifs, c’est pour la FrancheComté et RhôneAlpes que la baisse est la plus nette, avec 2,6 points et 2,9 points pour des taux respectifs de 7,8% et 10,2% en décembre 1998. En revanche, le taux de chô mage baisse de 1,6 point en Alsace pour un taux de 7% fin 1998. Les reculs relatifs sont les plus faibles en Auvergne, 1,7 point pour 9,9%, et en Midi Pyrénées, 1,9 point pour 11,5%. Taux de chômage (au sens du BIT) des régions françaises au 31 décembre 2002 En % de la population active
France : 9,1% 1113,78,69,56,77 9,611 7,18,5 Source : section synthèse et conjoncture de l’emploi, Insee