L année économique et sociale 2002
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L'année économique et sociale 2002

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Description

Depuis deux ans déjà, la reprise se fait attendre et l'économie régionale s'en ressent. En dix-huit thèmes, « l'année économique et sociale 2002 » offre un éclairage sur les résultats des différents secteurs et aborde les évolutions sociales de l'année. Ainsi, la santé des bovins s'étant améliorée, les résultats agricoles se portent mieux. Le commerce extérieur stagne mais les PME régionales prospectent à l'étranger. Neuf Auvergnats sur dix vivent au sein d'un groupement de communes. Enfin, deux pages de références bibliographiques vous permettent d'en savoir plus.

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Nombre de lectures 39
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Juin2003-°N9
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annéeéconomiqueetsociale2002proposeàtouslesobservateursetnotammentaux décideursprivésetpublicsdelarégionunétatdeslieuxcompletetactualisédesévènements économiquesetsociauxquiontjalonnél'année. Commelesannéesprécédentes,laco l aborationdenombreuxspécialistesdesdifférentes administrationsetorganismesissusd'horizonsdiversapermisdedonnerunéclairageaussi completquepossible. Cetouvrageaétéréaliséaveclaparticipationde: -laDirectionrégionaledel'Equipement, -laBanquedeFrance, -leRectoratdelAcadémiedeClermont-Ferrand, -laChambreRégionaledeCommerceetd'Industrie, -laDirectionrégionaledel'AgricultureetdelaForêt, -laDirectionrégionaledesAffairessanitairesetsociales, -laDirectionrégionaleduCommerceextérieur, -laDirectionrégionaleduTravail,del'EmploietdelaFormationprofessionne l e. Jetiensàremerciertouslesauteursetplusparticulièrementceuxdesorganismes extérieursquiontapportéleurcontributionàcetouvrageco l ectifainsiquel'ensembledes personnesquiontparticipéàsaréalisation.
www.insee.fr/auvergne 3, place Charles de Gaulle - BP 120 63403 CHAMALIÈRES Cedex Tél. : 04 73 19 78 00 Fax : 04 73 19 78 09 Directeur de la publication René JEAN Directeur régional de l’INSEE
LeDirecteurrégionaldel'INSEE
RenéJEAN
Rédaction en chef En complément, abonnez-vous à : Nicole THOMAS  INSEE auvergne « La Lettre » Nicole MARCZAK Prix au numéro : 2,2 Abonnement 6 numéros : Composition et mise en page --FÉrance:1:113 Martine CADENEL tranger Brigitte CROZET Accessible gratuitement sur Internet Vente et abonnement À l’ordre du régisseur Tél. : 04 73 19 78 73 des recettes de l’INSEE Prix du numéro : 10 Abonnement 4 numéros :  www.insee.fr/auvergne - France : 35 Toute la conjoncture régionale - Étranger : 43 en ligne
Création couverture CRÉATONE INSEE Auvergne Impression Imprimerie IMC Crédits photos INSEE Auvergne CCI Clermont-Ferrand-Issoire ISSN : 1634-9016 ISBN n° 2-11050609 1 Dépôt légal : 2ème trimestre © INSEE 2003 Code SAGE : DOS030912
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ment. L’attentisme des entreprises, bien visible dans les résultats de l’enquête sur les investissements dans l’in -dustrie où on voit les entrepreneurs conserver des projets d’investissement mais en reporter tout au long de l’année la réalisation, est aussi le reflet des incertitudes sur les perspectives de l’environnement international avec des doutes sur la robustesse du ressaut d’activité américain et des interrogations devant le manque de ressort de la de -mande dans la zone euro. Uneéconomieàdeuxrégimes Les fortes différences d’évolution entre les composan -tes de la demande trouvent un reflet dans une dichotomie entre les secteurs de l’économie française. L’industrie et le commerce de gros subissent l’atonie des exportations et des investissements. Le commerce de détail, les services et dans une moindre mesure les activités liées au loge -ment profitent de la poursuite de l’augmentation de la consommation et assurent un socle à la croissance. Ainsi, la croissance de l’ensemble des branches est de 1,6 % alors que la production des branches manufacturées ne progresse que de 0,6 %. Cette dichotomie se retrouve dans les évolutions de l’emploi et du chômage. L’emploi des secteurs marchands non agricoles augmente de 60 000 personnes soit + 0,4 % (+ 1,5 % dans le tertiaire, + 0,2 % dans la construction mais - 2,1 % dans l’industrie). L’augmentation du chômage (+ 105 000 demandeurs d’emploi) concerne principalement les hommes frappés par la dégradation de l’emploi industriel ; les femmes bé-néficiant de la relative bonne tenue de l’emploi tertiaire où elles sont traditionnellement plus présentes. Inflation:+2,3% Comparer l’augmentation des prix en 2002 (+ 2,3 %) avec celle de 2001 (+ 1,4 %) est trompeur. En fait, l’infla -tion n’a que peu varié entre décembre 2001 (+ 2,0 %) et décembre 2002 (+ 1,8 %), montant à 2,2 % au premier se -mestre et déclinant au second. Une question soulevée tout au long de l’année passée a été l’impact sur l’évolution des prix du passage à l’euro. L’impact lié à la conversion des prix a été faible (0,1 à 0,2 point) avec des effets contrastés suivant les secteurs. Il aurait été de 0,6 point de hausse sur les prix des services mais de 0,9 point de baisse sur ceux des biens durables. En dehors de l’effet lié à l’intro -duction de l’euro, trois éléments ont fait augmenter les prix dans un contexte de croissance lente et de redresse -ment progressif de l’euro plutôt favorable à la désinflation : une forte hausse des produits alimentaires pour des rai -sons climatiques, une rem ontée des cours du pétrole et une progression rapide des prix de certains services (augmentation des tarifs de santé et accélération des loyers) Extraitsdelanotedeconjoncturedemars2003 avecactualisationenmai2003 delaDirectiongénéraledelINSEE
L nement européen a été décevant, en raison de la faiblesse particulière de l’Allemagne. De nouveaux chocs extérieurs (hausse du pétrole, chute des bourses et, en fin d’année, hausse de l’euro) ont conforté l’attentisme des entrepre -neurs. Dans ce contexte, la demande des ménages a as -suré un socle à la croissance, car l’augmentation du pouvoir d’achat a encore été forte. La progression régu -lière du chômage, malgré une augmentation certes très ra -lentie de l’emploi, est restée suffisamment lente pour ne pas modifier nettement le comportement de consomma -tion des ménages. Uncontexteeuropéendécevant En 2002, le PIB de la zone euro n’a augmenté que de 0,8 %. Les espoirs de voir l’Europe prendre le relais des Etats-Unis qui ne semblaient plus à même de jouer le rôle de locomotive mondiale ont été fortement déçus. Avec une croissance inférieure à leur potentiel (+ 2,4 %), la perfor -mance des Etats-Unis est restée nettement supérieure à celle de la zone euro. La faiblesse de la croissance euro-péenne trouve sa source dans le manque de ressort de la demande intérieure hors stocks qui n’a progressé que de 0,3 % en 2002. La politique économique a été moins sti-mulante dans la zone euro qu’aux Etats-Unis. Le soutien budgétaire a été mesuré et la Banque centrale euro-péenne n’a baissé ses taux qu’en toute fin d‘année peut-être parce que les évolutions des deux indicateurs de réfé-rence de la politique monétaire, la masse monétaire et les prix, sont restées au-dessus des seuils fixés. La masse monétaire a augmenté sur une tendance de 7 % alors que la référence est 4,5 % et le glissement de l’indice des prix harmonisés a constamment été au-dessus de 2 %. L’Alle -magne, dont les évolutions influencent fortement les anti -cipations des entrepreneurs français, a connu une croissance particulièrement faible, l’atonie de la demande des entreprises se conjuguant avec une stagnation de la consommation. Cette dernière a souffert de la dégradation marquée du marché du travail avec un recul de 0,9 % de l’emploi sur l’année, pesant fortement sur les anticipations de ménages allemands. Unecroissancefaible En moyenne annuelle, la croissance 2002 (+ 1,2 %) est la plus faible depuis 1996. L’augmentation du PIB repose très largement sur l’augmentation de la consommation des ménages (+ 1,4 %). En revanche, l’investissement fléchit (- 1,4 %) et les exportations comme les importations ne pro -gressent que faiblement. Comme en 2001, la contribution des stocks à la croissance est nettement négative. Le choc psychologique lié aux évènements du 11 septembre avait entraîné une forte contraction des investissements et des stocks. Au 1er trimestre 2002, les évolutions positives de ces deux postes corrigent ce qu’il y avait d’excessif dans cet ajustement. Ensuite, la dégradation de la situation fi -nancière des entreprises se traduit par un retour au com -portement restrictif. Au recul du taux de marge s’ajoutent les effets de la chute des bourses, liée au dégonflement de
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