Fiches thématiques de l ouvrage : L économie française - Édition 2009
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FICHES THÉMATIQUES 1 L'emploi
En 2008, 25,8 millions de personnes ont oc- vigoureuse qu’en 2007 (+ 1,0 % après
+ 2,2 %). La hausse des emplois dans les ac-cupé un emploi dans l’économie française, à
tivités financières et immobilières a été plustemps plein ou à temps partiel. En équivalent
réduite, respectivement + 0,9 % (après plein, l’emploi intérieur s’est élevé à
+ 2,4 %) et + 1,9 % (après + 3,6 %). Le dyna-25,6 millions, en moyenne annuelle (défini-
misme des services aux entreprises depuistions).
2004 a nettement faibli : + 0,5 % aprèsSur l’année, 136 000 emplois (personnes
+ 2,8 %. La branche la plus dynamique aphysiques) ont été créés dans l’ensemble de
une nouvelle fois été celle de la construc-l’économie, soit moins de la moitié de la
tion, malgré un léger ralentissement enhausse en 2007 (+ 343 000). En équivalents
2008 : + 3,5 % après + 4,5 %.temps-plein, les créations d’emploi ont
Les entreprises privées emploient 71 % desconcerné 140 000 personnes (après
personnes ayant un emploi (18,4 millions de388 000). L’emploi a donc sensiblement ra-
personnes) contre 22 % pour les administra-lenti par rapport à 2007 (+ 0,6 % après
tions (5,6 millions de personnes employées+ 1,5 %). L’emploi salarié a progressé de
par l'État, les collectivités locales, les hôpi-0,5 % (après 1,6 %), quand l’emploi non-sa-
taux, etc.). Les 7 % restant (1,8 millions delarié a crû de 0,8 % (après 1,1 % en 2007).
personnes) sont employées par les ménagesCe ralentissement en moyenne annuelle tra-
ou les institutions sans but lucratif aux servi-duit un infléchissement beaucoup plus fort
ces des ménages (ISBLM, associations paren cours d’année, l’emploi reculant en glis-
exemple). Depuis 2004, le développementsement annuel au quatrième trimestre 2008
des emplois dans ces deux catégories (ména-(- 0,2 % au total).
ges et ISBLM) n’a cessé d’augmenter :Par activité, les principales tendances restent
+ 4,4 % en 2008 (après + 3,8 % en 2007) etles mêmes : créations dans les services et la
+ 246 000 personnes en cinq ans. À l’in-construction, repli dans l’industrie et l’agri-
verse, la croissance des emplois dans les en-culture. La baisse s’est poursuivie dans l’a-
treprises du secteur privé a faibli (+ 0,6 %griculture (- 2,4 % après - 1,1 % en 2007) et
après + 1,4 %). Pour la première fois depuisdans l’industrie (- 1,5 % après - 1,4 %). La
dix ans, les effectifs dans les administrationsseule branche industrielle dont les effectifs
publiques ont reculé significativementn’ont pas baissé reste celle des biens d’équi-
(- 1,0 %, soit - 57 000 personnes).pement. La croissance des services principa-
lement marchands n’a pas été aussi
Définitions
En comptabilité nationale, tous les types d’emploi (salariés, non-salariés) sont comptabilisés et chaque
personne compte pour un emploi, quel que soit son temps de travail. La notion d’emploi intérieur corres-
pond à l’emploi généré par l’économie sur le territoire, en métropole et dans les départements
d’Outre-mer. Les estimations intègrent les non-résidents travaillant sur le territoire économique (frontaliers
ou saisonniers venant en France), mais excluent les résidents travaillant à l’étranger.
Pour tenir compte de façon plus précise de la force de travail mobilisée par l’économie française, il faut re-
courir à la notion d’« équivalent temps plein » qui comptabilise, pour un équivalent temps plein, deux
personnes travaillant à mi-temps. La prise en compte du temps partiel réduit le nombre d’emplois compta-
bilisés en équivalents temps plein par rapport à ceux comptabilisés en personnes physiques. À l’inverse, la
multi-activité et les corrections pour travail au noir ou fraude relèvent le compte en équivalents temps
plein.
138 L’économie française, édition 2009L'emploi 1
1. Emploi total par branche d’activité (en équivalent temps plein)
Variations en moyenne annuelle (en %)
2008 2008
2004 2005 2006 2007 2008
(*) (**)
EA Agriculture -2,0 -1,4 -1,6 -1,1 -2,4 1 005,1 3,9
EB Industries agro-alimentaires -2,9 -0,1 0,5 -1,1 -1,0 543,2 2,1
ECie des biens de consommation -5,5 -3,3 -3,7 -2,4 -2,9 527,2 2,1
ED Industrie automobile -3,4 0,3 -4,7 -4,6 -5,3 190,7 0,7
EEie des biens d’équipement -3,8 -1,5 0,9 0,5 0,3 738,3 2,9
EF Industrie des biens intermédiaires -2,9 -2,7 -2,8 -1,5 -1,4 1 201,4 4,7
EG Énergie 0,2 -0,7 -0,6 0,0 -2,0 185,0 0,7
EH Construction 1,9 3,3 4,6 4,5 3,5 1 971,8 7,7
EJ Commerce 0,5 0,0 -0,7 1,1 0,7 3 336,6 13,1
EK Transport 0,3 -1,9 0,8 1,7 1,7 1 143,4 4,5
EL Activités financières 0,0 0,4 -0,4 2,4 0,9 781,3 3,1
EM Activités immobilières 2,0 7,6 2,4 3,6 1,9 307,9 1,2
EN Services aux entreprises 1,5 1,8 2,6 2,8 0,5 4 252,3 16,6
EP Services aux particuliers 1,1 2,4 2,8 2,8 2,1 2 353,6 9,2
EQ Santé, éducation, action sociale 1,5 0,9 2,2 2,6 0,7 4 756,6 18,6
ER Administrations -1,0 0,5 0,0 -1,1 -0,4 2 265,0 8,9
0,1 0,6 1,0 1,5 0,6 25 559,4 100,0EA à ER Emploi salarié total
EB à EG Industrie -3,4 -1,9 -1,7 -1,2 -1,5 3 385,8 13,2
EC à EFie manufacturière -3,7 -2,3 -2,2 -1,4 -1,5 2 657,6 10,4
EJ à EP Services principalement marchands 0,9 1,1 1,3 2,2 1,0 12 175,2 47,6
EQ à ER Services administrés 0,6 0,8 1,5 1,4 0,4 7 021,6 27,5
EB à EP Branches principalement marchandes 0,1 0,7 1,0 1,8 0,8 17 532,7 68,6
(*) Effectifs en milliers. (**) En % du total.
Source : Insee, comptes nationaux - base 2000.
2. Créations d’emplois par type de secteur institutionnel employeur
(évolution des effectifs par rapport à l'année précédente)
Source : Insee, comptes nationaux - base 2000.
Fiches thématiques 1392 Le chômage
Suite au retournement de la conjoncture in- pour les jeunes de 15 à 24 ans. Ils sont en ef-
fet plus sensibles que leurs aînés aux fluctua-tervenu au deuxième trimestre 2008, le chô-
tions conjoncturelles du marché du travail :mage a fortement augmenté en seconde
de même qu’ils avaient plus bénéficié de lapartie d’année : en moyenne au quatrième
baisse du chômage en 2006 2007, le retour-trimestre 2008, le taux de chômage au sens
nement de la conjoncture au deuxième tri-du Bureau international du travail (BIT) en
1 mestre 2008 les a particulièrement touchés.données provisoires pour l’ensemble
Ainsi, le taux de chômage des jeunes a pro-France métropolitaine et Dom s’établit à
gressé de 2,9 points entre le premier et le8,2 % de la population active (figure 1),
quatrième trimestre 2008, alors que lacontre 7,6 % au premier trimestre 2008.
hausse du chômage des adultes a été plusPour la France métropolitaine, il s’établit à
tardive et limitée à 0,4 point. Au quatrième7,8 % (contre 7,2 % au premier trimestre
trimestre 2008, le taux de chômage des jeu-2008).
nes atteint 20,4 % de la population active,De mi-1997 à fin 2001, le taux de chômage
tandis que celui des 25 à 49 ans s’établit àau sens du BIT a sensiblement baissé (fi-
7,0 %. Toutefois, la part des inactifs au seingure 1). En France métropolitaine, il est pas-
de la population des 15 à 24 ans est forte, carsé de 10,9 % au deuxième trimestre 1997 à
un grand nombre de jeunes poursuivent des7,7 % au dernier trimestre 2001. En 2002, le
études et sont donc moins présents sur letaux de chômage est reparti à la hausse, jus-
marché du travail. De fait, la part des chô-qu’à atteindre 8,8 % de la population active
meurs dans l’ensemble de la population desen moyenne au dernier trimestre 2003.
15-24 ans (et non dans la seuleAprès une relative stabilité en 2004, le taux
active, comme c’est le cas pour le calcul dude chômage au sens du BIT a de nouveau lé-
taux de chômage) n’est que de 7,3 % engèrement augmenté en 2005 : il est passé de
moyenne au quatrième trimestre 2008, soit 18,9 % au quatrième trimestre 2004 à 9,2 %
point seulement au-dessus de la part desau premier trimestre 2006 pour la France
chômeurs dans la population totale desmétropolitaine. À partir de ce point haut, le
25-49 ans. Pour les seniors,letauxdechô-chômage a baissé régulièrement jusqu’au
mage a augmenté de 0,2 point du premier aupremier trimestre 2008. Depuis, cette baisse
quatrième trimestre 2008 : au dernier tri-s’est enrayée, en lien avec les nombreuses
mestre 2008, 5,0 % des

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