Images économiques des entreprises et des groupes au 1er janvier 2001
34 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Images économiques des entreprises et des groupes au 1er janvier 2001

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
34 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

En 2000, 2,25 millions d'entreprises exerçant leur activité sur le territoire français (hors banques et assurances) ont employé 14 millions de salariés et dégagé un chiffre d'affaires de 2 700 milliards d'euros, soit une valeur ajoutée brute au coût des facteurs de 690 milliards d'euros. Aujourd'hui, la dimension "entreprises" n'est plus suffisante pour analyser le système productif. C'est au niveau du groupe que certains indicateurs économiques sont pertinents, tels la concentration de l'activité. 60 % des salariés des entreprises recensées ici travaillent dans une entreprise rattachée à un groupe. 60 % des investissements, hors apports dûs aux restructurations, sont réalisés par les groupes. Pour la première fois, Images économiques des entreprises et des groupes illustre par des chiffres cette nouvelle dimension d'analyse. Cet Insee Résultats contient : - un ouvrage papier comportant la présentation des sources et quelques données de cadrage sur les entreprises et les groupes, les définitions des variables, les nomenclatures ; - un cédérom contenant l'ensemble des données des trois volumes antérieurs sur papier, et de nombreuses informations complémentaires.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 17
Langue Français

Extrait

Insee Résultats Images économiques

des entreprises et des groupes
Économie
er
N° 6 au 1 janvier 2001
Mars 2003

Les données essentielles
Synthèse des résultats 2000 ...................................... 3
Principaux indicateurs et évolution de 1996 à 2000.... 9
Compte de résultat et bilan agrégés des entreprises.10
Quelques indicateurs par secteur ..............................13
Ratios ........................................................................16
Importance des groupes ...........................................18
Concentration des groupes........................................19
Répartition sectorielle et noyau dur des groupes.......20
Comparaison européenne 21

Sources et méthodes
L’information sur les entreprises................................23ation sur les groupes.....................................24Directeur
de la publication Champ de la publication ............................................25
Jean-Michel Charpin
Définition des principaux ratios et variables...............27
Institut national Nomenclature économique de synthèse (NES) .........29
de la statistique et des études
économiques

Direction générale Le cédérom 18 boulevard
Adolphe Pinard Présentation du cédérom...........................................33
75675 Paris cedex 14
Téléphone : 01 41 17 50 50 Liste des tableaux du cédérom..................................34
Fax : 01 41 17 66 66
www.insee.fr

Diffusion/abonnements
et ventes
voir en fin de volume Où et comment commander ?

Les produits de l’Insee...............................................35Impression
Jouve

© Insee 2003
er
Images économiques des entreprises et des groupes au 1 janvier 2001 1
er
2 Images économiques des entreprises et des groupes au 1 janvier 2001
Les données essentielles





Synthèse des résultats

En 2000, les 2,25 millions d’entreprises non- valeur ajoutée page 7). Pour plus d’une
1
financières recensées ont employé 14 millions entreprise sur deux (55 %), la valeur ajoutée
de salariés et dégagé un chiffre d’affaires de dégagée en 2000 n’a cependant pas excédé
2 700 milliards d’euros. 50 000 euros, tandis que les 7 000 plus
Les effectifs ont progressé de près de 5 % sur grandes ont produit la moitié de la valeur
un an ; ce sont les services aux entreprises et ajoutée.
l’activité de commerce qui emploient le plus Les secteurs rassemblant le plus grand
grand nombre de salariés (respectivement nombre de salariés sont également ceux qui
3 millions et 2,9 millions de salariés). Plus produisent la majorité de la valeur ajoutée.
généralement, un salarié sur deux travaille Ainsi, trois secteurs concentrent la moitié de la
dans les services aux entreprises, l’industrie valeur ajoutée : les services aux entreprises, le
des biens intermédiaires et le commerce. commerce et l’industrie des biens intermé-
La grande majorité des unités restent de diaires.
petites entreprises : près d’une entreprise sur
deux n’a pas de salariés et 90 % en emploient Un taux d’exportation de 17 %
moins de 10.
Ce phénomène est légèrement moins marqué En 2000, près de 17 % du chiffre d‘affaires est
dans l’industrie où 80 % des entreprises réalisé avec l’international, par 8 % des
comptent moins de 10 salariés et c’est dans entreprises. La présence des entreprises sur
l’industrie automobile, l’énergie et l’industrie les marchés étrangers dépend cependant très
des biens intermédiaires qu’on trouve les plus largement de leur secteur d’activité.
grandes structures puisqu’entre 2 et 6 % des Plus d’une entreprise sur trois de l’industrie
entreprises de ces secteurs emploient plus de automobile et de l’industrie des biens
250 salariés. intermédiaires est exportatrice, et une sur
quatre dans les industries des biens de
Près de 700 milliards d’euros de valeur consommation et des biens d’équipement.
ajoutée Dans certains de ces secteurs, les entreprises
qui exportent sont non seulement nombreuses,
Avec une progression de plus de 6 % par mais aussi très exportatrices : près de 45 % du
rapport à 1999, la valeur ajoutée brute au coût chiffre d’affaires de l’industrie automobile et de
des facteurs des entreprises non financières l’industrie des biens d’équipement sont
atteint 690 milliards d’euros, soit un quart du effectués à l’exportation.
chiffre d’affaires (voir décomposition de la La taille de l’entreprise explique également
l’intervention sur les marchés extérieurs : à
1 peine 7 % des entreprises de moins de 20 Sont exclues de cette publication les « entreprises » qui
relèvent du régime fiscal dit des micro-entreprises (environ salariés exportent, contre plus de deux tiers
360 000). Il s’agit en fait d’indépendants non salariés qui
des entreprises de plus de 250 salariés. exercent seuls une activité professionnelle, ou d’activités
non salariées réalisées de façon annexe par des salariés.
Elles bénéficient de formalités ultra-simplifiées. On estime
qu’elles réalisent une valeur ajoutée d’environ 1 milliard
d’euros.
er
Images économiques des entreprises et des groupes au 1 janvier 2001 3 Nombre d'entreprises
40%
Effectif salarié
35% Valeur ajoutée
Investissement non financier
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
Industrie yc Construction Commerce Transports Activités Serv. aux Holdings Serv. aux
énergie Immob. entreprises particuliers
hors
holdings

Répartition des entreprises par secteur d’activité en 2000


690 milliards d’euros de valeur ajoutée, noter, pour les deux premiers secteurs cités, la
475 milliards d’euros de frais de personnel part importante occupée par des sous-secteurs
atypiques : l‘administration d’entreprises (ou
La part des charges de personnel (salaires, holdings, sous-secteur qui réalise 37 % de
traitements et charges sociales) dans la valeur l’investissement dans le secteur des services
ajoutée atteint 70 % : elle diffère notablement aux entreprises) et la location immobilière
suivant les secteurs, passant de 35 % dans le (80 % de l’investissement des activités
secteur de l’immobilier à 80 % dans le secteur immobilières).
de la construction. Cet investissement porte le niveau des
Le niveau des frais de personnel moyens par immobilisations corporelles à 1,2 milliards
secteur est lui aussi très hétérogène. d’euros. Le secteur de l’énergie, les activités
L’industrie automobile et l’énergie sont des immobilières, l’industrie automobile et les
secteurs employant une main-d’œuvre très transports sont les secteurs les plus fortement
qualifiée (respectivement 40 000 et 57 000 capitalistiques (immobilisations non financières
euros par salarié). A contrario, les services aux par salarié dépassant 150 000 euros). Ils
particuliers et l’industrie agro-alimentaire ont disposent également d’un investissement
des frais de personnel moyens parmi les plus soutenu avec un taux d’investissement
faibles (moins de 30 000 euros). supérieur à 25 % (le taux tous secteurs
confondus est de 20 %), alors que le taux
L’investissement corporel en hausse d’investissement s’inscrit bien en deçà dans les
secteurs de la construction et des biens
L’investissement corporel, hors apports et d'équipement (moins de 10 %).
cessions non déduites, atteint en 2000, tous Dans ces deux secteurs en revanche, les frais
secteurs confondus, 203 milliards. 130 financiers sont faibles (taux de prélèvement
milliards d’euros, soit plus de 60 % de financier inférieur à 15 %) et associés à une
l’investissement, sont réalisés par 4 secteurs forte rentabilité brute (voir définition page 28)
(services aux entreprises, activités des immobilisations (27 % pour les biens
immobilières, industrie des biens d’équipement et 40 % pour la construction).
intermédiaires et commerce). Il faut cependant
er
4 Images économiques des entreprises et des groupes au 1 janvier 2001 Comparaisons européennes Désormais, c'est

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents